lundi 8 mai 2023

8 mai 1945 : les guerriers libèrent les bourses !

Tardi - voyage au bout de la nuit

Férié, pas férié, c'est la fête au village. C’est ainsi qu’on te l’enfonce dans le crâne dans les bonnes écoles de la République. Garde-à-vous ! Ou garde à vue.  Tout est dans la nuance.
Remercions les ancêtres qui ont cru en un monde meilleur. Et en sont morts !
Célébration de la Libération de la zone Occident de son mal endémique : le nazisme. Vraiment ?!
En cette date festive où les tapis cachent bien des choses glauques, il en est une qu’on garde dans la poche, le mouchoir par-dessus : le viol comme prise de guerre et comme récompense pour services rendus aux criminels qui gouvernent le monde.
Pas d’impair, hein, en ce jour festif, c’est la Fête au village, c'est consensus : flonflons, mouchoirs blancs et confettis. C’est une casserolade !
Depuis cette « dernière » glorieuse épopée, tous les ans, c’est oueds en fête, plages du débarquement qu’on redécouvre, batailles qu’on reconstitue avec le bataclan du guerrier modèle de jadis… C’est buvette et treillis !
Diable qu’elle était belle et insouciante la vie pour les pauvres cloches noyées dans le mensonge, le sang et la barbarie ! Les vilains des deux côtés des barrières délimites n'en croient pas leurs yeux !
On n’oublie pas le devoir de mémoire, à vos crayons, c’est même pour cela que les gros salauds d’en haut pérennisent d’année en année le rappel de ces sacrifiés pour la « bonne cause » !
Pas plus qu’il ne faut pas oublier ce que les frangines des pays libérés ont subi en cette période noire de la vie. Surtout quand nous avons affaire à des gouvernements pratiquant le management de la terreur et la stigmatisation tous azimuts : le viol comme récompense promis aux soldats des armées « alliées » sur lesquels on ne s’attarde guère en ce jour de la souvenance.
Par ici bergères, déflorées ou pas, l’heure est venue de vous défoncer derrière un buisson, sur la table de la ferme abandonnée, au milieu des ruines, sous la porte cochère, c’est le prix à casquer pour ce que l'état-major promettait aux soldats qui trainaient les pieds, comme on marchande le prix d'une bête au marché aux bestiaux.
Par ici la bonne chatte, le joli cul, il en va de l’honneur et du défoulement du guerrier !
Honte et abjection ! Le viol était le « régime de la terreur imposé par des bandits en uniforme », comme l’avait dénoncé en vain le maire du Havre de l’époque…
Près de deux millions de femmes allemandes furent violées par l’armée soviétique en 1945, alors nos alliés incontournables, grâce à qui cette boucherie a été gagnée, et qu'aujourd'hui, malgré les 26 millions de Russes restés au sol pour toujours, on n'invite plus à ces cérémonies pour les motifs que l’on sait.
Tandis que pour les GI, la France était « un gigantesque bordel », où l'on pouvait violer les femmes impunément… Good !
Certains de ces violeurs ont même été décorés de la Médaille d’or du Congrès !
C'est cela aussi le devoir de mémoire et d'honneur messieurs les salauds !
 
Sous l’Casque d’Erby
  

 

8 commentaires:

  1. Le bonjour à tous. Je n’avais pas la fibre écrivaillonne, mais il y a des choses que l’on doit dire et il y a des choses qu’on ne doit pas taire ! Question d’honneur. Le bon tout à toutes et à tous.

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    1. Salut Grand Rodo devant l' Éternel (eh, cémoué, bien sûr).
      Pour la commémoration, bien sûr je me réserve pour demain, pour m'incliner devant vingt-sept millions de gens de l'Est militaires et civils confondus. Demain je relancerai cette belle musique signée Prokofiev
      https://www.youtube.com/watch?v=vmdm5LJEJFI
      (un extrait de la musique de film pour "Alexandre Nevski" d'Einsenstein)
      Pour le reste, nous laisserons (soyons triviaux de temps en temps) "le p'tit chose et les deux orphelines" en jupette, et les "origines du monde" en pantalon, s'exprimer sur le tarmac de nos nuits blanches......

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    2. Dit comme ça, 27 millions de morts, c'est comme si on disait "autant en emporte le vent" en sirotant une bonne bière à la terrasse d'un café en période de canicule. Pourtant, cela représente, en douleur, en espoir, en souffrance, l'équivalent de centaines de villes et de pays, biffés de la carte comme on souffle des bougies sur un gâteau anniversaire. Terrible !

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  2. Tandis que pour les GI, la France était « un gigantesque bordel », où l'on pouvait violer les femmes impunément….Ce n'est pas le souvenir qui habite les livres d'histoire et les mémoires: des sauveurs les GI !
    Hélas hélas, partout sur cette planète combien sont nés de ces horribles rencontres, fruits du régime de terreur imposé par tous ces bandits en uniforme à chaque conflit !
    Ce qu'on sait moins, et que j'apprends aujourd'hui, :-)) c'est que les nazis en plus étaient gorgés de ces trésors dévastés :
    https://www.letemps.ch/societe/loccupation-nazis-ont-pille-caves-francaises-jusqua-plus-soif
    Quelques propriétaires s'en sont sorti enrichis semble t'il ... :-((


    Oma

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    1. Bonjour Oma. Incroyable histoire que celle de ce monsieur Henri, pourvoyeur de produits de bouche pour le compte de ces messieurs les nazis, qui ne manquaient pas en cette période noire de notre histoire de collaborateurs zélés. Tout comme aujourd'hui les nazis ukrainiens ne manquent pas d'appuis chez les donneurs de leçons occidentaux...

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  3. Je comprend mieux pourquoi la France est plus ou moins ensauvagée après 77 ans, les ricains ont semé en toute liberté 🗽
    Criminalita

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    1. Salut Crimi. On en apprend tous les jours sur cette période noire de l'histoire. Le lien de OMA, dans le commentaire juste au-dessus de celui-ci en est une illustration parmi tant d'autres encore ignorées. La bonne journée.

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