jeudi 28 août 2025

Videz vos têtes, l'Etat s’occupe du reste.

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Nous l'entendons, le proclamons et le transmettons comme une évidence : chaque époque traverse des transformations significatives. Des changements radicaux dans nos modes de vie, que l’enseignement dispensera, dès l’âge le plus tendre, dans les écoles de l’État, ou assimilées, afin de préparer l’avenir au mieux de ses intérêts. Celui qui tient le pouvoir est le maître des esprits.
Présentée comme un « progrès civilisationnel », cette mutation devient la norme, puis le dogme qu’on ne transgresse pas. Un tel bouleversement signe la pérennité du cynisme politique, dissimulé sous l’apparence d'ouverture d'esprit et du démocratisme avec lequel on bétonne les âmes moribondes.
L'initiation des enfants dans les écoles de la république aux pratiques sexuelles, de la fellation à la sodomie, passant par toutes les nuances de la pornographie, est présentée comme une évolution louable, ouvrant grand les portes de la légalité à la pédophilie la plus abjecte !
L'individu inconscient, préparé à trouver cela naturel, ne s'en indignera guère. Au point qu’il exprimera non seulement son approbation, mais pourrait même attaquer verbalement ou physiquement toute personne manifestant son indignation !
La classe politique, avec ses discussions biaisées, sa soumission à un pouvoir supérieur, ou par conviction propre, veille au maintien de cet ordre mutant. C’est une guerre impitoyable qu’on nous fait, dont on nous dit le besoin impérieux.
Les manifestations publiques, par exemple, offrent un exutoire donnant l'illusion d'une société démocratique. L’illusion seulement. Car dans la réalité, cela rappelle la gestion des animaux d'élevage : on leur accorde la jouissance de vastes pâtures, mais au crépuscule, tous au bercail ! Si d’aventure l'un d'eux s'égare et tente d'emprunter une voie différente de celle indiquée par le fléchage, quelques coups de bâton suffisent à le ramener dans le rang. À lui apprendre les bonnes manières, quitte, s'il persiste, à l'envoyer dans les champs faméliques du « goulag », après l'avoir amputé, soit d'un œil, soit d'un bras, soit des deux, comme cela est courant lors des rassemblements tels celui des Gilets Jaunes.
Les élections présidentielles de 2027, dont les grandes manœuvres sont déjà en cours, illustrent le mécanisme. Que nous participions massivement au scrutin pour déposer un bulletin de notre « choix » ne modifiera en aucune façon le résultat final, que le Ministère de l’Intérieur se fera une joie de communiquer après un délai, « raisonnable » ou pas, projections sondagières à l’appui, afin que l’on ne subodore pas le coup de Trafalgar. Le candidat préalablement sélectionné par l'élite – Manu et d’autres sont là pour le prouver – sera invariablement proclamé vainqueur, indépendamment des résultats réels ! 
Voilà des années que nous marchons ainsi, de génération en génération, vers un monde meilleur et à la fin, on finit par se demander ce que nous cherchons réellement.

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 23 août 2025

Dansons sous les décombres

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Je dois admettre que j'atteins un point de saturation insoutenable. Il est temps de mettre un terme à cette division toxique qui consiste à se décharger de toute responsabilité en attribuant systématiquement les torts soit à Voltaire, soit à Rousseau, selon les penchants. 
Alors que la guerre en Ukraine touche à sa fin – comme l'attestent unanimement les spécialistes de tous les camps – pourquoi les dirigeants européens s'obstinent-ils à la prolonger ? Cette interrogation est d'autant plus légitime lorsque l'on considère que les ressources financières de l'Union sont dans le rouge intense et que l’économie des personnes est exsangue, devant supporter de nouvelles levées d’impôts pour contribuer à « l’effort de guerre ». Autant dire pour nous finir !
Malgré sa posture belliqueuse, l'Europe est dans l'incapacité d'opposer une résistance militaire sérieuse à une puissance russe qui inspire de la crainte aux États-Unis même. Chercherait-elle par cette attitude à réguler son surplus d’humains par la guerre, les remplaçant par des plus corvéables importés via les réseaux migratoires ? Ne cherche-t-on pas, aussi, à poursuivre la guerre afin d'étouffer les questions embarrassantes que se poseraient les populations une fois le « conflit » terminé, quand la comprenette prendra le dessus sur la panique ? De demander des comptes aux petites frappes qui nous gouvernent, comme on commence à le voir avec l’escroquerie du Covid ?
Des explications claires concernant l'endettement et l'absurdité d'un engagement militaire dans une région où notre présence ne sert que des intérêts particuliers et des réseaux occultes ?
Autrefois, on « achetait » la paix sociale avec des politiques d'assistanat, soutenues par les syndicats et des politiciens privilégiant les solutions faciles afin de maintenir leur position et consolider leurs avantages ; désormais, c'est pour empêcher la parole libre de retrouver le chemin de la démocratie, qu’on vend la guerre !
Face à une crise économique dépassant largement la capacité d'action des représentants nationaux, les citoyens sont traités avec une indifférence similaire à celle réservée aux animaux en élevage industriel. À ce propos, la destruction des cheptels, particulièrement bovins, n’est-elle pas à mettre en corrélation avec les décisions prises par l’UE avec le Mercosur afin d'étouffer, voire ruiner définitivement, notre agriculture sans plus de scrupules ? 
L'Union européenne présente des défaillances structurelles considérables. Bâtie sur des sables mouvants, elle file vers son effondrement avec une telle constance que l’on se demande si tout cela n’est pas volontaire !
Construite sur des fondations instables, incapable de résister aux pressions extérieures, sa fragilité accélère sa disparition. Ce qui n’est pas un mal en soi, mais les conséquences entraînent avec elle la disparition des habitants, de la culture et la civilisation d’une partie considérable du continent, écrabouillés sous les décombres !
Au-delà de cette ligne, aisément franchie, que reste-t-il aux peuples pour se raccrocher aux branches ?

