mardi 1 novembre 2022

Unipolaire, Multipolaire ou carrément bipolaire ?



Erby
…Sans-domicile autour d’un feu. Retraités faisant les poubelles. Les clowns en costume hypnotisent les foules, monopolisent les ondes pour tenir les ombres captives. Chacun vogue d’espoir en désillusion tandis que le collectif somnambule vaque à son autodestruction 

L’Ukraine américanisée saigne les peuples d’Europe aidée par des « gentils » nazis qu’on maltraite et qu’il faut sauver ! …
Et la Shoa dans tout ça ? Attendons la commémoration du débarquement de Normandie pour célébrer la mémoire des morts et des femmes violées par les « libérateurs » !
Au Brésil, le vilain Bolsonaro est battu sous les applaudissements d’une presse sous contrôle qui fait le boulot comme le ferait n’importe quel mercenaire là où il y a de l’argent à se faire et son avenir à assurer. Rien n’est plus efficace pour manœuvrer l’opinion que quelques « spécialistes de plateau » grassement payés et des petites légions militantes pour faire caisse de résonance !
Le nouveau « gentil » Lula, leader du Parti des travailleurs fait son retour après avoir humé l’air insalubre du purgatoire pour des accusations de corruption active colportées jusqu’à la vomissure par la presse-poubelle, jamais avare de saletés à nous faire renifler.
Sans état d’âme, cette même presse s’emploie aujourd’hui, avec la même farouche détermination, à installer le chef des travailleurs brésilien à la droite de Dieu ! Que ça va vite, mon Dieu ! Cela n’est plus du journalisme mais du miracle !
Qui pour donner crédit aux médias ? Ceux qui ont un intérêt matériel (prostitués en tout genre) et ceux qui n’ont que ce moyen pour s’acheter une opinion toxique. Chacun se nourrissant selon ses moyens !
L’avez-vous remarqué ? On ne parle plus du monde d’avant. Silence radio. Mort et enterré. Ce monde qui s’en est allé brutalement, jeté aux orties sous prétexte de pandémie et de santé publique. Pandémie qui, malgré une forte résistance de la part des citoyens éveillés et de scientifiques révoltés, a ouvert les vannes à l’Empire pour enclencher la seconde, puis la troisième en restant prudent, faisant ce qu’il fallait pour pousser la Fédération de Russie à intervenir en Ukraine, et aux gouvernements européens de se présenter devant l’opinion comme victimes d’une agression !
Chaque chose à sa place dans l’histoire du temps. Viendra le temps où chaque traître aura droit à sa geôle !
Désormais nous avons le choix entre « unipolaire » sauce IVème Reich, ou, « multipolaire » dans le cadre d’une reconfiguration (et non réinitialisation !) prenant en compte la souveraineté des pays (qu’il soit grand ou petit) et le respect des échanges, sans pillage ni colonialisme.
De toute évidence, l’occident, malgré ses moulinets et ses livraisons démentielles d’armes à cet addict  de Zelensky, est en train de perdre la partie en emportant dans sa chute les peuples dont il a la gouvernance. L’Empire s’écroule et il ne lui reste plus que la menace nucléaire pour limiter la casse sans trop perdre la face en ajoutant de la terreur à la crainte.
Espérons fortement qu’un Folamour quelconque ne déraille pour de bon ! Avec les malades qui tirent les ficelles, on peut s’attendre à tout !
Mais dans le ciel, si noir qu’il soit, il y a toujours une trouée pour l’espoir. Comme l’écrit avec pertinence Régis Chamagne, je cite : 
« Nous assistons peut-être à la fin d’un cycle de quatre siècles. Dans son ouvrage « Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine » Carroll Quigley, s’appuyant sur d’importantes archives et grâce à un travail de bénédictin, explique comment les élites anglo-saxonnes ont élaboré, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux États-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street. Elle a émergé dans un monde déjà préparé par un système financier et bancaire qui s’était développé depuis la fin du XIVe siècle afin, au départ, de financer les expéditions vers les Amériques. Ce long processus est très bien expliqué par Paul Grignon dans un film d’animation de 52 minutes « L’argent dette ». C’est ce monde-là qui est en train de disparaître, et avec lui la toute-puissance du dollar et la fin de la domination anglo-américaine sur le monde, en particulier dans le domaine monétaire. La mission des porte-avions américains était d’imposer le dollar au reste du monde. C’est fini ! On peut même se poser des questions sur l’avenir de la monarchie britannique. » 

