jeudi 5 février 2015

Conférence de presse de François Hollande, questions-réponses, exclu...

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C'est avec un moral d'acier que François Hollande à abordé la cinquième conférence de presse depuis son élection à la présidence de la république française. Un oral qu'il a passé les doigts dans le tarbouif, devant une presse implacable qui n'a pas hésité un seul instant à lui poser les questions qui dérangent lui passant la chiffonnette sur les escarpins afin de les faire luire. Extraits :

Question : Monsieur le président, que pensez-vous du scandale qui secoue le 36 quai des Orfèvres et la garde à vue de l'actuel patron.
Réponse : (se baissant, le président sort de sous le pupitre une pancarte noire sur laquelle est écrit : "Je suis Charlie"). Voilà ma réponse, dit-il sobrement. Au fond de la salle, un aveugle s'enquiert : "Qu'est-ce que c'est ?!"
Question : Monsieur le président, que pensez-vous de la partielle dans le Doubs et de la position prise par votre alter ego, Nicolas Sarkozy, sur le Ni-ni ?
Réponse : (Soulevant la pancarte "Je suis Charlie", posée désormais sur le pupitre, il la présente à l'auditoire). Voilà ma réponse.
Question : Monsieur le président, pensez-vous qu'il y a causalité entre la montée des extrêmes en France et un chômage exponentiel ?
Réponse : (Soulevant la pancarte "Je suis Charlie", toujours à portée de main, il la présente une nouvelle fois à l'auditoire). Voilà ma réponse.
Question : Monsieur le président, vous avez reçu la visite de monsieur Alexis Tsipras, Premier ministre grec en fonction, qui veut renégocier la dette de son pays avec l'Europe, que lui avez-vous dit ?
Réponse : Je lui ai conseillé de cesser de faire son Charlot, que nul ne peut se soustraire aux règles cruelles de l'extorsion et des rétorsions...
Question : Que vous a-t-il répondu, monsieur le président ?
Réponse : Il a sorti une affichette de son porte-documents sur laquelle on avait écrit en caractère d'imprimerie : "Arrête de faire le guignol, tu fais pitié !". C'est alors que, du tac-au-tac, je lui ai montré mon "Je suis Charlie" et l'effet fut immédiat. Comme bougé par un ressort, il a mis un terme à l'entretien.
Question : Monsieur le président, comment expliquez-vous que la France et l'Europe soutiennent les nazis en Ukraine et se plaignent de la montée des partis nationalistes dans le reste du continent ?
Réponse : Soulevant la pancarte "Je suis Charlie" pour la énième fois, il la présente à l'auditoire, ajoutant pour conclure la conférence : Voilà ma réponse.
Bien des questions sont restées en suspens, mais c'était l'heure de l'apéro... Après son intervention, sa cote de popularité a grimpé dans les sondages de plusieurs points. Mais où s'arrêtera-il ?...
Ainsi va la France.

 
Sous l'casque d'Erby

 

 

5 commentaires:

  1. Bonjour caillardeuses et caillardeux. Ne me dites pas merci, même si je vous ai épargné un entretien fastidieux...

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  2. Hi hi hi la guitare....

    On apprend ainsi que Charlie est bedeau à la cathédrale des Sous si Çons....

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  3. Magnifique blabla du bête bHuté aux escarpins luisants... magnifique double butte d'hommage à l'artiste Brassens !
    Je suis, du verbe suivre, le sourire et du lediazec et du erby, tous deux insolents à souhait !

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  4. Bin, je vais informer les autorités. Ce texte est dangereux, j'ai failli mourir de rire !

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