dimanche 15 septembre 2024

Est-ce si difficile de devenir humains ?

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Il faut s’y faire. Je ne dis pas se résigner. La guerre est le seul moyen que les hommes ont trouvé, depuis qu’ils sont venus au monde, pour tailler la bavette sur des monceaux de cadavres, comme on prend un thé à la menthe à l'ombre d'un baobab.
Bien qu’il existe d'autres moyens de converser, l’homme n’a trouvé que celui-là pour apprendre à parler. Et cela, je le crains, ne prendra fin qu’avec sa disparition.
Quitter l’Europe ou tourner le dos à l’Union européenne ? La réponse se trouve dans la question.
Quitter notre bout de terre est faisable. Un avion, un bateau, une voiture, un train, et même à pied ! Les moyens ne manquent pas. Mais quitter son « chez-soi » par obligation, par soumission, c’est renier ce que nous sommes au nom de l’intérêt supérieur d’un pouvoir politique étranger. Je veux parler de la « grande » Amérique, dont l’emprise sur les peuples montre des signes de faiblesse indéniables. Sans dire qu'elle est au bout du rouleau, on ne peut pas passer sous silence son état de santé.
D’autres forces, ayant eu à subir la violence d'un règne sans partage, se conjuguent pour mettre fin à une domination outrageante reposant sur des fausses doctrines, la démocratie faisant partie de ces illusions ! J’ignore quelles sont les véritables intentions des nouvelles puissances, une fois la victoire acquise, ni quel sera le modèle de régime qui se s'imposera pour un renouveau de la gouvernance, mais une chose est sûre : un nouvel empire est en train de naître.
Je suppose que, comme toute nouvelle puissance, elles sera soumise à des pressions et reprendront, comme celles qu’on vient de chasser, des schémas de gouvernance similaires. Car ce qui nuit n’est pas la gouvernance en soi, mais le pouvoir et la tentation de son abus !
La disparition de l’Amérique en tant que puissance dominatrice est quasiment actée. Ceux qui pensent que c’est aller vite en besogne n’ont qu’à jeter un regard rapide sur l’histoire.  On découvrira sans surprise que ce fut le cas pour toutes les puissances depuis que l’homme a foulé cette terre, croyant et entretenant l’idée d'un statut éternel. C'est ce qui arrive quand on vend son âme au diable. On grille les dernières cellules vivantes de l'organisme au profit d'une mégalomanie psychopathe.
Les États-Unis sont comme ces personnes sur le point de se noyer que vous tentez de sauver en vous jetant à l’eau et qui vous entraînent par le fond. L’Amérique ne peut survivre à son chaos qu’en entraînant l’Europe dans son naufrage.
Allons-nous accepter l'idée du suicide vers lequel nous pousse une classe politique corrompue, ne possédant d’autre pouvoir qu’un ordre de mission délivré par le maître, sans piper mot ?
J’accepte l’excuse du conditionnement par l’éducation et la culture des sociétés modernes, instillées dès la naissance. Mais accepter notre disparition comme une fatalité historique pour le seul bien-être d'une minorité de malades, de pervers, de pédophiles, de satanistes et des criminels en tout genre, c’est tout bonnement inacceptable ! 
Est-ce si difficile que de devenir humains ? 

Sous l’Casque d’Erby 



lundi 9 septembre 2024

Ce monde nouveau qui tarde à venir

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Un château de cartes est une structure qui n’a pas besoin d’un séisme de grande magnitude pour s’effondrer. Ni d’une grosse tempête pour tout balayer. Une simple pichenette, un petit geste maladroit, un soupir non contrôlé, suffit à envoyer valser une architecture ayant demandé des milliers d’heures de patience, d’adresse et de travail.
C’est un peu cela qui est en train de se produire avec nos sociétés, notre histoire, nos cultures. Tout est en train de se diluer dans le délire paranoïaque de dirigeants à qui les peuples ont fait confiance et qui n’ont d’autre objectif que de les réduire en cendre pour le compte d’une minorité diabolique.
Ce monde est bel et bien en guerre, cela ne date pas d’aujourd’hui. Une guerre sans pitié ni règle morale entre deux façons de le gouverner. Ceux qui jusqu’à présent ont la main semblent avoir du mal à garder le contrôle et pour tout dire à l'y perdre. Combien de temps encore avant qu’ils ne lâchent prise ? Nul ne le sait, parmi la nuée de stratèges des renseignements et des spécialistes de la « chose », mais une chose est claire : ça va encore monter de plusieurs crans et les victimes seront s'amoncèleront encore et encore.
Chaque image diffusée sur l’horreur perpétrée par Israël dans la bande de Gaza est un coup de poignard porté par des mains criminelles au cœur de l’humanité. Chaque fois, je détourne le regard. Chaque fois, ma chair est marquée par une nouvelle lacération, chacune d’elles portant le sceau de la colère et de l’impuissance. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous faut faire profil bas sous peine d’être avili par la meute de chiens de garde dont les niches sont installées jusque dans nos palais !
La lentille d’aucun télescope, percevant jusqu’au plus infime détail à des distances colossales, ne sentira sous la carlingue l’odeur du soufre et du sang.  Ni celle qui émane de l’épiderme et se diffuse comme un brouillard sans fin : la peur et le désespoir.
Tout cela a lieu dans la plus totale insouciance, sur fond de cérémonies olympiques, de diverses élections, de débats politiques tronqués et d’antifascisme rance ! Les peuples ont-ils encore besoin d’autre chose que d’un smartphone, des logiciels expliquant le « bonheur d’être pucés » et les « bons plans » pour l’éclate ?
Soudain, je pense à l’Ukraine martyrisée, tombée entre les mains des mondialistes et des groupes de pression nazis, avec le concours des soldats de la presse dominante. Que serait-il advenu des populations du Donbass sans l’opération spéciale de la Russie ? Auraient-elles connu le même sort que nos frères palestiniens, au nom d’un peuple élu ou quelque chose dans ce goût-là ?
Les sociétés occidentales, prisonnières de l’État profond, sombrent dans le chaos et risquent de disparaître pour la survie l’empire américain. Il est écrit que sans la disparition de l’Europe, ou, ce qui revient au même, la soumission totale à sa volonté, sa mort est inéluctable.
Aujourd’hui, la notion du bien et du mal ne se mesure plus à être de gauche ou de droite. À ces petits débats qui ont jadis animé les amphithéâtres de nos facs et les cours de lycées. Ces concepts sont révolus depuis longtemps. Le vrai combat se situe désormais entre deux conceptions diamétralement opposées : peuple souverain (hors clivage) contre État profond !
En dehors, point de salut !

