Ce qui se passe actuellement en Grèce inquiète les Etats-Unis et l'Europe, je parle de l'Europe de technocrates qui la dirigent, formés pour la plupart à l'école américaine, s'activant en coulisses pour faire du modèle européen le clone du Grand cousin d'outre-Atlantique. L'idée qu'un gouvernement indépendant s'installe dans le champ politique européen fourgue des démangeaisons intenses à Washington, au point d'aller chercher dans les pages noires de son histoire remède radical au "mal" qui le ronge. Si les grecs persistent dans la volonté de vouloir stopper le pillage de leur pays, sachant que les eaux maritimes de la Grèce regorgent de gisements pétroliers et gaziers d’une richesse exceptionnelle, en restant droit dans leurs bottes, ce qui réveille déjà l'Espagne avec Podemos, attendons-nous à voir resurgir sur le "vieux continent" les fantômes de sinistre mémoire de l'Amérique Latine dans les années 70-80. Je pense au Chili de Salvador Allende, à l'Argentine des militaires et aux horreurs commises en Amérique Centrale et partout où la minorité financière qui contrôle le monde a du profit à faire... Tout comme ils l'ont fait et le font encore en Serbie, en Irak, en Libye, en Syrie ou en Ukraine...
Méfions-nous - quitte à passer pour des "complotistes paranoïaques" - des campagnes de presse méticuleusement orchestrées pour jeter le discrédit, sur la Grèce aujourd'hui, mais également sur n'importe quel autre mouvement cherchant, par la voie légale, à se libérer de la dictature libérale. Cela pouvant aller, comme nous ne pouvons pas l'ignorer, de la calomnie au coup d'Etat "intérieur" et jusqu'à l'assassinat de dirigeants encombrants... Prenons l'exemple de l'Espagne avec Podemos qui promet de mettre fin à la corruption de la classe politique espagnole si... Ni une ni deux, des "journalistes intègres", sorte d'anges exterminateurs se découvrant une passion nouvelle pour la propreté, ont mis les bouchées doubles pour aller gratter chez les dirigeants de Podemos pour voir ce qu'ils pouvaient trouver de trouble pour le jeter en pâture à la face des électeurs tentés par l'aventure "radicale". Voilà qui est bien, direz-vous avec raison. Mais à l'inverse, ce qui l'est beaucoup moins c'est le peu d'enthousiasme que ces chevaliers blancs mettent à gratter le fumier du parti au pouvoir !...
Se prémunir contre la vérole médiatique devient un acte salutaire et citoyen.
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillardeux et les caillardeuses. Et bien oui, je me répète un peu, mais il y a le feu au lac, ne trouvez-vous pas?
RépondreSupprimerLa bonne journée à toutes et à tous.
NON, tu ne te répètes pas : tu élargis beaucoup l'importance, pour nous tous, de ce pouvoir grec si dérangeant pour Dieu-Fric, qui doit reconnaître formellement sa légitimité et fait et FERA tout pour l'abattre : assassinat médiatique, coups tordus, etc.
SupprimerLe parallèle avec les 4 ou 5 décennies précédentes de la lutte (toujours en cours) des peuples d'Amérique Latine contre le Dieu-$ yankee est très éclairant...
Du Che à Allende, des folles de Mai de Buenos Aires au Mouvement des sans-Terre du Brésil, des régimes légaux réformistes du Vénézuela, de Bolivie et d'Équateur, aux zones d'autonomies d'aborigènes (dits "indiens") d'Amazonie, de Hauts-Plateaux Andins et surtout du Chiapas au Mexique : que de vitalité dans les luttes populaires sociales, inventives, offensives-défensives crétrices d'avenir !
Les peuples européens "avachis" depuis 1945 (pour faire vite) vont-ils se réveiller, mieux faire que de se battre entre eux (Yougoslavie hier, Ukraine aujourd'hui) : DEVENIR GRECS ?
Grr Grr Grr çà doit chauffer sur Pennsylvania Avenue.... et dans les arrière-fonds de Langley ou de Fort Meade et peut-être même de Fairfax.
RépondreSupprimerL'Europe réelle (pas les babouins qui "la commandent") est vraiment en train de bouger.. Espérons que ne sera pas constituée de ce côté-ci de l'Atlantique une nouvelle École des Amériques pendant de celle de sinistre mémoire.
parait que les chinois sont furieux aussi. Ils avaient des visées sur les ports grecs !
RépondreSupprimerSi bien expliqué dans « la stratégie du choc » de Naomi Klein
RépondreSupprimerOn essaie de faire contre-poids à cette médiacratie financée par le Capital...
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