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Qu'elle soit écolo ou non, l'opposition n'est que l'auxiliaire de l'Empire. Son régulateur le plus fidèle. Je la désigne ainsi pour la comprenette, pas parce qu'elle représenterait un danger pour l'oligarchie ou un baume pour les opprimés. Elle fait comme font les figurants dans les tournages des méga-productions hollywoodiennes : du trompe-l’œil.
Pendant la mandature de Sarko, je me suis cogné la rue en compagnie de millions d'autres personnes sur la réforme des retraites, constatant que tout le monde ne marchait pas dans la même direction, question intérêts et privilèges. Ça avait fait du barouf, au point qu'on entendait claironner, parmi les très naïfs, que sous la pression Sarko allait démissionner incessamment sous peu ! Que cela n'était plus qu'une question d'heures pour certains !
Celui qui voulait karchériser la « racaille » et qui, à peine élu, s'était prosterné devant ce déficient de George Debeliou Bush, voulait aussi se farcir l'honnête homme dont il ne supportait pas l'existence, démontant le service public avec un fanatisme méthodique, vendant le pays au plus offrant, comme des réseaux proxénètes le font avec leurs putes.
In fine, sous la pression des manifestants, sans pour autant abandonner le projet, il avait reculé, se vengeant sur Mouammar Kadhafi et le peuple libyen ! Hollande, son successeur, et Macron leur bouture, lui ont emboîté le pas, aidés par les Sociétés de conseil, Big Pharma, le pouvoir profond cornaquant l'ensemble avec maestria !
L'apparition soudaine du Covid aurait pu être pour l'opposition l'occasion de se refaire la cerise en dénonçant une mascarade doublée d'une tentative de génocide par l'obligation vaccinale. N'ont-il pas, de Schwab à Bill Gates, passant par Attali, déclaré avec cynisme qu'il fallait un « moyen soft » de débarrasser la planète de son trop plein ? Là encore, notre « noble » opposition a préféré le sommeil des marmottes aux cris des mouettes ! C'est à peine si elle a émis quelques timides gazouillis en demandant « avec énergie » la gratuité du vaccin !
Venez, mourrez, c'est gratuit ! Remerciez l'opposition !
Encore une fois, je vais faire nombre avec mes compagnons les déclassés de classe, à la marge, qu'ils soient de gauche ou de droite, la misère ne s'encombrant pas de badge politique quand il s'agit de remplir la gamelle et élever ses enfants décemment, mais sans grand espoir de réussite.
Quand je vois de quoi est faite l'opposition et les privilèges dont elle jouit, je me dis que tricher est un métier. Un vrai et sale métier, n'est-ce pas, Sandrine Rousseau !
A force de se faire avoir on finit par avoir « l'âme dure comme un biceps », selon le mot de Louis-Ferdinand Céline.
Sous l'Casque d'Erby
Le bonjour. Qu'on le veuille ou non, la vie est une noria qui tourne, tourne, tourne, comme un manège.
RépondreSupprimerBonjour amigo, Dieu qu'ils nous fatiguent tous ceux là emprisonnés dans leur carcasse mentale.
RépondreSupprimerCette Sandrine qui s'évertue à se prouver hors champ toujours avec ses prises de positions si peu originales (barbecue :-))...Là, elle a frétillé sur plateau pour le faire encore ...au détriment de tous...;-((
En tous cas, la métaphore du Rod, excellente, lui va vraiment bien :
"Sandrine Rousseau est au peuple ce que le ver luisant serait à l'éclairage public de l'Avenue des Champs-Élysées".
Bravo ! :-)
Oma
Le bonjour Oma. J’ai lu chez les Moutons, sous la plume de Charles Gave, il y a quelques jours, une diatribe excellente sur l’opposition, à propos d’une éventuelle et très improbable démission de Macron, se posant avec terreur la question suivante : « qui pour le remplacer dans l’opposition » ? Tout comme nous, il ne voit personne dans ce désert de Gobi pour redresser le pays, tant les postulants sont nuls !
SupprimerBref, si comme on surnomme très abusivement Macron le « Mozart de la finance », on pourrait paraphraser en traitant les opposants des « Attila du pipeau » ! Un naufrage !
La Bise.
Salut Rodo, bonjour Oma !