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 16 août 2025

Guerre civile ou mise au pas ?

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On en parle de plus en plus : les risques d'une guerre civile sont manifestes, même si cela heurte les esprits qui, par crainte ou par excès d’aveuglement, se refusent à l’admettre.
Le fait que les médias conventionnels commencent à traiter le sujet démontre une préoccupation croissante au sein des sphères dirigeantes. Néanmoins, pour qu'une telle situation se réalise pleinement, plusieurs facteurs politiques, sociaux, économiques et culturels doivent converger, ce qui, politiquement parlant, n’est pas encore le cas. Même si la rupture entre le gouvernement et la nation est consommée, le chemin est encore long entre le constat et les travaux pratiques.
Que le gouvernement mette le tarif du kilowatt d’électricité au prix d’une centrale nucléaire, ou aligne celui de la bouteille de gaz au coût de la construction d’un gazoduc, rien ne semble émouvoir le consommateur plus vivement que le prix du kilo de cerise sur les marchés provençaux en cette période estivale. Rien n’est plus émouvant que le « danger » de la très improbable arrivée au pouvoir de l’extrême droite, argument politique exploité à jusqu’à la nausée par un gouvernement aux abois et une « gauche » sans idées qui ne finit pas de sombrer ! 
Les arguments présentés par les commentateurs des médias dominants relèvent d’une stratégie de la peur remontant à des temps immémoriaux : par celle-ci, comme tout récemment avec le Covid, on peut se permettre de tirer sur la corde sans crainte de la voir se rompre. Une guerre civile, quelle horreur ! Plus c’est gros... 
L'accaparement du pouvoir par une élite politique au service des intérêts financiers et l'appauvrissement systématique du pays par volonté oligarchique pourraient justifier une insurrection populaire. Une sorte de jacquerie comme on en voyait du temps jadis, vite réprimée et vite oubliée, dont certains livres d’histoire conservent trace. Mais qui s’intéresse à l’histoire de nos jours ? 
Cependant, même l’hypothèse d’une révolution profonde, cherchant dans son essence les racines d’un mouvement social comparable à celui de l’Espagne de 1936, ou approchant une nouvelle version du Front populaire, paraît aléatoire compte tenu des nombreux indices de résignation observés dans une population fortement anesthésiée !
Une explication à cela : l'absence d'un prolétariat digne de ce nom, fermement déterminé, avec le soutien de représentants politiques incorruptibles, prêts à soutenir un peuple à l’agonie. Nous en sommes loin, même si la progression de la précarité nous rapproche dangereusement d'un seuil de tolérance proche de zéro pouvant servir de déclencheur.
Mes aïeux ! Triste et autrefois grand pays, nous avons connu les monarchies absolues ou constitutionnelles, le Directoire, le Consulat, le premier et le Second Empire et nous en sommes à la Cinquième république ! Je passe les guerres, le choléra, la Terreur, la Commune de Paris pour atterrir aux portes de la plus totale des contre-révolutions : la mise en place implacable de la sinistre Agenda 2030 dont on banalise l’avènement !
Alors, guerre civile ou soumission totale à un régime globaliste pour qui l’humain compte pour des clopinettes ?

