vendredi 1 août 2025

Pendant qu’on pique une tête, on choure le rien qui reste.

Erby
« Nous vivons ensemble, nous agissons et réagissons les uns sur les autres ; mais toujours, et en toutes circonstances, nous sommes seuls. »
 
« Les portes de la perception » — Aldous Huxley 

À peine avons-nous tourné le dos, le temps de piquer une tête en toute décontraction dans une mer polluée, afin de laver l'esprit dans l’eau sale des détresses « caniculaires », vlan ! C’est le coup du lapin ! Le rachis cervical prend pour son grade !
Mets ta minerve et ferme-la ! 
Vous ne savez plus dans quel sens tourner le galurin pour lui trouver la bonne assise. Nous sommes de plus en plus perdus, l’ego niché tout au fond du nombril, refusant obstinément d’aller prendre l’air !
Si ce n'est pas du délire, je me taille de l'escalope dans les cuisses et me cuisine un tournedos de nouvelle génération. Beaucoup moins coûteux que dans la grande distribution. Au moins, là, je sais ce que je mange !
L'Europe essuie des vents violents, et rien du côté des météos locales ne laisse présager la moindre amélioration. On nous alerte sur la canicule, mais on oublie le séisme politique !
Une misérable vache chope la dermatose modulaire et c’est tout le cheptel qui y passe ! Et celui du voisin en prime ! 
Nos campagnes sont en danger. Nos paysans à l’agonie et la TVA sur l’électricité grimpe à 20 % ! C'est l'été ! Et si tu n'es pas content, t'attend le 10 septembre, tu t'arrêtes de consommer pendant une semaine et tu verras la gueule de ton congélo quand tu l’ouvriras. Ce qui ne changera rien au montant de la TVA !
Pas question d’aller larmoyer par monts et par vaux pour quémander de la charité chrétienne en milieu sataniste, elle s’est fait la malle avec armes et bagages. Les « acquis sociaux », direz-vous, si durement acquis ? Oubliez ! Une autre époque, d’autres mœurs !
Nous sommes plus nombreux qu’eux, dites-vous, la voix étranglée par la colère et le dépit ? Et alors ? Ne sommes-nous pas aussi plus démunis au niveau de la comprenette ?
Même les syndicats trouvent les revendications, sujet tabou ! Tellement en panne d'inspiration que les mots d’ordre pour les défilés sont remplacés par des chorégraphies inspirées par le wokisme. Imaginez !
À partir du moment qu’ils émargent, qu’ont-ils à faire avec l’orthographe de la misère les dirigeants syndicaux ?
Le monde financier livre une guerre sans merci sur tous les fronts. Niveler par le bas, telle est sa volonté. La classe politique, comme les syndicats, jouant le rôle qu’on lui a assigné : exécuter sans poser des questions.
Goinfre-toi et ferme-la !
C'est une guerre sanguinaire qui se développe sous nos yeux. On taille, on tranche et on met sous vide !
Cette U.E, imposée à grands coups de votes tronqués et de directives dictées à des dirigeants politiques corrompus, par des non-élus, est un mouroir. Elle était et demeure le réservoir dans lequel le grand frère Américain pioche au gré de ses besoins pour se maintenir à flot.
Qu’elle soit économique ou militaire, c’est la guerre. Quelle différence entre l’une ou l’autre, puisque les victimes, elles, ne sont que des cases qu’on coche sur des volets statistiques !

Sous l’Casque d’Erby