mercredi 15 janvier 2014

François Hollande en exclusivité

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C'est devant une assistance nourrie, piaffant d'impatience, filet de bave coulant le long des commissures, kleenex en main, que François Hollande s'est présenté dans un costume bleu nuit, chemise blanche et cravate assortie pour les vœux à la presse. On pouvait entendre des mouches faire tac-tac sous les luminaires au moment de son entrée en scène.
Silence, moteur, on tourne !
C'est dans le volapük, langue inventée en 1879 (en verlan ça donne 1789) par un prêtre catholique allemand que François a parlé de la France et de son avenir, de l'avenir et de la France.
Une grève sauvage des interprètes empêche notre modeste rédaction de vous livrer le contenu du projet qu'il imagine pour le pays et qu'il pense réalisable d'ici à une dizaine d'années !... 
Selon un érudit, spécialiste des carpes, de passage à Paris, visiblement perdu, venu demander son chemin, parce qu'il avait vu de la lumière en passant, que nous avons croisé par hasard dans la rue, il était question de société secrète, mais nous n'en savons pas plus, le pauvre homme cherchait la place de la Madeleine et il est vraisemblablement tombé dans un nid de guêpes !
Selon cet homme, portant sandalettes et robe de bure, habitué à la marche, ongles des doigts de pieds souillés par la poussière carbonique, barbe apostolique, connaissant notre langue parfaitement, mais ignorant tout du charabia politique local, il aurait été question d'une Géraldine républicaine répondant au nom étrange de Julie avec qui le président entretiendrait des rapports d'alcôve...
Sur ce point, notre homme s'est dit « impuissant » à traduire, les lois de son dogme lui interdisant le moindre écart de pensée. Il sait seulement que quelqu'un dans l'auditoire aurait demandé :
Julie Gayet, monsieur le président ?...
Une panne de micro et une soudaine extinction de voix ont empêché notre sage de saisir la réponse...
C'était là l'essentiel de son intervention à une heure inhabituelle...
Mais qu'à cela ne tienne, notre crobardier maison a son idée sur le sujet :

Sous l'casque d'Erby

9 commentaires:

  1. Salut cailloutique....
    A côté de la grève des interprètes, je viens de lire le vrai résultat d'une autre grève dont probablement les médias se sont bien gardés de rappeler toute la profondeur : rien que le désaveu formel concernant les liaisons France continentale-Corse de l'application de la directive Bolkestein. Une grande victoire !

    Pendant ce temps-là, la noria des rroitures tournait, tournait devant la fenêtre de votre serviteur....

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    1. Je me permets d'ajouter : aujourd'hui pour les syndicats, une grande victoire signifie un droit acquis par les luttes qui n'est pas bafoué, pour une fois on n'a pas reculé. Avancer, ce sera l'objet d'un tout autre débat. Probablement faut-il voir l'avenir à la lumière d'une tout autre problématique que le productivisme. Les ouvriers n'ont pas encore vu l'enjeu, à mon avis. Cet enjeu ce n'est pas du TRAVAIL pour tous, mais les besoins essentiels garantis pour tous. Le travail n'est qu'un esclavage déguisé. A abandonner dans ce contexte-là.

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    2. Bonjour les caillasseux. Temps de nuit et brouillard.
      Eh oui, Jean-Claude, on en vient à la question essentielle que je résume à la suite de beaucoup d'autres : "de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins".

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  2. Pendant que la foule se dispute le nonosse, oeuvrant pour le bien de tous, en Califormie on en découvre des belles :
    Fukushima: Un calmar de 49 mètres échoué sur une plage de Californie ! (photo)

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    1. Il semble que ce soit un canular....

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    2. J'ai posté un commentaire dans ce sens sur Wikstrike, en m'imaginant ce que cela donnerait une telle ingestion de produits fukushimés chez le criquet pèlerin !

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  3. Quel courage Lediazec de t’être cogné toute l’après midi ce pourfendeur des temps modernes, beau résultât sur feuille en attendant...Idem pour Erby

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  4. Joliment écrit et illustré.

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    1. J'dirai même plus : Très joliment écrit et illustré !

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