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N’importe qui (sauf...) pourvu d’un brin de bon sens comprend qu’au 19ᵉ 49-3 utilisé par la Macronie, sans la moindre motion de censure de la part des « opposants », quelque chose dysfonctionne gravement au pays de la République des « Lumières » !
Les petits soldats de l’Empire et autres manipulés, idiots utiles, colporteurs de pensée unique et du cirage de pompe, sont là pour faire diversion, criant au loup, passant sous silence qu’à l’instar du chien des Baskerville, la « créature » n’est qu’un leurre, puisque sous la luminescence de la défroque se cache une pauvre bête dressée et volontairement affamée. Qu’importe l’imposture, car le piège fonctionne chaque fois.
Pendant que l’arabe et le noir se farcissent du « sale » blanc et le sioniste éradique du gazaoui, le « militant-justicier », nourri à la bêtise la plus crasse, brandit le péril brun, sans pousser plus loin son degré d’évolution. Sans chercher à comprendre pourquoi cette Europe tant vantée comme le symbole de la paix et de l’harmonie entre les peuples ne génère que la guerre, le chaos et la violence entre citoyens, d’où émerge déjà le monolithe de l’État totalitaire annoncé de longue date, effaçant d’un trait brutal l’idée d’État-nation et d’un monde multipolaire.
Qu’un noir ou un Arabe viennent à être molestés pour une infraction commise ou un meurtre « déguisé » et c’est tout un pan de la société qui se lève comme un seul homme pour brûler le drapeau national dans les rues, crier aux violences policières et cracher une haine irraisonnée sur le pays qui accueille et nourrit. À aucun moment, on ne lève le regard vers les véritables responsables de ce chaos qui conduit vers une guerre civile et à la fin des temps civilisés.
À ce stade, aucun 49-3 de la part du gouvernement pour éloigner le danger et remettre un tant soit peu les pendules à l’heure !
Ce n’est pas parce que quelques exaltés rêvant de croix gammées et de pas de l’oie s’exhibent avec des airs de matamores, en réponse à des agressions répétées, que cela doit nous faire oublier que Zelensky et les nazis des bataillons Azov en Ukraine, ont été soutenus et armés par Washington et l’Union européenne.
En des temps pas si lointains, le grand écrivain et humaniste Stefan Zweig rêvait d’une Europe débarrassée de ses démons. Une Europe tournée vers la culture et la grandeur de son humanisme. Un continent qui « montrerait, non le mal qu’un peuple a fait à un autre, mais ce qu’il lui doit ». Une histoire de « transferts culturels » où chacun met sur la table sa partie saine.
Déçu et atterré par la victoire des nazis et l’horreur de la Seconde guerre mondiale, épuisé et ayant perdu espoir en un monde meilleur, il se donna la mort au Brésil, en 1942, en compagnie de sa compagne qui refusa de lui survivre.
S’il revenait aujourd’hui, quelle ne serait son horreur de voir les héritiers de ces nazis qu’il a tant combattus, portant un faux costume « démocratique », entraînant le monde vers le destin que leurs ancêtres avaient tracé avant eux.
Lui, le juif autrichien, qu’aurait-il pensé de ses frères d’Israël, martyrisant et tuant massivement les Palestiniens en leur volant la terre ?
À tous les coups, nous assisterions à son second suicide !
Voilà notre réalité : Un monde qui nous échappe par la faute d’escrocs, de lâches, de criminels et par notre propre irresponsabilité !
Sous l'Casque d'Erby
Le bonjour, les amis. Franchement pas le peps. Mais, quand faut y aller, faut y aller. Le bon tout à tous.
RépondreSupprimerSalut Rodo.... ouf, ici près de l'océan il fait moins deux, comme l'horloge de l'Apocalypse, en somme ! Bien plus près du Grand Néant que le premier août 1914, quand mon grand-père était déjà sur la ligne de front AVANT la déclaration de guerre (il était alors en train de "faire son temps" de trois ans, dans un village de la Meuse qui abritait – la maison existe toujours– le pied-à-terre personnel du président de la République de l'époque, un certain Poincaré auquel un matin mon aïeul alors de garde devant la caserne avait présenté les armes : amusant, le président se promenait SEUL, et non accompagné de l'élite des CRS bardés de protections).
RépondreSupprimerhttps://i53.servimg.com/u/f53/11/40/28/12/sampig10.jpg
Plus de cent ans, et si les simples citoyens, dans leur majorité, n'ont toujours pas compris, les Zélites Zotoproclamées sont devenues bien plus vicieuses, tout en perdant le peu de sagesse qu'elles pouvaient avoir : Talleyrand et Metternich sont bien loin !
Quand on pense qu'aujourd'hui comme le souligne souvent Philippe Grasset de Dedefensa, l'un des modèles des décideurs de l'OXYDANT est un certain LeMay, le "génial" inventeur des tapis de bombes.....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Curtis_LeMay
Salut Jean-Claude. Froid et humide par ici aussi. Un temps de marmotte. Pourtant, vu l'état de mon jardin, après la tempête de début novembre, il faut que je me bouge pour envoyer un chargement de végétaux à la déchetterie. Même si je n'ai pas trop le droit d'y toucher avant le passage des expert d'ici à trois semaines, on ne peut vivre comme ça. Par précaution nous avons pris des photos et fait une vidéo pour preuves... Mais, avec les assureurs... La bonne journée à toi et à tes héritiers.