RépondreSupprimerLe marxisme, mais encore plus le pseudo-écologisme politique non seulement ne font rien pour le Peuple,mais ils bombent le torse en tête des hordes capitalistes.... et de jour en jour c'est pire ! Si un jour la prise de conscience se fait jour parmi les damnés, même place du colonel Fabien ou au 64 rue Rebeval il pourrait y avoir du sang : un Peuple furieux n'a pas de barrières.
Un Peuple, cela part du bas, et cela y reste, d'où la nécessaire réhabilitation des Communes. Les communautés de communes imposées du haut était un moyen d'empêcher de voir ce risque advenir.
Et que vivent Proudhon, et ceux qu'il a inspirés.
Bonjour Jean-Claude. Le marxisme ! Voilà quelque chose qui m’échappe et dont certains sociologues nous bassinent à longueur de décades. En Espagne, par exemple, il n’exerçait qu’une petite influence, par le biais du PS et du PC. Le PS pour son art consommé de l’escroquerie, par le biais de son syndicat l’UGT, très bien implanté dans certaines régions, et le PC, surtout pendant la guerre civile, grâce à l’aide militaire soviétique au camp républicain qu'il contrôlait. Pour le reste, la véritable force d’opposition était anarcho-syndicaliste sous la double influence de Prudhon et de Bakounine. Le fédéralisme libertaire mis en place pendant les trois ans de guerre civile fut un exemple extraordinaire. Il fut démontré pendant cette période qu’un modèle de société, sans marxisme ni bourgeoisie capitaliste était possible. Raison pour laquelle, main dans la main, capitalisme et marxisme conjuguèrent leurs efforts pour saboter l’expérience collectiviste libertaire en Espagne, permettant à Franco de gagner la guerre.
SupprimerSalut copain Rodo... je viens de finir (une semaine environ) la remise en page d'une compil' des commentaires et œuvres de Gustav Landauer (pour le format que j'ai adopté, cela fait 144 pages compte tenu que j'ai corrigé (oh, une partie, pas d'illusions) des coquilles et des fautes de syntaxe liées aux traductions en cascades. Ce cher Gustav souvent insiste trop à mon avis sur le côté spirituel de ce qu'il appelle "le socialisme", qui est fort éloigné de celui de Marx. Cela rappelle la façon chrétienne orthodoxe de voir les choses. J'oserais répondre « Je n'ai pas besoin de [ce facteur] pour mon hypothèse » comme l'avait répondu Laplace à Napoléon. D'autant que les choses ont bien changé depuis un siècle. Qui aurait dit que, cet été, mon fils ait invité à dîner des copains, dont un seul est arrivé en soutane, vu qu'il fut ordonné prêtre dans l’évêché de Luçon, "le plus crotté de France" selon Richelieu. Malgré mon questionnement, il n'a pas confirmé que ce genre d'évènement était devenu très rare.
Supprimer.
Après la cérémonie (nous sommes restés 3 heures et demi dans la cathédrale, gloups), nous avons pris ensemble un pot, ses copains (une douzaine, tous "mécréants", mais copains) et moi invité tout spécialement par une lettre personnalisée en plus du faire-part genre faire-part de mariage. Lui n'était pas là. C'est malgré tout un bon souvenir.
Après, je suis rentré à Nantes, ce qui a pris du temps (je n'ai pas pris l'autoroute) car il pleuvait.
La vie continue !
A Jean-Claude et Rodolphe,
SupprimerDieu qu'on est amenés à s'en poser des questions face à la folie et la médiocrité de tous ceux là qui pensent être "utiles" au mode....Et si on faisait comme elle :
« La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu'elle fleurit. N'a souci d'elle-même, ne cherche pas si on la voit. » Angelus Silesius
:-)Oma
@ Jean-Claude. A propos de Landauer, je te rejoins sur la dimension mystique dont certains passages alourdissent, à mon humble avis, le texte que je lis. Je partage ta remarque sur le lien de parenté avec les chrétiens orthodoxes. Curieusement, étant de nature imperméable à la chose religieuse et à l’abus de spiritualité qu’on en fait, deux grands amis, avec qui j’ai partagé dans ma jeunesse un bout de chemin, étaient prêtres et, en plaisantant, disaient que, sous mon apparence d’athée convaincu, j’étais un « véritable moine » !
SupprimerMais bon, c’était leur avis. Et pour finir avec le marxisme, je pense qu’il est la « bonne conscience » de la bourgeoisie modérée, avec une tendance très marquée pour le totalitarisme. Pathologique.
@ Oma. Merci pour cette citation on ne peut plus actuelle et pour l'auteur dont je découvre le nom. Bises.
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