mercredi 27 avril 2022

Doit-on plaindre les Français ?

M art' IN
La réélection de Manu McKinsey déclenche dépit et impuissance chez ceux qui savaient à quoi s’en tenir en cas de resucée.
Le ressort tant éprouvé du « ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde », a fonctionné comme un rouage d’horlogerie réglé au poil.
Des décennies de conditionnement par l’éducation et le matraquage idéologique ont eu raison des résistants au Nouvel Ordre Mondial, alertant sans relâche sur les dangers d’un totalitarisme naissant.
En revanche rien de tel chez les baby boomer. Cette génération, née dans un contexte politique et économique exceptionnel, dont l’âge se situe entre 55 et 75 ans, aurait voté Manu McKinsey parce qu’elle trouve rassurant de se sentir « protégée » par les vaccins, le couvre-feu, le confinement et tout ce qui en découle.
« Tout sauf la peste brune » ! Bien voter, tu dois !
La culpabilité. Toujours la culpabilité ! Quoi que nous fassions, on n’échappe pas à ce mal récurrent qui a ruiné tant de vies au cours de l’histoire, dont nous ne sommes qu’un minuscule appendice.
Faut-il donner raison à Joseph Fouché, comploteur compulsif, dont Stefan Zweig a narré la vie dans une biographie remarquable, quand il disait : « Beaucoup se sont trompés, il y a peu de coupables » ?
Ce n’est pas un animal savant qui parle, mais un semblable qui ne cesse de cafouiller ses choix tout en sachant que les dés sont pipés. Que tout est fait pour que l’on se trouve là où la volonté d’une force brutale l’a décidé.
On nous met devant l’urne, comme on nous conduit à l’école. Comme on nous éduque, comme on nous inculque les « bonnes » manières. Comme on nous enseigne à détester quelqu’un qu’on ne connaît pas et qui n’a rien fait de spécial pour mériter notre haine.
C’est par l’illusion de l’urne qu’on nous fait croire (et nous en sommes persuadés) que nous sommes libres, puisque nous avons le choix entre un pluriel mauvais et un singulier criminel.
Raison pour laquelle, afin d’amortir la chute, et toute honte bue, on demande à cor et à cri de jouer un Troisième tour, pour jouer un sale Tour à l’affreux qui nous est imposé par des moyens douteux.
Puisque c'est comme ça, privons-le de majorité parlementaire ! Nan !
Or quand je vois la gueule du gars qui porte les couleurs pour lesquelles j’envisage de voter aux législatives, je cale. Représentant syndical dans sa boite, il est du genre à négocier la qualité de la chaîne que porte l’esclave au lieu de chercher une pince monseigneur pour la couper ! Non, merci !
Cela étant, on finira par nous délivrer le fameux « portefeuille du citoyen vertueux [ou ‘smart citizen wallet’] aujourd’hui actif à Rome en phase expérimentale ». « L’idée s’apparente au mécanisme d’une collecte de points de supermarché » […] « Les citoyens seront récompensés s’ils trient les déchets, s’ils utilisent les transports en commun, s’ils gèrent bien l’énergie, s’ils ne subissent pas de sanctions de la part de l’autorité municipale, s’ils sont actifs avec la Carte Culture ».
Une sorte de monde d’après où rien n’est plus bénéfique que la croyance aveugle en un monde dont nous ne sommes que des souris de laboratoire.

Sous l’Casque d’Erby



2 commentaires:

  1. Le bonjour à toutes et à tous. Bien sûr que tout va bien. Bien sûr. La bonne journée.

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  2. Excellent ce billet...Rien à ajouter.

    Une souris bien déprimée.

    oma

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