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| Erby |
La crise politique américaine est bien plus profonde que ce simple bras de fer entre républicains et démocrates .. C'est une crise de société et de structure de pouvoir.
Ben Bernanke a eu la semaine dernière cette réflexion qui en dit long sur la nature profonde de cette crise : En aout dernier, les USA n'ont vendu aucune émission obligataire à l'étranger !!! ..
Le système de la dette, tel qu'il a été mis en place par les actionnaires privés de la FED, ne fonctionne que si il y a des marchés et des prêteurs. A partir du moment ou marchés et prêteurs ont disparu, le système lui même ne fonctionne plus. Et relever le plafond n'y changera rien.
C'est bien de la cession d'un pouvoir régalien essentiel qui est celui de la création monétaire dont il s'agit. Ou les USA continuent avec un plafond relevé, mais les tonnes de dollars imprimés sans discontinuer par la FED, ces mêmes dollars étant donnés aux banquiers qui s'empressent de les reprêter avec profit au Trésor quand ils n'alimentent pas les bulles spéculatives financières, n'ont plus les débouchés habituels qui permettaient de neutraliser les impacts négatifs de ces impressions infinies : les réserves des pays étrangers d'une monnaie étalon nommée dollar, ou l’État récupère ce pouvoir et les financiers perdent le leur.
Le dollar est en train de perdre totalement ce statut. La bulle financière et bancaire a atteint des niveaux jamais atteints, bien pires que lors de la crise des Subprimes. Et les USA n'ont pas réussi a faire la guerre salvatrice pour leur monnaie et leurs financiers, moyen en général utilisé pour écouler ces dollars en excédent.
Pour se sortir de cette impasse, le Gouvernement américain n'a sans doute pas d'autre issue qu'une réforme en profondeur du système en lui même et cette réforme implique de toucher à cette cession de pouvoir régalien qui est un sujet tabou .. et que les vrais dirigeants des USA (les financiers) ne veulent surtout pas voir mis sur la place publique.
Les mensonges sont en train de rattraper ceux qui les ont proférés. “Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.” Henry Ford. (1863-1947).
Le site d'Attac suisse est riche de citations sur la création monétaire, citations qui jettent une lumière un peu différente sur ce qui se passe actuellement aux USA , qu'un simple combat avec la frange la plus radicale du mouvement républicain.
Ben Bernanke a eu la semaine dernière cette réflexion qui en dit long sur la nature profonde de cette crise : En aout dernier, les USA n'ont vendu aucune émission obligataire à l'étranger !!! ..
Le système de la dette, tel qu'il a été mis en place par les actionnaires privés de la FED, ne fonctionne que si il y a des marchés et des prêteurs. A partir du moment ou marchés et prêteurs ont disparu, le système lui même ne fonctionne plus. Et relever le plafond n'y changera rien.
C'est bien de la cession d'un pouvoir régalien essentiel qui est celui de la création monétaire dont il s'agit. Ou les USA continuent avec un plafond relevé, mais les tonnes de dollars imprimés sans discontinuer par la FED, ces mêmes dollars étant donnés aux banquiers qui s'empressent de les reprêter avec profit au Trésor quand ils n'alimentent pas les bulles spéculatives financières, n'ont plus les débouchés habituels qui permettaient de neutraliser les impacts négatifs de ces impressions infinies : les réserves des pays étrangers d'une monnaie étalon nommée dollar, ou l’État récupère ce pouvoir et les financiers perdent le leur.
Le dollar est en train de perdre totalement ce statut. La bulle financière et bancaire a atteint des niveaux jamais atteints, bien pires que lors de la crise des Subprimes. Et les USA n'ont pas réussi a faire la guerre salvatrice pour leur monnaie et leurs financiers, moyen en général utilisé pour écouler ces dollars en excédent.
Pour se sortir de cette impasse, le Gouvernement américain n'a sans doute pas d'autre issue qu'une réforme en profondeur du système en lui même et cette réforme implique de toucher à cette cession de pouvoir régalien qui est un sujet tabou .. et que les vrais dirigeants des USA (les financiers) ne veulent surtout pas voir mis sur la place publique.
Les mensonges sont en train de rattraper ceux qui les ont proférés. “Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.” Henry Ford. (1863-1947).
Le site d'Attac suisse est riche de citations sur la création monétaire, citations qui jettent une lumière un peu différente sur ce qui se passe actuellement aux USA , qu'un simple combat avec la frange la plus radicale du mouvement républicain.
“Quand le sage montre le ciel, le sot regarde le doigt”.
Proverbe Chinois.
Shadok
Liens sur le sujet :
Magnifique papier où en quelques traits on met en évidence les raisons qui ont conduit une puissance comme les States au bord de la faillite. L'argent n'a jamais été gage de justice ou de morale, voilà l'enseignement que devront tirer les successeurs qui agissent dans l'ombre, attendant que le fruit tombe de l'arbre pour prendre le relais... Bravo et merci à Shadok pour sa contribution, toujours lucide.
RépondreSupprimerLa France, pionnière de la courbette aux States, ne finit pas d'avaler du boa constrictor.
RépondreSupprimer... "Aussi énorme que pitoyable. La France, réduite à l’état de larbin des États-Unis autant sous Hollande que sous Sarkozy, a sacrifié une partie de son économie et de ses ouvriers sur consigne de Washington :
« Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran, on n’a pas le choix », avait déclaré le 26 juillet, Carlos Tavares, directeur délégué de Renault, avec une certaine amertume. Faute de quoi, l’alliance Renault-Nissan aurait été interdite de vente sur le marché américain."
Iran : après avoir interdit à la France d’y vendre des voitures, les États-Unis ré-attaquent le marché !
Comment les politiciens US peuvent-ils supporter un pays comme l'Iran, qui n'a attaqué aucun autre pays depuis des centaines d'années ? Pour eux, ce doit être inconcevable, alors que leur régime est responsable d'attaques directes ou non de plusieurs, voire de nombreuses, nations par an depuis sa naissance. Attaques militaires, terroristes, économiques.... ce régime ne recule devant rien pour garder un semblant de leadership, quitte à ce que presque la moitié de son budget ne serve qu'à cela : qu'importe alors, que des millions de ses esclaves soient au-dessous du seuil de pauvreté, mangent des saloperies immondes, et ne reçoivent que des coups de bâton ou pire s'ils font mine d'en pouvoir plus ?
RépondreSupprimerOn notera un paradoxe : dans les villes les plus déshéritées désormais, au milieu des ruines certains habitants se sont réapproprié des espaces publics, pour y planter des légumes et les vendre. Ces légumes sont sains, parce qu'il n'y a plus de voitures ni d'usines, donc plus de pollution, et que faute d'argent pour mettre des engrais ils sont naturellement bio. Retour aux sources !
Nous sommes vraiment dans un grand tournant sur tous les plans. N'oublions pas Fukushima qui est le plus grand désastre et jouera sur notre avenir dans ls mois qui vont suivre
RépondreSupprimerOui, Fukushima est un phénomène sans commune mesure avec par exemple le Krakatoa : ses effets se constateront sur des milliers d'années.
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