mercredi 4 décembre 2013

La France chute au classement PISA

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Hier, mardi 03 décembre 2013, treizième jour de Frimaire dédié au Cèdre, le Cénobite Tranquille, qui en fait de tranquillité turbine du moteur que cela fait plaisir à écouter ronronner, dédiait son billet aux amis de la « quadrature du cercle et de la soupe de chinchards », une espèce menacée. J'ajouterai pour ma part aux amis du trou de la Sécu et de la pêche en eau profonde.
Le Cénobite consacrait son billet du jour au livre phare de plusieurs générations, toujours célébré et dont la méthode n'a jamais été généralisée pour des raisons parfaitement nuisibles : « Libres enfants de Summerhill ». Ouvrage où il est question d'éducation, de savoir, de babioles subversives qui aident le vivant à passer le pont de la vie de la façon la moins idiote possible. Chose aussi élémentaire ne pouvant être que proscrite...
Cela ne pouvait pas mieux tomber ! Le jour même, le PISA, Program for International Student Assessment, appellation barbare d'origine anglaise - comme presque toutes celles qu'on utilise dans le jargon pour ficeler les esprits - qu'on traduit par « Programme international pour le suivi des acquis des élèves », bidule ayant pour mission de comparer les systèmes éducatifs des pays de l'OCDE, Organisation for Economic Co-operation and Development, ce qui en français - faut suivre, les enfants ! - donne « Organisation de coopération et de développement économiques » - vous remarquerez que jusque-là il est question d'économie mais pas d'éducation - est un système de notation, un peu comme celui des agences du même nom dans le domaine économique, vous fourguant ou vous ôtant du A jusqu'à la fatale usure, vient de faire ce que le gouvernement et le citoyen n'avaient pas envie de SAVOIR par ces temps où le moral des troupes est au plus bas : la France perd trois places par rapport au précédent classement de 2009 ! Une catastrophe nationale, au moins aussi terrible - j'exagère, mais je le fais exprès - que celle de la France du foot si d'aventure elle ne s'était pas qualifiée pour le Brésil l'année prochaine. Tout notre système mis à terre par des wisigoths et autres barbares, adeptes de l'outrance, je dis non, nonononon ! Halte au complot !
Devant ce désastre éducatif, les plus pessimistes, comme moi, qui n'ai jamais cru un calot les balivernes qu'on voulait me fourguer diront, goguenards : « le système est tronqué, pusillanime, au service des élites, normal que tout ça parte en vrille. C'était prévisible ! »...
Les plus optimistes, ceux qui ont peur de l'émotion, du frémissement que la vraie connaissance procure, réfugiés dans des zones pavillonnaires aux caméras de surveillance à infrarouge, où jamais rien ne passe, hormis les camions poubelles, se contenteront du nombre mathématique et rétorqueront aussi fiers qu'on peut l'être dans la médiocrité : « 25è rang mondial sur 85 concurrents, c'est pas maaal ! »...
C'est ainsi que « Libres enfants de Summerhill » restera non pas l'avenir mais un vestige archéologique dont on diffuse le reportage tard dans la nuit sur une chaîne de télé quelconque.
Cela étant, la France demeure parmi les pays les plus compétitifs au monde dans le privilège octroyé aux élites...

Lien sur le sujet :
Le recul de la France doit servir...


Sous l'casque d'Erby


Le PISA nous met en calzone !...

12 commentaires:

  1. Bonjour les caillounautes. Temps amères, mais, qu'on se l'dise, on ne se laisse pas compter.
    Bonne nouvelle : le Royaume-Uni peine à se débarrasser des blaireaux. En France aussi, son hybride semble en pleine expansion... La Grande-Bretagne échoue à éradiquer les blaireaux

