lundi 4 septembre 2023

Ne dormir que d'un oeil

M'Art' IN
Avant mon départ pour l’Angleterre, je me suis rendu à l’hosto pour un « contrôle technique ». Rien de grave, que de la routine, bien qu’avec les apprentis sorciers qui bourgeonnent dans les accueils du monde sanitaire, on ne sait jamais. Nul n’est à l’abri d’un test PCR et autres inventions covidiennes qu’on nous oblige à faire juste pour nous défoncer le tarbouif et fracasser l’immunité qui est en nous.
Nous vivons dans un pays où les hommes qui le gouvernent ont oublié la Charte de Nuremberg, tout en y faisant référence quand cela arrange les gangs qui les contrôlent.
Notez bien que depuis 202O, toute forme de pathologie, de l’entorse à la cheville, aux ligaments croisés du genou – gauche ou droit – vous classe d’office dans la catégorie « cas possible », « cas probable », « cas contact à risque » … Ou pire !
Quand la chose est débitée par un robot humain préprogrammé, il est difficile de contenir la courante. Vous laissez pisser et attendez ce qui est une des multiples logorrhées en vigueur.
« Tout va bien. Nous n’avons rien vu d’anormal. Consultez votre médecin traitant… », m’annonce-t-on au bout du bout. Lequel médecin traitant, dans le doute, après auscultation fouillée, vous réexpédie à l’envoyeur, car il n’est spécialiste de rien, le pauvre. Le ping-pong sanitaire peut durer si vous ne mettez pas fin à la partie.
Sept heures d’attente dans une piaule décorée à la diable, comme si le type qui a eu entre les mains le cercle chromatique avait une dette à honorer avec l’au-delà.
Quelques dessins stylisés représentant des lieux touristiques censés égayer votre séjour n’empêche pas le tic-tac du temps de vous plomber le moral. Vous éprouvez alors l’étrange sensation qu’un couturier de l’outre-monde est déjà en train de prendre vos mensurations pour une tenue mortuaire du dernier chic.
À ce moment précis, il n’était pas question de me faire porter l’abaya pour ce qui pourrait être mon dernier voyage, puisque le buzz n’avait pas encore colonisé l’esprit des amputés de la comprenette.
Cette histoire de tissu est encore une opération de divertissement pour décérébrés. J’ai découvert la nouvelle guérilla depuis l’Angleterre, où les gens s’habillent comme ils le souhaitent, et rien à foutre !
Sept heures à l’hôpital pour une prise de sang, un prélèvement d’urine et une radio du poitrail, de face et de côté. Entre-temps, on observe. On voit un personnel sous tension, tentant de colmater les brèches, de cacher la misère sous la moquette, fatigué de devoir expliquer que « tout va bien » à des patients dubitatifs, alors que le centre hospitalier de la ville est en faillite et le personnel en sursis !
Si un chef d’État vient vous dire que le gouvernement fait plus pour les hôpitaux en France qu’il ne fait pour aider ce drogué de Zelensky, contribuant par le fait à ruiner les nations européennes, cet homme est un menteur doublé d’un criminel.
Tout comme il doit arrêter de nous prendre pour des zombis en annonçant que bientôt la « vie d’avant le Covid » sera de retour, parole de totalitaire !
Le minimum qu’il mérite est un procès à la Nuremberg !

Sous l'Caque d'Erby



11 commentaires:

  1. Le bonjour à toutes et à tous. Retour d'Albion. Très bien. Je reprend du service. Indulgence pour les convalescents. La bonne journée.

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  2. Salut Rodo. Welcome, après ce séjour chez la rosbifferie ! Tiens, je viens juste d'envoyer un article que Volti mettra probablement en place dans la journée. Eh oui, c'est la rentrée ! Ma plus jeune petite-fllle doit y être à cette heure-ci, ainsi que sa maman qui commence à enseigner à temps plein dans une classe mixte Grande Section-CP. Pour les autres, c'est demain.

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    1. Salut à tous ! Plus trop le temps de crobarder sur des événements toujours aussi cons et répétitifs. Sur les liens ci-dessous, quelques antiquités "Rentrée des classes" retrouvées dans ma bécane.

      https://www.facebook.com/rene.bouschet/posts/pfbid025mdAx4gN6w6avbuXaZxjoN1zN3fhok7JdWrXpu56rFc3AwyzBomhjY9xkYbMSMfjl

      https://www.facebook.com/rene.bouschet/posts/pfbid0G51EMsyjiYAPfYn4QqgaWpakkeTfRGC6bZmsrWVjtchJC5MkEpgPr9VS8i77a9Sdl

      Bonne journée !

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    2. Salut René. Dommage : je n'ai pas accès à FB.

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    3. Sauf erreur, même si tu n'as pas de compte FB, en téléchargeant le lien dans la barre de recherche de ton navigateur, tu dois pouvoir ouvrir le post et voir les crobards !.... Normalement !!!!

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    4. Je suis d'accord avec René : même si tu n'as pas de compte, tu peux ouvrir des liens. La bonne journée à tous.

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    5. En fait non, c'est bien ce que je pensais. D'une façon ou d'une autre j'ai dû bloquer Facebook. Tant pis.

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  3. Bon, Rodo, René, je ne sais pas di les Moutons vont publier ma petite réaction. Tant pis, je l'ai publiée chez moi.
    http://ennemieurope.eklablog.com/le-neocapitalisme-l-ideologie-qui-veut-tout-tuer-y-compris-elle-meme-a214747023

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    1. Bonjour Jean-Claude. J'avais déjà lu ce texte court et percutant repris aujourd'hui dans les Moutons avant mon départ pour l'Angleterre. Je l'ai trouvé très juste, très dans la ligne de ce que nous sommes. Du coup, j'ai retrouvé ce court extrait d'un intellectuel paradoxal et unique qui lui va comme un gant. Voici : « A côté des grand courants de ce monde, il existe encore des hommes ancrés dans les « terres immobiles ». Ce sont généralement des inconnus qui se tiennent à l’écart de tous les carrefours de la notoriété et de la culture moderne. Ils gardent les lignes de crêtes et n’appartiennent pas à ce monde. Bien que dispersés sur la terre, s’ignorant souvent les uns les autres, ils sont invisiblement unis et forment une « chaîne » incassable dans l’esprit traditionnel. Ce noyau n’agit pas : sa fonction corresponds au symbolisme du « feu éternel ». Grâce à ces hommes, la Tradition est présente malgré tout, la flamme brûle secrètement, quelque chose rattache encore le monde au supra-monde. Ce sont les « veilleurs.» Julius Evola

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  4. Bonjour les amis, « Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles de la vengeance qu’elle s’attire… mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public.
    Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles. »
    GEORGES BERNANOS « Journal d’un curé de campagne » (1936)
    Oma

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    1. Bonjour Oma. Bernanos avait vraiment tout compris. Merci.
      JC

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