lundi 24 avril 2017

De 1917 à 2017 ? Le Peuple atteint le fond du trou

Par Babel
Voilà. Pour cinq ans une vox populi trompée, manipulée, hypnotisée a choisi le PIRE.
Le pire. Celui qui a déjà grâce à ses autobus aux prix cassés fait très mal à la voie du rail, pourtant la meilleure.  D'ailleurs chez les exploitants de ces lignes routières déjà il y a des faillites. C'est le signe d'un projet mal ficelé,  juste fait pour concurrencer le Service Public, bête noire des néolibéraux.
Le pire. Celui qui s'applique à tuer un autre service qui tournait bien, les taxis, avec des précaires esclaves d'une entreprise californienne qui s'accapare les bénéfices, UBER. Il compte d'ailleurs bien UBERiser tout ce qui va lui tomber sous la main. Cela signifie précariser encore plus,  beaucoup, beaucoup de personnes déjà en situation fragile.
Le pire. Nul doute que le même réussira encore à "délocaliser" d'autres industries françaises intéressantes pour les fonds d'investissement en formes de hyènes.
Dans cinq ans, notre pays déjà fragile sera un désert de friches industrielles comparables à ce qu'on connaît déjà du côté de Roubaix-Tourcoing. Merci, merci, merci à ceux qui ont voté pour lui.
Nul doute que des coupes sombres se produiront également chez les fonctionnaires, en particulier les hospitaliers déjà au bord du gouffre, les enseignants pris entre le marteau d'enfants hystérisés par les objets communicants comme les tablettes ou téléphones (cela a été prouvé, des témoignages terribles ont été proférés) et l'enclume de contraintes administratives toujours plus stupides, dangereuses et tatillonnes.
Allons-nous assister à un enfoncement encore plus profond dans un autisme aboutissant à un néant des relations humaines, à une indifférence digne de la psychiatrie, à une paupérisation galopante et perversement placide ?
Au contraire, y aura-t-il une étincelle qui soudain réveillera les zombies ? Intelligemment orienté, cela pourrait rendre la situation brutalement intenable pour l'Establishment, si ses assises basées sur le PROFIT s'effondraient. On peut rêver.
On DOIT rêver. Mais justement, le fait d'avoir choisi le pire aura peut-être été la meilleure idée depuis trente ans.  Le Grand Capital peut se tromper, lui aussi. En vouloir trop peut faire basculer la pompe à profit dans son propre jus. L'espoir peut venir de là. Qui saura porter cet espoir ? Car souvent il suffit d'une personne qui ait les bons mots au bon moment, au bon endroit.


Sous l’Casque d’Erby


13 commentaires:

  1. Le bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Les solfériniens le voulaient sans trop le claironner, la finance l’a orchestré de main de maître : un second tour de la présidentielle française Macron/Le Pen. La peste ou le choléra ?... Non,merci !

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    1. Ah elle est belle, la nouvelle, belle, belle, belle, belle ! Voulez-vous mes macrons tout chauds ?

      Thiau tarzakeurva de drôle ! L'é core huché su la dorne de sa mère peur en luchâ ine goulaïe, pis l'veut nous mett' la rabataïe !

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  2. J'en ai pas dormi...
    Dégoûtée, Célestoche...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Les nuits sont difficiles. Et celle-ci particulièrement.

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  3. Le résultat de Mélenchon est porteur d'avenir.

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  4. Sauf erreur de ma part, le sévère moustachu de l'illustration en bas à gauche est Makno...
    En tout cas, voilà qui mérite un brin de ton explication, lediazec!

    Rien à voir : je t'ai plusieurs fois signalé la "dérive" lepéniste de Cap 2012... mais tu ne l'as pas encore viré de la liste, malgré ton avis positif sur ce faire.
    Ce jour, rien de mieux pour ce blog que de reprendre l'article du journaleux du Figaro sur "la lutte de classes entre le bourgeois Macron et la prolétaire Le Pen"!!!!!!!!!!!!!!
    Autrement dit, CAP sur " vive le choléra et à bas la peste "...

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    1. Le bonjour Rémi. Voilà que tu me sommes de m’expliquer à propos de CAP 2012… et après ?! Que je sache je ne suis pas devant un « tribunal populaire » et n’ai aucune justification à fournir à quiconque. Mais puisque c’est toi, voici : le site en question et la personne qui le tient ne méritent pas le bannissement. Si le contenu t’incommode, tu passes ton chemin. C’est ce que je fais lorsqu’un contenu quelconque ne me convient pas.

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    2. Bon, je n'avais nulle intention de "tribunal populaire" mais pensais naïvement que c'était un oubli de ta part, puisque tu m'avais dit ton intention de supprimer ce lien...
      Bon, je respecte ta position tout en la regrettant... sincèrement!

      Concernant Makhno(oui c'est bien son portrait):pourquoi l'avoir mis là ?

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  5. Je te signale, Rémi, que Les Crises vient de publier le même article.

    Article certes contestable, mais à débattre

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    1. Lu et plutôt bien. En revanche, quand je clic sur son site, le ventre de la bête Google m'annonce : "introuvable" !

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  6. Nous, Nuit Debout, syndicats et autres... malheureux comme les pierres...
    Serons debout, dans la rue, les 1er et 8 mai !
    Je ne me déplacerai même pas...
    Qu'ils se démerdent, ces masos qui élisent leurs oppresseurs !

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  7. Ah les zhommes! Faudrait faudra faut tenir.... Et passer le témoin à nos zenfants:

    «Il y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons, d’autres luttent un an et ils sont meilleurs, il y a ceux qui luttent pendant de nombreuses années et ils sont très bons, mais il y a ceux qui luttent toute leur vie et ceux-là sont les indispensables.»

    Odile
    (Bertolt Brecht)

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    1. Cette citation a le mérite de ne pas vieillir. Ce qui prouve, in fine, que nous ne sommes pas (près de) sortir de l'auberge !
      La bise Odile. Et merci de reprendre du poil de la bête. Pourtant pas facile par ces temps obscurs.

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