SupprimerPlaisir égal à te lire en te trouvant ici chaque fois ! Bon dimanche ...
SupprimerOma
"Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
RépondreSupprimerC’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, floué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République ! "
Rien n'a changé Pierre-Joseph, comme Stéphan SWEIG, tu serais transi de sidération ... Il ne saurait
être mieux brassé qu'ici les mots pour la décrire cette houle du désespoir...
PIERRE-JOSEPH PROUDHON 1851
Oma
Bonjour Oma. Temps incroyable. À regarder les gens dans la rue, faisant leurs courses dans les grandes surfaces, observant vite fait, cela donne l’impression que « tout va bien », y compris pour moi. Pourtant, tout ne va pas bien. Du tout ! Il m’arrive de commenter à voix haute la flambée des prix devant un rayon, soulignant si tel produit ne vient pas d’Ukraine (tout de même !) pour justifier une telle augmentation et je constate que les gens me regardent bizarrement. Comme si j’étais un grain de sable dans la machine à consommer ! Bizarre, non ? J’aime cette citation de P.-J. Prud’hon que tu ramènes et qui ne date pas de la veille, ce qui prouve qu’entre son époque et la nôtre, ben, mon cochon, les choses ont peu évolué. Comme si, en augmentant le degré d’éducation et de « confort », cela entravait l’humain dans son évolution vers un monde meilleur. Triste paradoxe !
RépondreSupprimerFreud disait que "l'animal humain" était loin d'être "fini" et qu'il lui faudrait sans doute de nombreuses années de "mûrissement" pour qu'il espère atteindre enfin son "meilleur" !
RépondreSupprimerJ'apprends (de bons replays FRANCE-CULTURE !) cette nuit que des milliards de connection possibles dans notre cerveau, que le magique, le bô, le bon, le bien sont en fait "l'accident" (!) et que le banal, le moche, le sinistre, le "beurk" , bref tout ce qui alimente davantage notre quotidien, c'est le presque normal !
Je ne connaissais pas ce chercheur plein d'humour qui s'en est allé *** (18/10/2023 ), mais quel plaisir j'ai eu à l'écouter et je pense me procurer son livre paru en 2013. Il disait : « De la folie, il en faut pour être chercheur ... Jean-Claude Weill, un brillant chercheur qui disait combien est entravée la recherche lorsque qu'elle est originale et nait de l'intuition... Il y a d'abord les "contraintes" afin de glaner reconnaissance et crédits !
"Éloge de l’imprévu. Histoires d’un drôle de chercheur" (Belin Éducation, 176 pages, 19,90 euros
https://www.humanite.fr/sciences/biologie/jean-claude-weill-de-la-folie-il-en-faut-pour-etre-chercheur
Oma
Merci Oma pour ce lien vers cet « Éloge de l’imprévu » de Jean-Claude Weill dont j’ignore tout. Tout comme j’ignore les antennes de France Culture ou n’importe quel autre moyen de communication inféodé. Ce qui est une erreur, je l’admets. Je ne sais plus qui disait que pour mieux combattre son adversaire, il faut bien le connaître et il avait raison. Mais l’intox des médias a atteint un tel degré que je ne me résous pas à tourner le bouton dans le « bon » sens. À propos de Freud, Stéfan Zweig était grand ami et grand admirateur. Certaines de ses œuvres étaient imprégnées des travaux et des « découvertes » du psychanalyste et ami. Il ignorait alors que le père Sigmund, malgré un talent propre, n’était pas très, très clair sur les « emprunts » qu’il faisait à des collègues dont les travaux étaient proches des siens, oubliant de les citer le moment venu… Michel Onfray le démontre très bien dans « Le crépuscule d’une idole ». Une charge qui avait fait grincer des dents plus d’un ponte…
SupprimerMais je reviens à nos moutons et à Jean-Claude Weill : je vais essayer de me procurer son ouvrage dont la « légèreté » du sujet m’attire. La Bise.
Salut Rod, Je vais le commander ce livre, alors attends ;-) ... Les replays de France-Culture m'ont parfois fait découvrir, apprendre, revisiter des docs +++...Parce que la nuit, ces retransmissions (sans pub !) aident parfois à glisser tout doux dans le sommeil l'insomniaque que je suis depuis toujours...
RépondreSupprimerSi tu as "Le crépuscule d’une idole "......alors emmène le stp lorsque tu viens ! :-) ....bizzz
Oma
Hélas, ma chère Oma, cela ne sera pas possible. Par deux fois, nous l’avons prêté, par deux fois il n’est pas revenu. La première, ce fut l’édition d’origine, la seconde, une édition en livre de poche... A croire que les emprunteurs ont trouvé le sujet très à leur goût. En ce qui me concerne, la mise au sol de la statue du Pape de la psy, m’avait bien plu. Même si par la suite, le travail et « l’engagement politique » de Michel Onfray m’ont déçu. Désolé. La Bise.
Supprimer"En ce qui me concerne, la mise au sol de la statue du Pape de la psy, m’avait bien plu. Même si par la suite, le travail et « l’engagement politique » de Michel Onfray m’ont déçu".
RépondreSupprimerJe reprends tes mots avec lesquels je suis bien d'accord ! De Freud, déjà une image ternie, de Onfray l'estime première vite en dégringolade ces derniers temps...Aussi, j'étais curieuse de voir plus précisément certaines anecdotes ;-).. A bientôt amigo !
Oma