Sous l’Casque d’Erby

mardi 12 août 2025

François B . le nouveau criquet pèlerin.

M art' IN
Face à l'état du monde, je me sens comme le personnage décrit par Théodore Sturgeon dans "L'idiot de la fable". Le type que chaque pas pousse vers la trappe, qui perçoit les paroles sans en saisir le sens, ou, s'il les comprend, préfère garder le silence.
Néanmoins, restons optimistes et gardons espoir. L'être borné présente de multiples facettes et demeure perfectible. N'importe quel psy au rabais vous en fera la démonstration, moyennant avantages en nature.
Considérons la récente et déplorable gestion de la crise du Covid, dont on voudrait nous faire revivre le remake le 10 septembre prochain, avec une mobilisation immobile. Tous dans nos salons et les mômes au congélo !
Si ça n’est pas du vice, je ne sais pas ce qu’il faut pour dessiller nos mirettes !
Sous n'importe quelle apparence, un sournois reste ce qu’il est, un malveillant. 
Je songe à François B., Premier ministre, bien qu’il ne soit pas seul dans ce cas. Il est une sorte de criquet pèlerin. Il se décline sous deux formes : la phase solitaire et la grégaire. Cette dernière se révélant en cas de forte augmentation de la densité de congénères. 
Tel cet insecte vorace et destructeur, il agit en groupe et gobe notre sang pour nourrir ses tissus adipeux, préserver son statut et garnir ses avoirs financiers, rêvant de laisser trace dans les livres d’histoire.
Alors qu'on le décrit dans son milieu comme l’isolé de service, celui qui, par son vote, permet au pire d’advenir. C’est dans son insignifiance que réside sa force. En réalité, seul le parasite qui l'habite est isolé.
La fonction créant l'organe, dès que le nombre d'individus de son espèce augmente significativement, il sécrète de la sérotonine, un neurotransmetteur qui altère davantage ses facultés intellectuelles.
Le phénomène de masse contribuant, nous observons un tableau familier, alimenté par les nombreux conflits mondiaux, qui stimulent sa rhétorique et son positionnement opportuniste.
Monsieur de Bétharram est connu pour sa propension à la déloyauté. Parvenu à son niveau d'incompétence optimal, il n'hésite pas à nous imposer des restrictions dont il s'est lui-même dispensé par privilège. Une analyse psychique révélerait probablement des déviances importantes, ce qui l'exclurait d'emblée de toute épreuve évaluant son intégrité morale. Face à une telle situation, la science demeure impuissante. 
Ce représentant d'une meute hélas fort répandue atteint l'apogée en devenant le dirigeant principal d'un groupe d’individus corrompus. Son système fonctionne à plein régime afin d'épuiser nos ressources jusqu'à totale disparition.
Ce type de personnage n'envisage aucunement de se retirer de sa fonction, si vous pensez la chose possible. Quelle qu’en soit la pression, ce n’est que les pieds devant qu’il s’en ira. 
A l'instar des espèces à forte densité, lorsqu'il se déplace, l’homme obscurcit l’horizon. 

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 9 août 2025

J’ai comme un doute


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« Je veux dire que celui qui sait toujours où il va n'arrive jamais nulle part et qu'on sait seulement ce qu'on veut dire une fois qu'on l'a dit. » 
À la vitesse de la lumière - Javier Cercas



