mercredi 8 janvier 2014

Nous sommes des produits manufacturés

Métamorphose - M Art IN

Nous sommes devenus des produits manufacturés, sélectionnés, calibrés comme des moules, des poireaux , bien ficelés dans nos barquettes aseptisées. Nous tendons à devenir du steak haché, tendre siamois dans un modèle unique à effet « vache qui rit », piégés dans la compétitive machinerie absurde du progrès. Tentation vaine d’absoudre nos pêchés, ceux qui nous font être simplement, naturellement…en liberté... Nous sommes calibrés pour produire et consommer dans un cercle qui se prétend vertueux. Nous maltraitons la vie dans ces chaînes alimentaires lobotomisées et insensibilisées, en oubliant que nous faisons partie intégrante de la vie.
Comme les moules nous nous  cultivons en essaim serré, nous apprenons à rentrer dans le calibre d’un idéal rêvé, nous idéalisons, le moule suprême. La première vache kiri celle dont décline en courbant l’échine toutes les autres à perte de vue, à en perdre la vue. Ha, le parfait fractal autogéré, de la tomate ronde qui éjecte et démoule les perfides non calibré, ce navet oblong, triste mais en accord avec cette loi du plus conforme à l’idéal se prendra pour une erreur.  Il s’éclipsera timidement en rêvant encore de revenir conforme au lot.
Les moules parfaites et fières de l’être comme « art ta bande à la récrée » n’inventent plus rien, peureuses qu’elles sont de rayer leurs splendides coquilles. Elles ne s’octroient plus la liberté de ressentir et de vibrer dans leurs courses effrénées d’esclave. Produire, consommer, se reproduire et fourguer vite dès la crèche leurs progénitures à la culture de l’essaim futur en espérant qu’ils deviendront conforme, le plus lisse possible. La mise en culture est parfaite, « art con tampon …. ou  rien ». Combler le besoin d’expression et l’épanouissement du sensible. L’instruction d’une logique abstraite très cadencée, les hoax et faux hoax criés comme la publicité pour combler les vides historiques et géographiques qui prêteraient à l’évasion. Laissez faire les spécialistes qui fort imprégnés de leur label dicteront les directives de survie dans ce monde qui meurt déjà, tant ses graines sont sélectionnées, trafiquées pour finir bousillées, tout comme ces bêtes et enfin nous-mêmes. Qui arrêtera la grande chaîne de production ? Avant qu’elle ne nous arrête elle-même irradiée d’aberrance. …occy de « con-descendance ». Les poules ne savent plus couver, les dindons ne savent plus niquer, les vaches attendent le bras solide de l’insémination. La graine ne se reproduit plus grâce à nos spécialistes qui veillent sur nos vies, la vie…

Du Paradigme de l’Éducation
 



Sous l'casque d'Erby



7 commentaires:

  1. Salut les copines et les copains ! Optimiste, le billet du jour. Heureusement le monde n'est pas toujours comme çà. Heureusement.

    Sinon, y'a plus qu'à relire Brave New World, ou Fahrenheit 451, ou la Vingt-Cinquième Heure et se faire sauter la cervelle à la dernière page.

    Allez, je chante !

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  2. Faut voir la vidéo, Il y a de quoi cesser de rêver

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    1. .... ou commencer à rêver : d'autre chose, d'une nouvelle donne.

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  3. Bonjour les caillasseux. Temps d'abominable médiocrité.
    Merci à Martine d'avoir pris le relais. Comme je le télégraphiai à Rémi, je n'ai même plus envie de commenter l'actualité tant elle est polluée par les cons, les débiles et autres amputés de la comprenette, tournés, sans distinction d’œillères, vers les faux débats, le faux frisson, la fausse pensée, submergés qu'ils sont par l'immense vacuité d'une vie sans intérêt...
    Heureusement qu'ils ont ce pauvre Dieudonné pour rogner l'os de l'illusion. A les entendre, ce clown triste serait le nouveau Folamour, le Hitler du pauvre, le Staline des bombes atomiques, la terreur planétaire qu'un Dieu implacable nous enverrai pour nous faire payer l'atrocité d'une connerie mondialement partagé.
    Dormez tas de cons, quand le mal, le vrai, le dur, l’inentamable, nous tombera dessus, à tous sans discernement, vous n'aurez pas assez de mouchoirs pour éponger votre débilité !
    Bonne journée à tous et bonus au Erby du jour.

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    1. Tu as assez de ressources, lediazec, pour nous pondre de beaux billets en notes de lecture, par exemple, ou en délires poétiques et autres fantaisies revigorantes... au lieu de sur-sur-commenter une pseudo actualité de merde-médiatique de diversion... beurk!
      Bref, ouf pour nous tous, Martine a pris ici un vigoureux relais !

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