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Je venais de quitter, trois jours plus tôt, le sud de l’Espagne où la température oscillait entre 18 et 20 °C. Beaucoup plus quand on croisait la Garde civile.
À l’époque, on parlait une langue saine. On parlait de froid et d’hiver rigoureux. On se battait avec des pulls, des manteaux, des écharpes, des bonnets, des gants, le chauffage au charbon et de la solidarité. L’abbé Pierre était à l’ouvrage depuis le terrible hiver de 1957 !
Le climato-hystéro à grosse tête et petit corps, ou la bimbo passée au bistouri, véritable machine à décerveler sévissant sur les ondes, n’était pas né, et le monde vivait la fin des trente glorieuses, sans hululer à la mort parce que le thermomètre plongeait en dessous de zéro degré !
Une époque où l’héritage du CNR (Conseil National de la Résistance) avait donné sens à la vie en société. Période de prospérité marquée par le « consensus social », droite gaulliste et gauche communiste surmontant leurs différends pour le bien de la nation.
La nationalisation de l’énergie, des usines Renault, les assurances, les banques et la Sécurité sociale donnait à la France un visage civilisé et aux habitants un bonheur mérité, que le monde nous enviait.
Une situation que l’oligarchie ne pouvait souffrir et allait tout faire pour y mettre fin. La France, telle que l’histoire l’avait façonnée, allait connaître un sort funeste dont nous voyons aujourd’hui les ruines !
« Sous les pavés, la plage », fut l’illusion conceptuelle et ce fut le début de la fin. Ce que nous pensions atteindre d’un geste simple ne fut qu’une lente et inexorable descente aux enfers, orchestrée par des redoutables marionnettistes !
Tout l’édifice s'est fracassé sous l'onde de choc de mai 68 et l’attaque violente menée par les banques privées. Dès lors, elle fut privée de son autonomie politique et financière, avec la chute orchestrée du général de Gaulle, sous prétexte de « révolution culturelle ».
Il fallait que la France quitte son rôle de « troisième voie », qu’elle a si bien tenu pendant la guerre froide, servant d’intermédiaire quand la tension montait entre l’Union soviétique et les États-Unis.
Il fallait qu’elle rentre dans le rang et devienne une puissance vassale sous la botte américaine. Et pour cela, qui de mieux que Georges Pompidou, employé de la Banque Rothschild ? Félon parmi les félons !
Presque soixante ans plus tard, L’Union européenne, contrôlée par le pouvoir profond et toute sorte de bestioles malfaisantes, enfonce le clou, vidant l’ensemble des nations qui la composent de leur substance pour créer un ensemble hybride dépourvu d’identité.
Et qui trouvons-nous à la tête de la France ? Emmanuel Macron, un employé de la Banque Rothschild !
Si nous ne mettons pas fin à l’Union Européenne et à son état profond, c’est elle qui effacera nos vies et notre histoire.
Sous l'Casque d'Erby
Le bonjour. Légère insomnie. Temps sec pour le moment chez les druides. Marre de la pluie. La bonne journée.
RépondreSupprimerSalut Rodo !
RépondreSupprimerComme c'est bizarre ! En décembre 1967, vers le 15, j'étais moi aussi à Paris via la gare d'Austerlitz, avec la classe de Psycho de l'université de Poitiers. J'avais entre autres visité à cette occasion-là le centre de recrutement de l'Ile Seguin, mais aussi le siège d'IBM-France, et nous avions eu une allocution du Professeur Zazzo à l'hôpital Henri Rousselle, une annexe de Sainte-Anne (c'est là qu'on traitait les cas psychiatriques les plus douloureux). C'est aussi là que, profitant d'une matinée libre, j'avais pu assister à l'une des toutes premières projection sur écran géant du Playtime de Jacques Tati, à l'Empire.
Pour le temps, c'est sec, mais pour le moment les nuages ne sont pas encore dissipés. Ce qu'on appelle par ici "le temps de marée", et qui doit correspondre ailleurs aux "entrées maritimes". Demain, normalement les températures seront négatives. C'est l'hiver quoi, n'en déplaise au "réchauffement climatique".
Bonjour Jean-Claude. Temps d’intégration compliqué, à cause de la langue. Temps de mutisme pour moi qui aime tant parler. Temps de honte aussi, car quand je prononçais un mot assimilé, je craignais de mal le prononcer, ce qui était souvent le cas. Il m'a fallu des années avant de surmonter ce maudit complexe. Aujourd’hui, j’ai toujours cet accent rocailleux, mais ne suis pas mécontent du chemin parcouru. Je ne remercierai jamais assez la France de m’avoir permis (aider) à devenir ce que je suis. La bonne journée.
SupprimerC'était autrement plus simple de savoir dans quel tiroir on pourrait aller se réchauffer auprès des siens… là, de quel côté çà penche…on ne s'y retrouve plus !
RépondreSupprimerAvec cet article fort heureusement gardé, ( le site n'existe plus ! ) déjà, bien avant 1968 comme tu le rappelles : Les Américains « s’arrogeaient des droits exorbitants »
http://2ccr.unblog.fr/2014/10/11/quand-les-americains-voulaient-gouverner-la-france/
QUAND LES AMÉRICAINS VOULAIENT GOUVERNER LA FRANCE déplacement des troupes françaises, contrôle et commandement des ports, aérodromes, fortifications, arsenaux, télécommunications, marine marchande ; liberté de réquisitions ; exemption fiscale ; droit d’exterritorialité ; « administration des zones militaires fixées par eux » ; certaines activités seraient confiées à des « commissions mixtes » (maintien de l’ordre, administration courante, économie et censure).
Les américains…heu...: "Le jour n’est pas éloigné où toutes les richesses, tous les trésors de la terre deviendront la propriété des enfants d’Israël. "
A. Cremieux, fondateur de l' Alliance Israelite Universelle, Le Manifeste de 1869, publiée :
The Morning Post, September 6, 1920.
Ben oui, leur même engluante félonie en projet...
Oma
Le bonjour Oma. Putain de tragédie humaine ! Impossible de s’en défaire. Quand on croit en être débarrassé côté porte, ça brise les vitres de la fenêtre et prend ses aises dans la chambre à coucher. C’est le viol permanent des consciences, en travaillant le sentiment de culpabilité avec l’art consommé de la manipulation. L’horreur est absolue ! La Bise.
SupprimerSuperbe texte qui me rappelle de bons et mauvais souvenirs. Avoir vécu cela et en arriver où nous sommes, c'est à en pleurer !..... Merde !!!! Où j'ai planqué mes tire-jus !???
RépondreSupprimerBonjour René. Sans être passéistes, on peut regretter un temps hélas révolu. Et les temps qui viennent ne me rassurent pas du tout. Peut-être que je me trompe, mais… Le meilleur à toi et la Bise à Juju.
Supprimer>>> M'étonnerait que tu te trompes ! Je suis suis la même ligne que toi....Amitiés chaleureuses ! Je crois que vous allez en avoir besoin dans nord si je m'en réfère à mes lectures du moment !... ;-)
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