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jeudi 4 septembre 2025

La bernique, c'est du coriace !

Pixabay
Démission. Destitution. Motions. Manifestations. On oublie.
Il va falloir trouver autre chose pour déloger la mérule. Nous avons affaire à du coriace. C’est de la bernique, parole de druide ! Aussi dure à cuisiner qu’à extraire de son habitat, la bestiole est résistante. Solidement ancrée à la roche par sa ventouse, elle oppose une résistance farouche lorsqu'elle se sent menacée. Il faut agir par surprise. Les initiés de sa cueillette utilisent un Opinel bien affûté, glissant la lame sous la coquille avec un mouvement vif pour l’extraire avant qu’elle n’ait le temps de renforcer son adhérence. 
La dissolution de l'Assemblée nationale, prérogative de Tonton Macoute, est une nouvelle fois dans l’air du temps. Exit le Mérou. Direction le Béarn. Goguenards, certains chanteront : « On aura eu ta Pau ! ». Bagatelle pour celui qui aura atteint l’apogée de son incompétence et donc, son but suprême. 
Avant même qu’on annonce, la dissolution, on parle déjà de son successeur, un certain Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste. Il faut bien que ça salive dans les chaumières !
Mais on se calme ! Nous n’en sommes pas là. Avant, il faut passer la mobilisation nationale du 10 septembre. Tremblez, suppôts de l’oligarchie, demain, on rase gratis !
Après consultation du Mérou et du Sénat par le Président, selon le protocole constitutionnel, en conclusion des conciliabules, publication du décret de dissolution. Y a du chômage en l’air chez les aigrefins de l’Assemblée !
Quand on pense qu’ils veulent être pris au sérieux ! 
Brève période électorale. Confrontations médiatiques orchestrées entre adversaires politiques complices faisant semblant de se haïr. Le suspense est à son comble, pendant que le public se gave de pop-corn !
Reconduction prévisible des forces politiques dominantes, le groin dans l’auge ! Qui ne danse pas… On connaît la suite. Nomination d'un Premier ministre, le temps passe et vu le merdier, les candidats ne font pas la queue au guichet. Guichet qui, par l’ampleur de la casse et de la crise à gérer, les postulants ne sont pas légion. Qui donc pour saisir la patate chaude, hormis l’alter ego du Mérou ?
Je nous l’accorde, les postulants ne manquent pas dans le panel !
Quoi qu’il en soit, si élections anticipées, la logique veut que l’heureux élu soit issu de la coalition victorieuse, suivant la tradition, bien qu'elle ne soit pas obligatoirement respectée. Or, vu la chute du PS dans l’opinion, on voit mal comment il obtiendrait une majorité électorale sans une aide tombée du ciel !
Si passage en force de l’exécutif, on criera au scandale, au coup d’État, mais personne n’ira jusqu’ voter la moindre motion de censure, le cas échéant ! S'ensuivra — ça oui ! —  des polémiques inévitables sur la légitimité du processus électoral. Parfaitement orchestrées ! 
Pendant ce temps, comme dit la chanson : « Les jours passent/Certains volent/D’autres traînent et se désolent/De n’avoir plus rien à offrir. » 
Et de quoi le Président a-t-il le plus besoin ? De temps ! Jusqu’au terme de la mission accomplie : foutre définitivement en l’air le pays ! 

Sous l’Casque d’Erby 


jeudi 3 janvier 2019

Chiche Manu, que tu démissionnes !

ERBY
Les boursicoteurs du monde s’en réjouissent : Bolsonaro est intronisé président du Brésil ! Est-ce le retour des bataillons de la mort qui rendrait les marchés aussi gais ? Dresser le pays à la place de le redresser ?
Parmi les ministres chanceux, outre des personnalités sans aucune « expérience de la vie politique », le chef s’est servi chez les galonnés, puisqu’il a recruté sept militaires à la retraite pour étoffer son ensemble vocal. Après la samba, place au trique-trique-aïe-aïe-aïe !
Les cœurs cessent de battre, les cerveaux s’éteignent, la bourse palpite !
De ce côté-ci de la mer, en Hexagonie, notre Président Macron bataille fermement avec la syntaxe pour finir la bafouille qu’il a promis aux français à l’occasion des vœux de fin d'année.
A l'heure actuelle, il s’interroge :
Comment s’y prendre pour leur dire de se calmer ? De quitter ces gilets jaunes qui sont à l'élégance ce qu'un missile tomahawk est à la permaculture ! Que s’ils continuent à s’énerver de la sorte ils vont finir par me faire alunir sur le côté caché de la lune, dans le cratère Von Kármán, comme les chinois l'ont fait, alors que les travaux de rénovation de l’Élysée viennent à peine de commencer !
Comment leur avouer, mon Dieu, que je ne suis qu’un gredin au service de la finance et des technocrates de L’Europe, embauché le temps d’une pige pour faire le comédien pendant qu'ils font leurs affaires en lousdoc aux Caïmans, au Panama, aux Philippines et ailleurs ?
Comment leur avouer que, malgré mon penchant pour la philo, je n’ai aucune notion sur la culture du pays que je gouverne, pas plus que sur son histoire, sur ses guerres, ses conquêtes et ses révolutions ? Comment leur dire que je ne suis qu’un larbin au service d’une caste ayant pour vocation d’éradiquer le surplus d'habitants de la planète, de ne garder que le minimum exploitable pour ses besoins, par la guerre, le complot, la décérébration collective, la manipulation, la violence et l’extermination de tout ce qui pourrait l’empêcher d’atteindre ses objectifs ?
Comment leur dire que j’ai été choisi pour mes talents de jeune comédien prometteur et non pour mes compétences politiques ?
Comment leur dire que je ne suis qu’un comédien qui s’est trompé de film ?...
T’inquiète, Manu, tout ça on le sait déjà. Ce qu’on attend, c’est ta lettre de démission !
Allez, un peu de courage, Manu ! 