Sous l’Casque d’Erby 


lundi 2 septembre 2024

Un Premier ministre, pourquoi faire ?

Erby
L’un, Emmanuel Macron, tient à son coup d’État et à sa gouvernance version start-up, au service des multinationales et des banquiers. Les autres, la meute des « opposants politiques », dressée à vociférer,  comme on fait la claque dans une mauvaise pièce de théâtre, se contentant de ce rôle provisoire jusqu’au prochain tour de manège.
En réalité, dans le contexte sulfureux actuel, le confort consiste à tout faire pour ne pas hériter d’une gouvernance dont personne ne veut. Qui veut vraiment de la patate chaude dans la paume de sa main ? Qui, pour briser réellement la chaîne avec la mère maquerelle de l’UE, tirant profit du commerce de la chair ? Qui avec assez de courage pour tourner le dos à l’Empire américain et reconstruire le pays, à partir des lambeaux restants ? Personne.
Que fait-on alors en attendant le sursaut ? On raconte des histoires comme celle du loup à la veillée. Aucun membre de la meute n’ayant d’autre intérêt que le sien propre. On ne quitte pas une si bonne place pour aller jouer le « résistant » risquant de tout perdre pour des gens qui…
Comme la situation n’est pas assez urgente, en cette période de rentrée, les syndicats – divisés comme il se doit – ont décidé de se donner le temps pour « organiser une riposte » ad hoc ! Le temps de laisser le temps grignoter les menues intentions qui restent.
Dans ce tout habilement boutiqué, il ne reste plus rien où le « peuple », cette obscure entité bien réelle dont on parle comme d’un amas diffus, ne puisse s'accrocher à autre chose qu'à son téléphone portable, bientôt greffé aux esgourdes dès la naissance pour se donner l'air de quelqu'un d'important.
Le syndicalisme, lui aussi, s’est fondu dans la masse.
Deux camps supposés opposés se disputent l’exercice du pouvoir. Laissons de côté les extrêmes. Ils sont là pour se faire tricoter le poil. C’est la planète interdite. Ceux que ni droite ni gauche n’ont pas le droit de solliciter pour faire la différence dans le cadre d'une élection. Une « bonne cause » ne saurait se compromettre avec le diable, que diable !
Quand la droite tire sur la corde, la gauche couine et recouine, entraînant dans son sillage la très corvéable main d’œuvre des brigades bobos. Des écervelés pour qui barouf et formules à l’emporte-pièce font office de programme électoral et de manifeste philosophique.
La droite s’en va, justement déshonorée, et la gauche prend le siège encore chaud, pas pour arrêter le massacre, mais pour continuer le travail de destruction laissé en plan par les sortants !
Prétexte à son impuissance : « La droite a tellement mal fait les choses, qu’il est impossible de les réparer. » Alors, la gauche fait pire !
Les deux camps se frottant les mains par la réussite de ce merveilleux tour de passe-passe !
La nomination du prochain Premier ministre (on parle beaucoup de celui-ci) s’inscrit dans cette logique : faire croire qu’il existe deux camps retranchés se livrant une guerre sans merci. La réalité est autre : ces gens « respectables » ont conclu un pacte avec les globalistes pour qui la disparition de milliards d’êtres humains est une obsession. Le restant, profitant des « bonnes grâces » des seigneurs de la haute, arborera un QR code muni d’un explosif implanté dans l’occiput, qui explosera en cas de désobéissance grave, pour une robotisation express et une planète enfin débarrassée de ses scories !
Heureusement, les lignes bougent et les choses ne se présentent pas très bien pour ce pouvoir profond qui donne des signes conséquents d’affaiblissement. On parle même d’agonie, mais celui-ci ne disparaîtra pas sans des dégâts irréparables. 

Sous l’Casque d’Erby