De temps en temps, on prend une phrase en pleine figure. Une vraie. Une dure. Une de celle qui te fait tanguer. Qui s'engouffre comme houle déchaînée s’abattant sur le pont d’un rafiot. Qui résume le monde comme aucun livre. Pourquoi celle-là et pas une autre ? Ça me colle un doute. Je sens sa moiteur glissant sur ma peau comme une nappe de pétrole dandinant à la surface des océans.
Le doute est l'habit de lumière à l’ombre des certitudes. Sans lui, je me sens nu et bizarre. Mon cerveau prend froid. Puis, vient l’excès de gamberge. Ce tout et ce rien qui s’empare de mon tout, que je ne puis chasser sans me sentir inhabité.
Avez-vous déjà été saisis par une pensée vide ? C'est ça le doute. Un esprit à la recherche d’un crâne à pourvoir. Depuis le temps que je lui file des coups de pied. « Dégage ! », que je lui dis méchamment. « Fous-moi la paix ! »
Parfois, il fait mine de s'en aller. Pour le calmer, je lui parle avec douceur. Je m'en excuse presque. Mais, la bête est sournoise ! Quand elle vous tient, elle ne vous lâche plus. Après une bonne raclée et un bon paquet d'insultes, toute chiffonnée, je la vois s'éloigner. Je redeviens le maître des airs !
Je le vois s’éloignant, tête baissée, me tournant le dos, sinuant sur le sentier érodé par la culpabilité. Sa reptation me fait l’effet d’une morsure ! J'ai un peu les jetons. Voir le doute me quitter ainsi, sur un coup de tête, c'est stupide. Que vais-je devenir sans lui ? Je le rappelle !
Même s'il m'agace, on ne peut pas se quitter comme ça. Dans le doute, il est enrichissant d’avoir un doute. 
Je voltige d'une page à l'autre. Prudemment. Rien à voir avec la frénésie de l’addict, prenant pour argent comptant tout ce qu’on lui conte à longueur de pixels. J’y vais parcimonieusement, au rythme des floraisons saisonnières. Je joue à saute-mouton avec les mots. Je ne suis pas un vorace des syllabes ni un dévorateur de syntaxe. Je flâne avec bonhomie à la recherche des idées perdues. Dès lors que l'une s'agite et prend l’espace comme un origami emporté par la douceur de la brise, je suis un homme comblé.
J'ai une montre de gousset à l'arrêt. Les aiguilles se sont immobilisées à minuit pile. Je refuse de remonter le mécanisme. Minuit est une heure symbolique. Le point de bascule entre l’avant et l’après.
Un tour de curiosité sur les réseaux, ces annuaires des choses aussi graves que frivoles, alternant la poussière du temps au brouillard du néant avec une incroyable désinvolture. Ça erre dans l'agitation ou l'indolence. Le charter des bonnes et des moins bonnes destinations. La boîte à chaussures dans laquelle s'entassent factures, déclarations de revenus, taxes, impôts, état civil et, in fine, une vie entière. La vie dans une boite à chaussure !
Un défilé baroque. Un cortège bigarré de brèves tirant à hue et à dia, marchant vers un point aléatoire, mais inéluctable. Comme une utopie s'accroche à une suivante pour en saisir une nouvelle. Qu'est-ce qu'une utopie ?
Serait-ce ce panache de fumée auquel nous donnons un corps, une âme, une vie et une matérialité crédible ? À qui nous prêtons des sentiments qu’elle n’a sûrement pas, mais qui réchauffe les cœurs au cœur de l’hiver. Qui se dérobe sous nos pieds, sans crier gare, se dissipant dans le smog des fascinations fugitives.
Je sursaute. On frappe à la porte.
- Oui. Vous désirez ?
- Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis demain… Nous nous sommes déjà croisés à maintes et maintes reprises.
- Quand ? Où ?
- C'était demain !
- Déjà !


Sous l’Casque d’Erby 



mardi 5 août 2025

Besoin d'un dessin ?

Thomas Theodor Heine, chez Erby

Dans un contexte mondial où les institutions financières poussent les sociétés vers l'effondrement, le chaos règne en maître absolu. Des esprits maléfiques se sont emparés de nos destinées. Rompre le sortilège ne sera pas une mince affaire. 
L'indignation a cessé d'être un outil de revendication efficace. Elle est encadrée par des systèmes qui ramènent à l'ordre les brebis égarées. Par la voie « douce » de l'autocensure, ou par un malheureux « accident » pouvant entraîner la mort !
Ces systèmes attisent les antagonismes culturels et religieux, engendrant, outre la peur et l’insécurité, la haine et les guerres. L'objectif est d'occuper les esprits avec des préoccupations secondaires. On instrumentalise la peur comme mécanisme de contrôle, afin de dissimuler le véritable dessein : mutualiser les déficits en s'appropriant les profits.
En d'autres termes, lorsqu'une entreprise génère des bénéfices, ceux-ci demeurent dans la sphère privée ; mais quand les résultats se dégradent, on sollicite les fonds publics pour retrouver l'équilibre ! Sachant qu’en Oligarchie, les pertes n’existent pas. Ce qu’elle présente comme tel, ce n’est que du manque à gagner ! Bienvenu chez les cannibales !
Sous l'emprise de réseaux occultes, nos dirigeants politiques accroissent continuellement les prélèvements obligatoires, tout en alternant discours apaisants et rhétoriques alarmistes pour maîtriser la colère grandissante qui touche désormais certaines couches privilégiées de la société.
Chacun végète dans un environnement misérable, avec des ressources limitées par des contraintes systémiques. Force est de constater que lorsque les derniers garde-fous institutionnels céderont – nous y sommes presque – nous nous retrouverons dans un état primitif pour une durée indéfinie.
Ce constat dépasse les clivages politiques traditionnels : face à une catastrophe majeure, les différences sociales s'effacent. N'imaginons pas qu'un élan spontané de solidarité suffira à reconstruire une organisation sociale en voie de liquidation.
Privé de repères sécuritaires, l'être humain peut se transformer, malgré lui, en bête sanguinaire, juste pour sauver sa peau !
La reconstruction d'un ordre social semblable à celui qu’on s’applique à détruire ne reviendra plus. Adieu veau, vache, cochon, couvée !
À travers l'Europe, migration soigneusement organisée, chômeurs, travailleurs précaires, personnes en situation de pauvreté et jeunes sans perspectives, tremblent comme des animaux pris au piège, parce qu’en plus des incertitudes liées à l’avenir, les gouvernants poussent le sadisme jusqu’à les rendre responsables de la désorganisation qu’ils ont eux-mêmes orchestrée.
Sous prétexte d'un confort personnel illusoire et d'un aveuglement débilitant, faire l'autruche ne fera que précipiter l’avènement d’un futur goulag. 

