Source Biz. Merci à lui |
Parler avec le cœur est ce qu’il y a
de plus risqué pour le corps et souvent pour l’esprit. C'est pourtant ce qu’il y a de
plus nécessaire aussi.
Tout va mal pour tout le monde… Sauf
pour les riches. Cette engeance qui achète la planète en claquant des doigts,
pendant que vous, créateurs de richesses, peinez des années durant à acquitter
l’accession à la propriété, cette prison que nous fabriquons de nos mains, les
huissiers, ces garde-chiourmes, collés au cul pour « impayés », les
banques absorbant le produit de notre sueur comme on gobe des œufs crus au petit-déjeuner.
Notre raison le sait, notre cœur le
crie. L’Etat se tait ! Les riches s’en amusent. Plus le péquenot dégage
une odeur de misère, plus il devient méchant envers son proche, son semblable, son
frère de dèche, et plus le capitalisme exulte !
On meurt pour cela, en Lybie, en
Syrie, en Palestine, en Irak, ou n’importe où le regard cherche un refuge pour apaiser
la douleur.
C’est la floraison des psychopathes !
Ni Dieu, ni l’incantation d’aucun nécromancien n’effaceront les traces de cet
âge primitif. On rince, on essore, on dékyste ! C’est la kermesse des barbares
sur la piste.
Le goulot dans la gargoulette, le
tafia descend à pleins courants. Coup d’amok dans les tuyaux, la vie pour
oublier, ou pour ne plus se souvenir. Tu ne sais plus ton nom, ton adresse, ni
même ton prénom. Tu n’es qu’un chiffre parmi d’autres matricules. Ta sueur, ta
misère, ton sang, tes racines ne sont que des algorithmes séquestrés, encagés
dans le placard des infamies.
Tu n’es qu’un pion de base sur
lequel on dégoise autour de l’urne funéraire des campagnes électorales. On
essore le tout-venant.
Roule, roule frénétique petit tambour, c’est l’état
d’urgence. Ça grince, ça couine. On chasse, on élimine, les poussières infimes !
Merde à Vauban !
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Sous l’casque
d’Erby
Le bonjour aux caillouteuses et aux caillouteux. Y a des moments dans la vie où on ne peut pas se retenir. Le faut-il ?...
RépondreSupprimer"Parler avec le cœur est ce qu’il y a de plus risqué pour le corps et souvent pour l’esprit. C'est pourtant ce qu’il y a de plus nécessaire aussi." Voilà que ça me parle tout à fait, mais le reste du texte fait hélas trop vrai et trop déprimant... Enfin, on ne va pas se laisser abattre, hein ?!
RépondreSupprimerJe t'accorde que le texte n'est pas très joyeux, mais il est l'échographie (partielle) de ce que tout le monde peut constater et... subir.
Supprimerl'État est du côté des banques (scandale de la société générale). Vivement que ça change.
RépondreSupprimerOui va falloir pousser un bon coup et taper sévèrement dans la fourmilière !
SupprimerPour de dessin d'accroche, sauf erreur il est de BIZ (http://www.biz-humour.com)
RépondreSupprimerMerci René. Je n'ai pas trouvé ce crobard en particulier, mais la patte y est. Sympa ce qu'il fait. Je vais quand même y mettre le lien. Si erreur, je corrigerai, et tournée générale !
SupprimerSalut-z-à-tous !
RépondreSupprimerL'île de Ré... je suis né à quelque 60 kilomètres à peine de cette destination estivale, et je n'y suis allé qu'une fois, en 1966, j'avais pile 18 ans. C'est le lycée (eh, "confessionnel") où j'étais alors qui avait programmé ce voyage pas bien long pour les élèves de Première.
Le truc dont je me souviens le plus : sous la grande vigilance de garde-chiourmes juchés sur les tours du fort, à Saint Martin des bagnards - ou l'équivalent - ramassaient "hors-les-murs de la prison" des pommes de terre, déjà mûres en raison du micro-climat. Merde à Vauban.
Je pense que cette expérience a aidé à me dégager des miasmes d'un $¥$T€M€ dont les effets nauséabonds et assassins se sont révélés bien plus tard.
J'adore de coup de gueule.
RépondreSupprimerdésespérant cet état des lieux,vive l'anarchie pour foutre dehors ces jojos:)
RépondreSupprimerTu crois qu'un jour y aura un monde sans riches ? cette engeance qui renaît de ses cendres après chaque révolution...
RépondreSupprimerLe seul espoir, c'est un gouvernement planétaire et incorruptible ...autant dire qu'on n'y est pas.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est cela. Ces saligauds ont toujours un train d'avance. Et il ne déraille pas ! En attendant, nous n'avons qu'à nous fournir en kleenex pour essuyer le snif-snif qui coule du nez, en célébrant nos morts pour la gloire... De qui ?...
Supprimer"C’est la kermesse des barbares sur la piste.
RépondreSupprimerLe goulot dans la gargoulette, le tafia descend à pleins courants. Coup d’amok dans les tuyaux, la vie pour oublier, ou pour ne plus se souvenir. Tu ne sais plus ton nom, ton adresse, ni même ton prénom. Tu n’es qu’un chiffre parmi d’autres matricules."
C'est du bon cru lediazec garanti! Salut l'artiss! salut l'anar!
Mauvaise nouvelle : il paraît que "Nuit Debout" est devenu une "marque déposée", business as usual!
RépondreSupprimerBonne nouvelle : "Nuit Debout" dans un n°spécial de "Les Temps Modernes"
Excellentes nouvelles (éventuelle...si la rue l'emporte sur les urnes!)) : la Loi Travail est abolie, l'aéroport de NDDL est annulé... et c'est le printemps français!
précision pour les Temps Modernes :
Supprimerhttp://reporterre.net/Nuit-debout-a-l-honneur-des-Temps-modernes