Par Babel
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On le voit partout, aussi bien en France qu'en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce, mais aussi en Afrique, et même aux États-Unis où la misère règne en maîtresse à côté d'îlots de richesse extravagante. La présence du banquier tue la vie. L'avoir tue l'être. Tue, et re-tue, en une répétition insensée et morbide. La richesse acquise par dépouillement des autres est, selon "les valeurs" puritaines, la quintessence du nirvana, le signe d'une grande valeur personnelle, le paradis sur terre. Cette donnée de base est la source de tous les malheurs du monde.
Et tout cela parce que le principe même du banquier est de créer de l'argent, de le prêter en faisant mille manières comme si on lui arrachait un bras, de se le faire rembourser, et alors qu'il n'a coûté que quelques jeux d'écritures, d'en demander paiement sous forme d'intérêts énormes, tout au long d'un processus volontairement interminable. Pire, le banquier se prévaut de cet argent dû pour le faire fructifier dans des montages financiers de plus en plus complexes, alors qu'il n'existe pas. La seule chose réelle, ce sont ces intérêts versés, fruits du sang de la Terre, du sang des humains, ceux qui réellement travaillent. Les vampires opèrent dans des circonstances précises, les Banksters opèrent au grand jour, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, tout au long de l'année, même quand ils dorment.
Voilà. Nos ennemis sont désignés. Il n'y en a pas d'autres, même s'ils s'entourent de subalternes chargés de commander à la piétaille, celle qui crée des richesses, de subalternes qui veillent à canaliser toute rébellion par la persuasion, et s'il le faut, par la force ; et aussi de subalternes chargés de divertir les travailleurs, et d'autres subalternes chargés de divertir « les Maîtres ». Voilà le monde où nous vivons. Encore. Jusqu'au moment où la Terre sera morte, et les travailleurs également.
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillardeuses et les caillardeux. Parce que c’est concis, parce que ça percute et que c’est clair comme l’eau de roche, je me suis permis de copier/coller le texte de Babel ci-dessus. Pire que tout : je ne lui ai pas demandé l’autorisation ! Fera-t-il appel à sa brochette d’avocats pour réclamer les droits d’auteur qu’il est en droit d’exiger ?...
RépondreSupprimerMerveilleux Erby du Jour !
cher ami,
SupprimerTu as emprunté, et, qui plus est, sans accord ^préalable, ce texte à notre ami BABEL:
tu mérites donc qu'il te demande dommages et intérêts, s'il se comporte en propriétaire de son œuvre intellectuelle,
ou qu'il t'impose de rembourser ce prêt-bancaire avec gros intérêts, s'il se comporte en banquier, libre à lui de fixer dans ce cas la somme du "principal" à rembourser et le taux et les échéances des intérêts :
bref, te voilà dans de beaux draps
à suivre
Bravo l'ami ! Tu t'es servi, et je t'en remercie ! Faisons passer le message de préférence court, afin qu'un maximum de citoyens s'aperçoivent enfin qu'ils ont cette dignité. L'avenir s'annonce si terrible.....
Supprimerhttp://blogyy.net/2015/07/10/tsipras-sur-un-volcan-le-gouvernement-vient-daccepter-la-feuille-de-route-de-la-troika-et-demande-50-milliards-sur-trois-ans-en-echange/
RépondreSupprimerSelon YY, Tsipras a plié le bras dans le bras de fer qui oppose (opposait?) le peuple grec au BANKSTER "Europe".... !!!
Tout ça pour en arriver là ? Ce n'est pas possible !
SupprimerNe sois pas naïve, raannemari !
SupprimerL'adversaire bankster-€ a un bras d'une puissance redoutable, à la fois idéologique (la croyance en la primauté de l'Économie, etc.) et politique : Merkel en est le symbole le plus évident. Elle est à la fois imbue de cette idéologie (TINA...) et soucieuse de plaire à ses électeurs, les quels sont soumis au matraquage merd-iatique qui les persuadent que les Grecs sont des fainénants qui leur volent leur argent !!! Alors que EN RÉALITÉ les Grecs travaillent 2 fois plus que les Allemands (je ne sais plus où, tout récemment, j'ai lu cela sur un bon blog)...
Il est donc POSSIBLE de plier, comme on perd un set dans un match de tennis. Mais la partie est loin d'être terminée...
Et indispensable de garder ESPOIR, de se mobiliser, peuples d'Europe, pour aider le peuple grec à se renforcer et nous renforcer aussi : L'Europe NOUS appartient, les banksters sont des (puissants!) voleurs, comme le dit le billet du jour...
Si c'est être naïve que d'espérer qu'enfin un homme politique respecte ses promesses, alors oui je suis naïve et pas gênée de l'être.
SupprimerTsipras serait-il seulement un politicien comme tous les autres qui bafoue son peuple après lui avoir redonné un peu d'espoir et de fierté avec son référendum et qui maintenant se déculotte ?
les subalternes sont aussi coupables que les prêteurs !
RépondreSupprimerBien sûr, ils jouent leur jeu à fond ! Ce n'est pas d'hier, je me souviens trop des empoignades sur fond de forums de Libération, que j'ai eues il y a une dizaine d'années avec Quatremer, le néolibéral de service à Bruxelles. Ses raisonnements étaient aussi vains, que péremptoires et suffisants. Il n'a pas changé d'un pouce. C'en est hilarant.
SupprimerDimanche on demandait l'avis du peuple, le vendredi suivant, après avoir enregistré sa réponse, on lui dit : "va te faire cuire un oeuf". Sauf que les oeufs se font rares !...
SupprimerOn continue quand même !
Tout fout le camp.
RépondreSupprimerMerci, Rem, pour ton lien : Bakounine, ce camarade vitamine.