Sous l’Casque d’Erby 



vendredi 1 août 2025

Pendant qu’on pique une tête, on choure le rien qui reste.

Erby
« Nous vivons ensemble, nous agissons et réagissons les uns sur les autres ; mais toujours, et en toutes circonstances, nous sommes seuls. »
 
« Les portes de la perception » — Aldous Huxley 

À peine avons-nous tourné le dos, le temps de piquer une tête en toute décontraction dans une mer polluée, afin de laver l'esprit dans l’eau sale des détresses « caniculaires », vlan ! C’est le coup du lapin ! Le rachis cervical prend pour son grade !
Mets ta minerve et ferme-la ! 
Vous ne savez plus dans quel sens tourner le galurin pour lui trouver la bonne assise. Nous sommes de plus en plus perdus, l’ego niché tout au fond du nombril, refusant obstinément d’aller prendre l’air !
Si ce n'est pas du délire, je me taille de l'escalope dans les cuisses et me cuisine un tournedos de nouvelle génération. Beaucoup moins coûteux que dans la grande distribution. Au moins, là, je sais ce que je mange !
L'Europe essuie des vents violents, et rien du côté des météos locales ne laisse présager la moindre amélioration. On nous alerte sur la canicule, mais on oublie le séisme politique !
Une misérable vache chope la dermatose modulaire et c’est tout le cheptel qui y passe ! Et celui du voisin en prime ! 
Nos campagnes sont en danger. Nos paysans à l’agonie et la TVA sur l’électricité grimpe à 20 % ! C'est l'été ! Et si tu n'es pas content, t'attend le 10 septembre, tu t'arrêtes de consommer pendant une semaine et tu verras la gueule de ton congélo quand tu l’ouvriras. Ce qui ne changera rien au montant de la TVA !
Pas question d’aller larmoyer par monts et par vaux pour quémander de la charité chrétienne en milieu sataniste, elle s’est fait la malle avec armes et bagages. Les « acquis sociaux », direz-vous, si durement acquis ? Oubliez ! Une autre époque, d’autres mœurs !
Nous sommes plus nombreux qu’eux, dites-vous, la voix étranglée par la colère et le dépit ? Et alors ? Ne sommes-nous pas aussi plus démunis au niveau de la comprenette ?
Même les syndicats trouvent les revendications, sujet tabou ! Tellement en panne d'inspiration que les mots d’ordre pour les défilés sont remplacés par des chorégraphies inspirées par le wokisme. Imaginez !
À partir du moment qu’ils émargent, qu’ont-ils à faire avec l’orthographe de la misère les dirigeants syndicaux ?
Le monde financier livre une guerre sans merci sur tous les fronts. Niveler par le bas, telle est sa volonté. La classe politique, comme les syndicats, jouant le rôle qu’on lui a assigné : exécuter sans poser des questions.
Goinfre-toi et ferme-la !
C'est une guerre sanguinaire qui se développe sous nos yeux. On taille, on tranche et on met sous vide !
Cette U.E, imposée à grands coups de votes tronqués et de directives dictées à des dirigeants politiques corrompus, par des non-élus, est un mouroir. Elle était et demeure le réservoir dans lequel le grand frère Américain pioche au gré de ses besoins pour se maintenir à flot.
Qu’elle soit économique ou militaire, c’est la guerre. Quelle différence entre l’une ou l’autre, puisque les victimes, elles, ne sont que des cases qu’on coche sur des volets statistiques !

Sous l’Casque d’Erby