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La
si belle nature est d'une infinie variété et complexité. Dont
l'humanité, qui n'en est qu'infime partie. Une mince ''élite''
humaine prétend ''régner'' sur toute la nature. La pille, nous y
compris. Et pour mieux nous asservir ''démocratiquement'', régente
la vie sociale par ses ''usines à gaz'' variées d'artificielles
complexités. Bien pire que les naturelles !
Notre
vie individuelle et sociale est très perturbée de ces usines à gaz
bureaucratiques, venues d'usines à gaz réglementaires et
législatives en pyramides d'usines à gaz politiques (de droite ou
de gauche). Censées simplifier la vie des ''êtres supérieurs'' à
ceux de la sauvage jungle. Par jungle civilisée d'usines à gaz,
simples comme se soumettre !?
La
régression de notre vie quotidienne passe par ces usines à gaz.
Retombées de technologies nouvelles (outils statistiques, etc.) qui
''rationalisent'' la bonne gestion du vil peuple, asservi à
''rentabiliser
l'investissement'',
point. Simple. Comme le fric. Domaine public et privé confondus, le
''simple'' fric règne, nouveau Dieu dictatorial. Simple.
La
marchandisation du monde, la monétarisation générale, envahit
tout. ''Simplifie tout''. C'est ce que chantent les dévots de
DIEU-FRIC. Il est vrai que nous y devenons simples
esclaves
ou au mieux dociles moutons à tondre, volailles à plumer, chiens de
garde féroces et autres robotisés, moins rentables
que robots en incessants perfectionnements.
Restent
des marginaux, des rêveurs, des révoltés... et des
vrais curieux, qui cherchent...
Depuis
toujours, l'homme a eu saine curiosité à connaître, aimer
sinon comprendre
son environnement naturel complexe, y faire sa ''niche'', comme
l'oiseau son nid, simplement.
Et,
simplement, dignement à honorer ses anciens, ses morts sacrés,
selon une capacité singulière de l'espèce humaine (qui semble nous
être unique, encore que... ?).
De
cette coutume est né le culte, lequel s'est amplifié au pire.
Lamartine (qui a écrit pourtant bien des bêtises!) dit lucidement :
''Dieu
est un mot inventé pour expliquer le monde''.
Et, lucidement, peu à peu, le mot inventé n'a pas suffit à
expliquer. On
cherche...
On rejette ce DIEU-FRIC encore plus cruel que celui ou ceux des
religions historiques...
On
cherche. La curiosité est un très beau défaut, pas vilain du tout,
pour cette soif de connaître la nature. Depuis avant Archimède
jusqu'à après Einstein, en passant par les ''Lumières'' des
savants arabes ou chinois (etc.), à ceux d'Europe du Moyen-Age, de
la Renaissance et des 18-19°siècles (Goethe, Pascal, Newton,
Darwin, entre cent autres), nos connaissances font de très
fantastiques bonds... au point que de hardis chercheurs estiment
qu'il n'y a plus qu'à finir le boulot : 95% d'inconnus au lieu
de 99,9999...% : c'est le
progrès !...
et la voie de la sagesse !
Non,
le
progrès
n'est pas la technologie, ses terribles moyens de pillage de la
nature. Au point, désormais de menacer de mort la planète (ou notre
espèce) de terreurs, nucléaire et autres, de dérèglements
climatiques et autres empoisonnements... follement rentables
à court terme.
La
sagesse est naturelle, sur le long terme. La folie du lucre est
artificielle, à court terme :
le moteur du capitalisme est ce court-termisme qui guide les
spéculateurs et autres gangsters. Attentifs par exemple aux
déclarations d'actualité du chômage en hausse ou en baisse, comme
une variable, entre autres, des variations du cours du café ou de
l'or, cotes de bourses, etc. : pour risquer ses billes ou en
retirer. Et la belle démocratie obéit à çà !...
Certains
lecteurs trouveront que je ré-enfonce là portes ouvertes. Toujours
les ré-enfoncer, disait une affiche de Mai 68. Et, à l'époque, ce
qui, pour le pouvoir, ''dépassa les bornes du tolérable'' fut de
s'en prendre physiquement aux portes de la Bourse de Paris... !
D'autres
portes, dites ouvertes, sont à ré-ouvrir souvent : Ce sera
l'objet d'un futur billet...
*
Faire
simple ? : c'est pas simple. Mais c'est courageux et
juste : politique et social.
Faire
simple commence par la revendication anti-''usines-à-gaz'', à juste
titre. Et après ?
Prenons
l'échelle de la libre initiative citoyenne de quartier : s'il
vous reçoit, le maire pleure, parfois : hélas, je suis
prisonnier des labyrinthes du département, région, état, etc....
Et, au lieu de vous écouter, en rajoute une couche labyrinthique au
nom des intérêts bien compris (?) de la commune, blabla... :
subvention ? On va voir, si, si... C'est parfois ainsi que
commence, en bas de l'échelle, la discrète corruption d'un projet
associatif, ce cancer qui domine le monde par l'argent et les
strapontins de mini-pouvoirs flatteurs : ''tu pourrais devenir
conseiller(e) municipal(e) en échange de mon soutien à ton
projet''... Je cite là un cas tout récent survenu à Saint-Nazaire,
mais cela pullule et pollue partout !!
L'initiative
''faire simple'' peut être à l'échelle de la coopérative. Comme
celle-ci, dont le siège est à Montreuil mais qui ''rayonne'' bien
ailleurs, dans un domaine précis : pas des ouvriers mais des
''œuvriers
associés''
qui œuvrent dans la création ou diffusion de films socio-politiques
(etc.) sous le beau nom de Direction Humaine des Ressources, DHR moqueur du charabia patronal
DRH... : Oui, quoi de plus simple que de remettre, d'abord, nos
mots corrects et beaux au lieu du jargon bureaucratique
terrorisant ?...