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  2. Il est temps de changer de système d’éducation nationale . Elle forme les futurs citoyens à être individualistes, à s’entrainer dans une compétition acharnée, écraser l’autre pour mieux survivre dans l’angoisse, la solitude . Toutes les magouilles et injustices sont bonnes à prendre . La soumission à l’autorité fait partit du jeu. L’EN forme des monstres incapables de vivre avec les autres, sans aucun respect pour leur environnement. Ils sont formatés à continuer la destruction de la planète sans le pouvoir de se révolter. Hors du système mercantiles comment survivraient ils ? Sans argent, malgré le bourrage de crâne dans lequel ont les noies, ils ne pourront pas survivre. Ils ne savent pas faire du feu, pas récolter leurs nourritures, pas chasser, pas se construire un abris ou une maison. Spécialisés à l’extrême au bout de leurs études ils ont perdu l’essentiel: le lien, la confiance en soi et aux autres, l’échange profond et solide, la générosité, l’épanouissement, l’émerveillement et même la soif de connaissances. Sans argent ils se retrouvent sur les trottoirs chassés de ce modèle qu’on leur à inculqué. Un seul mot d’ordre inhumain "Marches dans ce système esclavagiste ou crèves"

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  3. Un héros de la France forte et militant acharné de la torture en Algérie, le général Aussaresses vient de clamcer. Un mot : j'irai cracher sur sa tombe ! Mort du général Aussaresses, figure controversée de la guerre d'Algérie

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    1. Donne-moi rendez-vous sur cette tombe, qu'on y crache ensemble à s'en dessécher la bouche... et qu'on aille arroser çà !

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    2. Crachons-z-en-chœur, sur cette tombe et celle de Massu !

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  4. Aïe-aïe-aïe-ah-ah... chante Caetano Veloso, très "en raccord" avec le billet du jour, quoique sur un tout autre sujet, où il évoque pourtant "la paloma" qui est, sauf erreur, la "blanche colombe"...: L'innocence même.
    De même nos innocentes "chères têtes blondes" ( dont pas mal de têtes noires, voire frisées) sont massacrés, du moins bombardés au tréfonds de leurs tendres neurones là : à l'école primaire... et parfois pour toute la vie ! : en France et... partout, en vertu désormais des critères de "rentabilité" (y a pas d'âge pour çà) par le Fou-Système-Fric régnant. Cf. PISA...
    Oui, parfois pour toute la vie (ces "Codes" appris sont "LOIS DIVINES" tombées du Sinaï)) et souvent pour longtemps. Le temps d'un vécu social, éprouvant et réjouissant, pour celles et ceux qui jettent aux orties ces critères de pseudo éducation à rentrer dans le moule, comme on rentre dans le brouillard, sans art...
    Sur 3 générations d'enfants (la mienne, mes 3 enfants, mes 4 petits-enfants) je constate une évolution positive de l'ouverture d'esprit de l'éducation, positive mais fragile. Je sais n'avoir pas réussi (qui le peut?) à éviter que mes enfants échappent à l'école traditionnelle, à ces terribles lourdeurs (esprit de compétitivité, contre celui de liberté "à la Summerhill"). Mais leurs mères et moi, maladroitement, avons essayé de limiter les dégâts, ne serait-ce que de les faire vivre - en société - selon d'autres critères, plus libertaires. Et je constate que, maintenant, les parents de mes petits-fils sont bien moins maladroits que nous... et cela promet de futurs têtes bien plus libres!
    Je ne peux ni veux généraliser cet exemple, même si je sais qu'il n'est pas exceptionnel (cf. la génération de "Mai 68"...).
    Je sais aussi qu'il y a de terribles régressions ou menaces de régressions : par exemple celle de céder aux critères de PISA, c.a.d du FRiC-System. Autrement dit, "la lutte continue" et "là où la menace croît, croît la force, le courage de l'espoir!" Avanti...

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  5. petite rectif : le classement c'est sur 85 pays. On ne sait pas ce que sont devenus les autres !

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    1. Merci de la précision, c'est corrigé. Pourtant il m'avait semblé que le nombre était plus important...

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  6. PS : on crache aussi avec toi sur cette pierre tombale. On compte en reparler vite fait (c'est tout ce qu'il mérite) de ce sale type d'Aussaresses dans un prochain article.

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  7. Pour le coup me v'la cité dans les petits cailloux. Déjà que ce matin j'étais dans le brouillard... Pour le reste, je suis du voyage pour aller vomir sur la dépouille de cette raclure.

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    1. Cité avec plaisir. Ceci étant dit sans flagornerie.

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