ERBY |
La fièvre monte en Hexagonie. Le
thermomètre affiche des alertes inquiétantes et prévoit des comas prolongés. Guinguette
et Rock and Roll. Jazz manouche et Mala Vida sont au programme. Bref, on se la
pète trash pour finir Barbara Cartland.
Tout le monde se détend. On dilate
le zygo, gueule caressée par le vent qui fait du vent avec le vent. Contents,
mécontents, le ruban pavoise au-dessus de nos têtes, dessine des
planètes, balance des mystères, tape des belotes improbables chez les
fabricants de casseroles.
J
moins quatre.
Pipés ou pas, les dés sont jetés. On palabre. On crie à la triche. On menace.
On dégaine. On tire. Beaucoup de dommages et un tas d’intérêts dans la haute. Mais
on ne rembourse personne. Que voyons-nous ? Misère ! Rien que de la
misère. Et des bateleurs misérables !
Mais pourquoi fallait-il que ça
tombe sur moi ? Parole, si je suis témoin, c'est à mon corps défendant. Je n'ai
rien demandé à personne... Si seulement je m'étais trouvé là où l'on me l'avait
sagement recommandé ! Non, monsieur l'agent, ce n'est pas juste !... Pour vous
donner une idée, j'irai même voter à la prochaine élection... J'ai le sens
civique, moi !... Mais surtout une grosse pétoche devant l’incertitude !
Circulez, il n'y a rien à voir !...
Pardonnez, mais les gens qui n'ont rien vu ont toujours quelque chose à voir,
non ? Nom, prénom, âge, qualité... Et parce que c'est vous, vous êtes
quitte pour le visionnage en boucle d’un cours d’éducation civique. A quoi vous
a servi l’école ?...
Le voisinage ?... Ne vous inquiétez
pas, les médias s'en occupent... Ils vous trouvent une arme au numéro de série parfaitement
lisible tout au fond du Triangle des Bermudes en moins de temps qu'il ne
faut pour ravaler une glaire !
Pour le reste... Quel reste ?... Si
j’ai des restes à déclarer ?... C'est le moment, mon gars, parce qu'après,
c'est du surplus. Nuit blanche, c'est à la tête du client… A prendre ou à
laisser... A votre place, je réfléchirai à deux fois... N'avez vraiment rien à
déclarer ?... Même pas un léger ras-le-bol ?... Êtes-vous sûr que
parmi vos voisins de palier il n’y a pas quelques fraudeurs sociaux ?...
Un arabe recalé ?... Un complotiste new
age ?... Un vendeur de cannabis ?... Un chaveziste pro-castriste ?...
Des lanceurs d’alerte colportant des fausses nouvelles ?... Des travailleurs
au noir ?... Une filière djihadiste dans vos relations ?...
Profitez-en, c’est élection. Tout s’achète.
Tout se vend. A commencer par votre paix citoyenne. Il suffit d’y mettre le
prix !...
Sous l’Casque
d’Erby
Le bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Plus on regarde, plus on écoute, plus on est paumés. Sauf sur un point : on nous nique la gueule !
RépondreSupprimerLa bonne journée, car il fait beau, très beau chez les druides.
Je pensais envoyer ceci sur le précédent article, mais c'est encore mieux sur celui-là, encore meilleur !
RépondreSupprimer‘Il y a d’abord ceux qui pensent qu’il faut que tout change (pour les salariés) pour que rien ne bouge (pour leurs protecteurs).’
C’est ainsi que Pierre Concialdi commence dans le numéro d’avril de « Siné Mensuel » un bel article titré ‘des idées qu’on va payer cher’(rubrique Économie). Mais, dans ‘On ne demande pas la Lune’, il commence ainsi son ‘coup de boule’ (titre de la rubrique) :
‘Heureusement qu’ils sont là les camarades guyanais pour pousser une gueulante. Les fusées s’envolent pour la Lune mais ils ont les pieds bien sur terre. ‘Nou bon ké sa’ On en a marre ! Ça se passe à des milliers de kilomètres. On les entend pourtant bien plus que nous qui pataugeons, la mine abasourdie, dans le marais fétide d’un lamentable feuilleton de téléréalité, politique on nous dit.(...)’
VOILA... le reste à lire SUR PAPIER, dans ce numéro qui fera date !
Cela me plaît d'autant plus, Rémi, que j'ai toujours été un inconditionnel de Siné. Quel sacré bonhomme ! Et je suis sûr que là où il se trouve aujourd'hui, ce n'est pas la "paix au village" !
SupprimerEn écho à la lutte actuelle des Guyanais, l’énergique leader Élie Domota a rappelé l’intense lutte sociale des Guadeloupéens l’hiver 2008-2009, du temps de Fillon premier ministre : c’était dans l’émission d’histoire de Jean Lebrun ce 20 avril. En conclusion, Domota a bien sûr insisté sur le poids colonial ACTUEL des « départements d’Outre-Mer »... qu’aucun postulant à l’Élysée ne propose explicitement abolir !...: aǐe! "Patate Chaude"!
SupprimerN A !
RépondreSupprimerIl règne un mauvais esprit sur ce blog, c'est incroyable ! :-)
RépondreSupprimerCes pauvres petits hommes politiques si mignons, si intègres, si gentils...pourquoi les attaquer ainsi ?
C'est pô bien ! ;-) ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ma bonne dame, il faut dire aussi que ces pot lithiques sont d'un lourd ! Durs, à déplacer !
SupprimerAh ! Et puisque c'est la dernière ligne droite, n'oubliez pas dimanche de mettre en selle monsieur Amont bien sûr !
RépondreSupprimerAllez, chauffe Marcel !
Un apéro entre voisins et le tour est joué !
RépondreSupprimer"Mes coups de cœur" de l'amie Anne-Marie se succèdent vite et nombreux (voir colonne de droite).
RépondreSupprimerJ'ai failli louper celui de l'émission de Daniel Mermet, sur les raisons de la Manif parisienne qui a lieu EN CE MOMENT MêME !
voir la vidéo de Mermet : https://rannemarie.wordpress.com/2017/04/22/premier-tour-social/
Mieux votard que jamais... c'est fait, et j'en ai profité pour acheter du pain. J'ai été le premier votant de ce lieu (trois bureaux de vote, dans une salle d'entraînement au tir à l'arc), dès 8 heures. Comme d'hab' j'ai assisté à la mise en route des machines à voter © Floride (hum).
RépondreSupprimerSalut J-C. Ai voté aussi. Comme je l'ai écrit ici et l'assume, j'ai mis Méluche dans l'enveloppe.
SupprimerMélenchon en tête dans les territoires d'Outre-mer, Macron devant en Amérique du Nord
Supprimer"Lucides et révolutionnaires, capables de tout et coupables de rien, pleins d’amour et de révolte, sans obéir à des tabous idéologiques ni à des hommes providentiels, avec tous les moyens dont nous disposons sans jamais nous priver d’agir si cela nous permet de riposter, de mettre la pression et de nous rapprocher du but : l’émancipation individuelle et sociale.
RépondreSupprimerInsoumis ET ingouvernables."
Ainsi se termine le vigoureux billet du jour ("ceci n'est plus une élection") que Yannis Youlountas consacre au 1° tour. Voir sur le blog YY...
Bon ben voilà. J'ai déposé mon billet d'humeur. En des termes très modérés, c'est plus efficace. Du moins, je le pense.
RépondreSupprimerCinq ans d'horreurs ? A moins que...
Aussitôt dit, aussitôt fait : billet mis en ligne à l'instant dans les cailloux. Merci JC !
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