Beaucoup
d'autres saines initiatives sont motivées par ''la décroissance''
bien comprise, le refus du gaspillage, la volonté de moins
avoir et d'être plus.
D'inventer par exemple jardins citadins et réseaux d'échanges, via
une monnaie de troc comme le ''sel'',
etc.
Laboratoires
d'expériences sociales très diverses, rejoignant la création de
''zones libérées autogérées''.
Et c'est un phénomène libertaire qui, lui, est en pleine
croissance !
Ce
n'est pas ici que j'ai besoin de vanter la libre créativité des
''réseaux sociaux'', blogs, etc., qu'ils soient individuels ou
d'entre ami(e)s. Avec ses simplicités et complications, ses
contradictions et ses disputes, mais surtout ses efficacités et ses
limites : RIEN ne saurait être supérieur à la simplicité de
la chaleur humaine de visu et plus si affinités !
Une
énorme et marginale activité socio-économique est très fatalement
un des résultats de l'opacité voulue du système légal : le
moindre artisan a déjà une montagne d'usines à gaz à affronter,
seul, pour fonctionner, obtenir des crédits bancaires, etc. Et la
demande sociale de ses utiles services est très supérieure à
l'offre officielle. Je pense là à un ami cordonnier. Mais ce peut
être un vendeur de doux cannabis, un passeur de frontières, etc.
là, illégal. Dû aux absurdités de législations politiciennes,
qui profite bien sûr aux réseaux mafieux. Dont les usines à gaz
font des lessiveuses d'argent sale rendu propre : retour au
système ''bankster'' – à DIEU-FRIC – qui domine les politiciens
élus ''démocratiquement''...
Bref
ce ''faire simple'' si fécond est bien sûr un sujet inépuisable,
partout à l’œuvre, dans ce monde moderne rendu fou de
complications artificielles. Il ne s'agit pas d'en revenir au temps
de nos aïeux, mais de s'en souvenir, pour le meilleur. Le
courage de la simplicité.
Dans la nature si simple à admirer, à aimer, à respecter... dans
sa complexité !
Au
lieu de la piller à mort, simple dignité humaine comprise... Que
soit dans le labyrinthe de la ''voie du caddie'' (consomme, prend des
crédits, crève), ici, ou dans la ''voie du prolétaire et
sous-prolétaire'' (alimente ces caddies et crève), ailleurs. Le
monde est un. L'humanité est une, c'est simple. Comme la vie et la
mort. Et toi, DIEU-FRIC ? : crève !
Sous l'casque d'Erby
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillasseux. Deux nouvelles ce matin, une bonne et une mauvaise.
RépondreSupprimerLA BONNE :Erby primé à Bruxelles, voilà une vraie bonne nouvelle, mais pas une surprise. On connaît son talent ! Lauréat à Bruxelles - Concours BELTUD.
LA MAUVAISE : Régine Deforges est décédée.
Bravo Erby!...
SupprimerMerci, lediazec, de déjà publier, impec, ce billet sans urgence particulière. Je travaille à sa suite annoncée sur "ré-enfoncer les portes ouvertes", mais qui se limite en fait à la lourde porte ARMÉE...
Je rajoute, après lecture du lien que tu nous fournis, toute mon admiration pour Régine Desforges, que je connaissais mal... alors que nous sommes (à 3 ans près) de la même génération et que, surtout, j'ai toujours admiré et aimé ce type de femme si libre, audacieuse, courageuse...
Supprimeret vive la créativité ! Bizzz les caillouteux
RépondreSupprimerSaisi au pied du lit chez les K-phys. Extra !
RépondreSupprimerEn vert et contre tous !
Salut les amis ! Eh bien , la petite ville où bosse mon fils va sûrement être en deuil. Tout un quartier grâce à Régine avait été transformé en cité de l'Écrit, avec des bouquinistes, des libraires, des expositions de peintures, des calligraphes, de petits artisans de papier fait main, etc.....
RépondreSupprimerBien sûr j'ai salué sur le papier d'hier (je l'ai vu ce matin très tôt seulement) l'exploit de R'né à Brussels une fois. Vive lui !
Un seul moyen de se défaire de la mafia, ne plus dépendre d’eux...Pour qu’ils en claquent . C’est le problème car le business est bien ficelé et bien noyauté...
RépondreSupprimerNe plus dépendre de la mafia : bien sûr, Martine...
SupprimerLe vrai problème c'est qu'elle s'infiltre dans TOUT le système-Fric, dans les lobbys costume-cravate-boutons de manchettes des patrons et banquiers, donc des combines Commission Européenne, Gouvernements, etc. PAR "usines à gaz", avec lessiveuses et paradis fiscaux, pots-de-vin et corruptions...
Reste à ne plus dépendre du système-fric : c'est ce que tentent les "décroissants", les zones libérées, les millions d'initiatives de "faire simple" : volontaires du "moins avoir, plus être"... pas à pas, chacun à sa façon et en bonne entente ! : et ça c'est déjà pas toujours simple, mais bien moins compliqué que leurs "usines à gaz" !
Beau billet. Une opacité des affaires qui risque d'être renforcée par une directive européenne. http://www.mediapart.fr/journal/international/020414/secret-des-affaires-un-projet-de-directive-organise-lomerta
RépondreSupprimerEt chez Pim, ça donne ça : Sainte Croissance ! priez pour nous !...
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