jeudi 9 juillet 2015

Gaza : crime contre l'humanité

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Je voudrais savoir comment fait-on pour rester sagement dans les rails, pour ne pas devenir fous. A moins que nous ne le soyons et ne le sachions pas.
Le monde fourmille de sales histoires, de forfaitures impunies, souvent commises, ou admises, par ceux que nous avons aidés à diriger nos vies, à guider notre bonheur, pensant qu’ils étaient assez « honnêtes » pour le faire. Fous que nous sommes !
Avec L’Ukraine, avec la Grèce, avec nos guerres, avec la cupidité, avec nos souffrances et notre misérable méchanceté, avant, pendant et toujours, la terre des hommes est un Yellowstone en sursis et l’humain une escarbille indiscernable quelque part dans le vaste univers.
Guerre, profit, haine, violence. Avec ce bel « emballage », on oublierait que la planète bleue a de quoi nous éblouir par la merveilleuse beauté qu’elle recèle. On oublierait presque que Gaza est un camp de concentration où des milliers de survivants croupissent au milieu des ruines et des immondices comme des animaux dans un enclos !....
Cela fait un an - sale anniversaire ! - qu’une énième agression, baptisée « Bordure protectrice » était perpétrée par l’Etat d’Israël contre la « bande » de Gaza, fragment de terre de 363 km² où sont entassés 1,8 million d’habitants. Cet énième attentat a fait en à peine un mois près de trois mille morts et des milliers des blessés graves, dont un bon quart des victimes sont des enfants ! Rien n'a été épargné dans cette orgie sanglante, des écoles aux hôpitaux et jusque à la moindre motte de terre, tout a été passé à la moulinette. Il ne s’agissait là que de la troisième « guerre » en six ans. De mémoire d'homme la plus meurtrière depuis 1967. J’ai du mal à écrire le mot « guerre », car pour cela il faudrait deux armées se faisant face... Tel n’est pas le cas, puisque c’est une population civile sans armes qu’on exécute au nom d’un très mystérieux « peuple élu » !
Depuis, une question revient sur le tapis : crime de guerre ou pas ? Poser la question ouvre forcément la porte au doute, aux palabres et donc aux mensonges. Or il n’y a aucun doute sur le fait que cette guerre coloniale est depuis ses origines un crime contre l’humanité.
Un an après cet épouvantable massacre, Gaza vit dans la nuit. Aucune des aides promises n’est jamais arrivée à destination depuis cette exécution ! Explication officielle : l’ONU manque de fonds !!!
En attendant, absence de secours, pénurie d’eau, de nourriture, d’essence, les coupures récurrentes d’électricité, taux de chômage exponentiel, terreur au quotidien, la situation humanitaire est tout simplement abominable !  Et tout cela au nom du « peuple élu » et d'une morale criminelle.


Sous l'casque d'Erby



9 commentaires:

  1. Bonjour caillardeuses et caillardeux. Faut bien appeler un chat un chat, non ?

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  2. salutaire billet d'indignation... bien dans ton style inimitable : percutant car vif, direct, donc clair : je fais suivre.

    J'ai depuis mon enfance, tout près de Gaza (au canal de Suez, au sud de la plate côte désertique) été témoin de la guerre coloniale (si inégale comme tant de conquêtes barbares) occidentale, sous couleurs britanniques au Proche et moyen Orient - plus françaises au Liban et Syrie - puis, à partir de 48, via des groupes TERRORISTES sionistes, sous couleurs d'Israël - et des USA à partir de 56.

    En 1946, à 9 ans, j'ai souvenir de Gaza, simple poste militaire d'entre 2 zones d'occupation britannique: j'allais passer à Haïfa une cure de convalescence d'enfant malade : je dois à la Palestine côtière, si hospitalière, ma santé d'adulte !!! J'ai surtout souvenir de la gaieté et fraternité de la jeunesse arabe de Palestine et d'Égypte, malgré (déjà!) la grande nervosité sociale contre les occupants britanniques et leurs turbulents amis (parfois adversaires) sionistes, peu à peu infiltrés par les riches "pionniers" juifs dans leur "foyer" prétendûment dû... : comme si on pouvait refaire l'Histoire à l'envers !!!
    La réalité est que "l'État de tous les Juifs" n'est qu'une abstraction aberrante. Qu'Israël n'a RIEN à voir avec les petits royaumes tribaux hébreux de l'Antiquité (il y a eu des centaines, des milliers, de royaumes tribaux partout, toujours...). La réalité est que ce projet sioniste de fin du 19° siècle a bien arrangé les affaires capitalistes de conquêtes coloniales d'alors, tout en croyant solutionner le conflit raciste créé par la tyrannie des chefs chrétiens contre la religion juive!
    Orthodoxes, catholiques et protestants sont d'accord sur un point : les Juifs sont, éloignés, très biens, mais pas chez nous ! (je parle bien sûr des chefs d'Églises chrétiennes). Et les capitalistes (qui sont les mêmes, ou leurs frères) disent la même chose et rajoutent : le sionisme est UTILE à nos conquêtes coloniales de marché "libre et ouvert"....
    Dans ce bazar, on avait juste méprisé d'une part l'Islam et l'Histoire, d'autre part, surtout, la vitalité des peuples. Dont je suis témoin, en Palestine et en Égypte, ainsi qu'en Algérie... et ici !


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  3. « A moins que nous ne le soyons et ne le sachions pas. »

    Une prise de conscience, même un peu tardive, est toujours préférable à la léthargie…

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  4. J'ai reçu ça dans ma boîte mail, je transmets!

    http://www.palestine-solidarite.org/analyses.ziad_medoukh.060715.htm
    Message de Ziad Medoukh un an après: rien n'a changé à Gaza

    Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=cllYT-vWyY0&feature=youtu.be

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    1. Merci Rémi. J'ai ajouté le lien au pied du billet.

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    2. ..et, entre-temps, j'ai aussi reçu cà, de plus poignant encore, sur "les blessures de l'âme" :

      http://www.tdg.ch/monde/gaza-blessures-psychologiques-cicatrisees/story/12818367

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    3. Les blessures de l'âme, ce fléau invisible ! Ajouté aussi.

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  5. Cela date d'avant-hier et concerne la Grèce, mais se vérifie aussi pour la Résistance Palestinienne et tout mouvement concret n'importe où :

    http://blogyy.net/2015/07/07/marcher-vers-lutopie-cest-avancer-les-pieds-sur-terre-et-la-tete-dans-les-etoiles/

    Le titre est déjà une trouvaille !

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