dimanche 2 mars 2025

Bientôt le printemps. Ménage !

Une période de stress extrême succède à une période de stress extrême. Cela ne correspond pas au cycle naturel de l’alternance qui veut qu’une période agitée soit suivie d’une période plus clémente. Sans que cela soit toujours perceptible, dans la mesure où tout est apparence et trompe-l’œil. Et qui dit trompe-l’œil, dit cachotterie. Sachant que dans le mot cachotterie, on y trouve cachot ! La belle prison que voilà ! Puis, qui nous dit que ces choses que nous touchons, ces sentiments que nous éprouvons et  partageons, sont bien réels ?
Et si je nous disais que Donald Trump n’est pas Donald Trump ? Que Poutine n’est pas Poutine et que Zelensky est la réincarnation de Zarathoustra, prophète de l'Antiquité, cornaqué par Nietzsche, déguisé en tonton Picsou, téléporté par des forces invisibles jusqu’à notre siècle pour créer le doute et semer le chaos ? Si, dans la foulée, j’affirmais que cela est une fabrication hollywoodienne, comme celle de Stanley Kubrick  filmant les faux atterrissages sur la Lune pour le compte de la NASA, que diriez-vous ? Que ces films n’ont jamais été diffusés dans les salles obscures et que par conséquent cela ne peut être, puisque même le 20 heures n'a pipé mot !
La chose paraît folle, certes, mais non dépourvue de cette crédibilité qui fait qu’un grand événement le devient dès lors qu’on lui donne l’audience nécessaire.
Prenons la politique. Une béance. Un véritable trou noir, comme celui qui intrigue les astronomes depuis avant leur naissance. Tout le monde sait, ou ne sait pas, que la vérité n’a rien à faire dans un registre dans lequel la transparence est plus opaque que l'objet céleste compact, empêchant toute forme ou rayonnement de s’en échapper. Se référer à une affaire politique en disant qu’elle « met en lumière » est une chose, on ne peut plus noire !
Ainsi donc, quand un « spécialiste » du rien — autrement dit, nous tous — vous dit ceci ou affirme péremptoirement cela, la carence est infinie et l’engloutissement total. Le débat politique, démocratique et psychotique en est la démonstration frappante. Quand on déclare, le cœur sur la table, que « ceci est la vérité », n’hésitez pas à envisager le contraire. Vous serez peut-être en mesure de dire que, peut-être, et même sûrement, on vous fourgue un rossignol !
Dans le monde interlope des monte-en-l'air, le rossignol n’est pas ce volatile au chant récréatif que les esprits romantiques magnifient dans leur entame amoureuse, mais un instrument servant à crocheter les serrures. Ce qui, d’une certaine manière, ouvre bien des portes ! Un rossignol est aussi désigné comme un objet « démodé, sans valeur, vendu en solde » dans des foires à la brocante.
Je ne sais qu’une chose à l’approche de ce printemps dont je sens les premiers frémissements  : dans ce monde si complexe, le chemin le plus direct est la ligne courbe. Qui dit courbe, pense aussitôt à fourbe. Et si, à la sortie de cette courbe en épingle à cheveux, une autre et une suivante nous poussait vers cet infini inatteignable que nous entretenons malgré nous : une succession de virages inventés pour nous donner le vertige et nous faire perdre les pédales ?
Inextirpable à jamais, le mensonge s’accroche à la politique comme la bernique adhère à la roche.
Ce n’est pas parce qu’on s’en éloigne que la politique nous épargne. La politique, c'est la mort des tissus vivants ! Demandons aux euro-mondialistes va-t-en-guerre ce qu'il en est !

Sous l’Casque d’Erby 



5 commentaires:

  1. Le bonjour aux Dames et aux gens qui passent. Chronique légère en ce dimanche qui vaut ce que nous en ferons. La bonne lecture.

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  2. On pourrait dire çà aussi nous :-)) ...“Nos plaies ouvertes saignent parce que les gens voient qu’un tas de connards à qui ils ne confieraient même pas un stand de hot-dogs dirigent leurs vies”. — Tim Willocks
    Oma

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    1. Bonjour Oma. Une pensée aussi vraie que cruelle. Ce monde est en reconstruction, avec, à sa tête, des gangs qui savent ce qu’ils veulent et des incapables qui ne sont là que pour profiter du banquet. Après eux, le déluge. On dit et on répète que l’avenir, c’est nous. Qui, nous ? ! Je ne vois que très peu de NOUS tenter de tenir la barre en pleine tempête pour redresser un navire en perdition. Végéter et espérer, au jour le jour, semble être la chose à laquelle nous puissions nous accrocher. Les choses bougent cependant et la vermine, même si salement touchée, a encore un pouvoir de nuisance conséquent. Nous avons encore le cœur assez bien accroché pour surmonter tout ce qui arrive. Ne dit-on pas que l’humain s’adapte et résiste à tout ? Haut les cœurs ! La Bise.

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  3. Mais pour demain, Trump annonce un grand soir : il se lâchera, des révélations à venir ? ;-) Çà risque de nous offrir quelques mns sympas ... Ah pourvu que çà secoue fort !

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    1. Le Bonjour. Des choses extraordinaires arrivent. Des choses que les complotistes savaient ou subodoraient. Que l’on dénonce devant une opinion totalement incrédule, pour ne pas dire atone. Exemple, les vaccins, aujourd’hui retirés du circuit, effets secondaire et mort garantis, sujet clivant s’il en est. Mais pas que cela. Des tas d’autres choses aussi graves, comme la guerre en Ukraine : des milliards qui disparaissent de nos caisses pour creuser des trous béants dans les économies nationales. Des morts à la pelle qu’on cherche à multiplier pour le bonheur des lobbys… Et des crétins qui veulent la continuer, par connerie ou par intérêt, avec des mots d’ordre rédigés dans les sièges des multinationales ! Je ne sais pas ce qu’il faut pour que certains ouvrent une paupière, mais une chose est sûre : s’ils ne le font pas, nous passerons tous à la caisse ! Ce qui est déjà hélas le cas. La bonne journée.

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