Que viennent les alizés !

Évolution - M art' IN

Parce que la couleur du ciel vire à l'anthracite, voire plus sombre, parce que l'esprit peine à montrer son éclat en ces heures obscures dominées par la violence, la peur et la haine, il nous faut redoubler d'efforts pour ramener à la surface, et que perdure, ce que l'intelligence fait étinceler en chacun de nous et dont on fait peu de cas, l'insouciance, la fantaisie poétique, la profonde humanité qui s'y cache et sa merveilleuse générosité que des fous – dont nul hélas ne peut prétendre seul au monopole – cherchent à noyer dans l'océan sanglant de la démence. Cherchons ensemble, sans y surseoir, l'or de la vie, pas ce métal à la con qu'on se procure en esclavageant, humiliant, tuant, massacrant, mentant, dévastant, confondant de façon minable opulence et richesse, apparence et beauté, amour et pornographie…
Si, comme l'écrivait Victor Hugo « une minute peut blesser un siècle », combien de secondes, de minutes, d'heures et de vies il en faut pour redresser des siècles de mensonges, de douleurs, de crimes et d’intolérance ? Combien de temps pour que les voiles de l'espoir gonflent sous les alizés ? Je l'ignore, mais je sais une chose : c'est là que se trouve la clé de notre navigation vers le futur, sans elle, sans notre conviction commune, sans cette force, le jour perdra définitivement sa lumière.
Haut les cœurs !

 

Vent de plumes 

Le rêve est océan

Gouttes de parfum
Prenant l'onde
Sous les embruns

Trois morceaux d'horizon
S'amusent sous la lune
Jouent à faire des bonds
Légers comme des plumes

Dans la nuit océane
L'ombre s'en va doucement
Pleine de rosée
Dansant comme une fée

Au matin
L'étoile brille encore
Éclat dérobé
Aux gardiens des éternités

L'instant ressuscité
Le temps se met à vibrer
Des voix étouffées
Ont rendez-vous avec l'été

 

Sous l'casque d'Erby

Prisons...