Sous l'Casque d'Erby


jeudi 28 janvier 2016

Taubira et les minables, le grand navet !

Source
Les Copé, Raffarin, Hortefeux, Fillon, Bertrand et autres cannibales du FN, ainsi qu'une partie de son propre gouvernement, voulaient sa peau, ils l’ont eue ! Tous aujourd’hui s’en félicitent. Traîtres et criminels, main dans la main, dansent une ronde sinistre, célébrant la belle victoire ! Rien n’est rationnel dans la Terreur, sinon l’abomination qu’elle inspire. Tout pareil que pour l’esclavage : quelle que soit sa forme et le nom qu’on lui donne, cela reste toujours de l’esclavage !  
Nul ne sait si la démission de Christiane Taubira du gouvernement est une « bonne » ou une « mauvaise » nouvelle. D’un point de vue purement fonctionnel, son organisme a dû éprouver un certain soulagement, tant la frangine des îles l’aura secoué dans tous les sens pour se persuader qu’elle faisait encore partie d’un gouvernement de gauche, défendant les valeurs d’un humanisme volontaire. La belle chimère !
La démission de la ministre de la Justice à peine remise au président, aussitôt acceptée, que le nom de Jean-Jacques Urvoas pour lui succéder flanquait sévère la chtouille aux partisans d’un internet libre et d’une liberté publique laissée à la volonté d’un pouvoir qui n’en veut pas.
Mauvaise nouvelle donc. On connaît la bête. Le gars Urvoas n’est pas du genre à rire avec la sécurité et le renseignement, c’est son dada ! Il milite pour le verrouillage des libertés comme on pratique la tonte des brebis avant transhumance, ou comme on biffe des tablettes un droit fondamental, sans plus de scrupule. Il se dit militant PS, il a la carte, mais il aurait pu être tout aussi à l’aise dans n’importe quel parti à visée dictatoriale, en Espagne, en Grèce ou dans n’importe quelle autre région du monde.
Animal poïkilotherme du signe de la Vierge, né à Brest, il est de l’espèce qui fait froid dans le dos : reptation sinueuse et morsure mortelle. Ce n’est pas pour rien qu’il convoitait le ministère de l’Intérieur, rêvant de faire fusionner la Justice et la Police en une seule et unique Grande Maison ! Il est grand ami du Premier ministre Manolo de la Guardia Civil, avec qui monsieur a plus d’un point commun. Le genre à vous faire passer la guillotine pour le guichet de la sécurité sociale avant que vous ne retrouviez votre tête parmi un tas d’autres formant un tumulus dans les grands cimetières sous la lune !
François Hollande a peut-être rêvé la démocratie mais oublié l’interrupteur pour faire la lumière. Nous voilà (avec ou sans Maréchal) dans le noir, si je puis dire !

Sous l'casque d'Erby


vendredi 21 août 2015

Grèce : Alexis Tsipras démissionne. Pour mieux rebondir ?...

Source images
C’est l’été. La vie offre un répit à ceux qui en ont besoin, pour penser qu’il faut cesser de penser, si tant est que le fait de penser représente un quelconque intérêt pour qui cherche un peu d'apaisement…
C’est le temps de la pause et des plaisirs insouciants de l’amok. On s’octroie le peu que l’on nous donne bien sagement, en famille, entre amis, au milieu de la foule ou isolés. Mais rien en ce monde n’est aussi simple que cela. Les coups tordus fomentés dans les usines de l’horreur arrivent comme un soudain orage d’été en toute saison, parce que comme on le dit et on le répète, les salauds ont le pouvoir de vie et de mort sur toute chose en cette misérable planète qui pleure plus qu’elle ne doit rire.
C’est ce jeudi 20 août qu’en Grèce Alexis Tsipras est apparu dans le poste, la mine déconfite, pour annoncer sa démission du gouvernement et la tenue d’élections législatives anticipées. C’est à peine si la nouvelle a provoqué le début d’un remous au large de Santorin. Ceux qui, là-bas ou par ici, le savaient ou s’en doutaient, ont claironné qu’ils le savaient, qu’ils s’en doutaient, que tout cela était programmé. Désormais, dégagé de l’obligation de réserve que la fonction confère, monsieur Tsipras va pouvoir, à l’instar de son ami Yánis Varoufákis, s’isoler pour rédiger un ouvrage de référence sur les « Mille et une façons de cuisiner les couleuvres » pour une dégustation optimale...
Le plus probable étant, comme l’insinuent déjà les mauvaises langues, qu’il « profite » que sa cote de popularité n’est pas encore trop écornée pour revenir, tel le Phénix, en coupant l’herbage sous les pieds aux partisans du non, de plus en plus nombreux au sein de sa propre plateforme et enfoncer avec une vigueur retrouvée le clou de l'austérité.. Misère !
Maintenant que le fruit est bon pour la cueillette – l’été étant la période idéale – il va s’agir de trouver le bon créneau pour la distribution en organisant une campagne de pénurie, même si la récolte est abondante, afin de faire grimper les prix. D’ores et déjà on nous présente des consommateurs très mécontents, prêts à voter pour les néonazis de Aube Dorée, par « désespoir »,  par « rétorsion », ou par « dégoût de la politique », tout simplement, ce qui a toujours fait partie de la stratégie mise en œuvre par la Troïka pour solde de tous comptes !

Sous l'casque d'Erby