Erby |
Son apparition publique et sa gestion voici bientôt un an n’est pas le fruit du hasard, d’un accident de laboratoire, ou, encore moins, l’œuvre d’une cinquième colonne insinuée au cœur de notre système, œuvrant pour le compte d’on ne sait quel concurrent commercial afin d’accéder à un monopole.
Le synopsis du film, dont la bande annonce est sur tous les écrans télés 24/24, résume l’intrigue de manière brutale mais très efficace. Le public l’adore sans même l’avoir vu. Les salles de cinéma restant fermées pour cause de virus, il pourra le visionner dans son salon à partir de 18 heures, heure à laquelle « si tu bouges, prune au cul » !
A son propos, on entend des oh ! Des ouah ! Et des waouh !, devant les images sélectionnées dans la bande annonce pour aguicher le chaland !
Avançant masquées, il est difficile au public de deviner le nom de nombreuses starlettes participant à la méga-production, mais toutes s’y donnent à fond ! On loue leur travail, à défaut du talent, au point que la présidence de la république non imaginaire où se déroule l’action leur attribue des décorations nationales pour « services rendus » à la nation !
On n’a rien sans rien !
« 2021, le Monde d’après » est en réalité un coup d’État financier visant l'extermination d'une partie de l'humanité et le contrôle par l'esclavage économique et politique de la planète par les banques : suppression de la monnaie telle que nous la connaissons, disparition du dollar comme valeur de référence, élimination du petit commerce au profit de grands complexes automatisés, dislocation de la vie sociale, création de nouvelles valeurs bancaires, cartes de crédit « intelligentes », pouvant vous couper les vivres à tout instant, si d’aventure vous affichez un comportement réfractaire, contraire aux nouvelles règles en vigueur dans l’espace public, votre profil étant référencé par l’injection d’un vaccin contenant des nanoparticules qui, reliées à un logiciel central, vous effacera du fichier d’un revers de main, comme on se défait d’une poussière sur l'épaule du manteau.
Confinement, couvre-feu, distance physique, laisser-passer, vaccin et rappels ne sont que les étapes conduisant progressivement au niveau supérieur du « monde d’après ».
Adieu bistrot ! Adieu cinéma ! Adieu théâtre ! Adieu concerts ! Adieu la culture, si mauvaise fût-elle !
Adieu l’Amour et les amourettes, les bisous et les câlins ! Adieu la vie !
On se bouge en 2021, tous nos moyens sont bons, sinon nous aurons droit à une suite : « Bienvenus à la morgue ! »
Sous l’Casque d’Erby
Le bonjour nouveau aux caillouteuses et aux caillouteux. Ben, on fait en sorte que ça re-tourne rond ?
RépondreSupprimerVidéo du jour, en haut à droite, à ne pas manquer. Transmise par Martine.
Supprimerooma
RépondreSupprimerTableau superbement brossé...néanmoins il reste effrayant...
Friedrich Nietzsche déjà:
"L'État, c'est ainsi que s'appelle le plus froid des monstres froids et il ment froidement et le mensonge que voici sort de sa bouche: « Moi, l'État, je suis le peuple ! »... Là où le peuple existe encore, il ne comprend pas l'État et il le hait comme un mauvais œil et comme un pêché contre les coutumes et les droits...
L'État, lui, ment dans tous les idiomes du bien et du mal ; et quoi qu'il dise, il ment et ce qu'il possède il l'a volé.
Tout est faux en lui, il mord avec des dents volées, lui qui mord si volontiers. Fausses sont même ses entrailles... « Sur Terre il n'est rien de plus grand que moi : je suis le doigt qui crée l'ordre, le doigt de dieu », voilà ce que hurle ce monstre"...
Conforté par un autre monstre:
"Quelques-uns croient même que nous faisons partie d'une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des Etats-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant d'internationalistes et conspirant avec d'autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu'une structure économique - un seul monde si vous voulez.
Si cela est l'accusation, je suis coupable et fier de l'être".
Mémoires, David Rockefeller, éd. Random House, October 15, 2002