Sous l’Casque d’Erby



13 commentaires:

  1. Le bonjour. Ben, voilà, rien d'autre à vous proposer. Comme dit Jean-Claude, demain est un autre jour.

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  2. Pas facile par ces temps vaseux Rod... mais tu sais là traduire l'amertume et le dégoût qui font couiner les neurones en chacun d'entre nous...

    À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

    « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent.
    Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

    (Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

    Oma

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    1. Le bonjour Oma. Je déteste le mois de novembre. Je ne le dis pas trop fort, des fois que certains morts, de ceux qui sont bien là où ils sont, ne nous reviennent pour ajouter du bordel au chaos qui nous submerge. Bref, si j'en crois tes sources (il n'y a aucune raison pour que je les conteste) c'est pas d'aujourd'hui que date notre misère et c'est pas fait pour nous rassurer. La Bise.

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    2. @Oma. A propos des PDF sur Prud'hon. Je suis curieux de lire ce qu'elle dit sur le philosophe, Anne Querrien. Je l'ai connue à Bréhat, où ses parents avaient une résidence secondaire. A vrai dire, j'ai surtout connu son père qui était maire de Paimpol. C'est à lui que je dois mon pseudonyme de "Lediazec"... La Bise.

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  3. Salut les amis.
    Merci à Oma de rappeler ce commentaire désabusé de John Swinton, il y a 142 ans ! comme quoi rien n'a changé, hélas, mais tout a continué avec persévérance à se dégrader.
    En tout cas, nous allons continuer, en particulier à espérer que nos enfants et petits-enfants pourront grandir dans un monde "pas trop en guerre". Difficile de demander plus.
    Allons, une petit joie....
    https://www.youtube.com/watch?v=U7Jmf94cWJE

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    1. Salut Jean-Claude. Tu fais bien de prendre le contrepied en nous suggerant l'écoute du grandissime Charles Trenet. Merci.

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    2. Merci Jean-Claude, commentaire sur ce partage... apprécié !
      Rien-n'a-changé-! et même bien avant, bien avant... Aristote montrait la voie :
      « Il est dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes, qu’il n’aie pas le temps pour la rebellion ».


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  4. Pas de réseaux sociaux, de téléphone, d'internet ....et.....c'est qui qui l'a dit ? :-)

    Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
    C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
    Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
    Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !

    Pierre-Joseph Proudhon 1851

    https://www.proudhon.net/

    Oma

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  5. Bonjour Oma. C'est pourquoi, répondant sur un autre forum (les 7 du Québec), j'avais proposé ceci :
    je pense que la solution pour que la lutte des classes n'ait plus de sens, c'est de SUPPRIMER la classe dite "supérieure", d'abolir le système de l'actionnariat, de ne plus avoir que des très petites entreprises, des entreprises moyennes sur la base de la mutualisation (rien que des parts avec un revenu tout symbolique, donnant droit à UNE voix par personne physique – pas de personnes dites "morales" parmi les sociétaires), et enfin des entreprises d'État pour tout ce qui est services publics. Absolument rien d'autre, et même les filiales d'entreprises étrangères devraient être obligées soit de se plier à cette règle (où les plus-values éventuelles devraient obligatoirement rester sur le sol français), soit de fiche le camp immédiatement en laissant les installations en place et intactes pour être remplacées par des coopératives.

    On PEUT le faire, ce n'est qu'une question de volonté commune. Bien entendu cela implique la sortie de ce machin branlant et qui coûte cher nommé union européenne : voir articles 61 et 62 de la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités, qui vu la façon dont le peuple de France a été volé de sa décision du 29 mai 2005 (alors que c'est seulement lui qui a le pouvoir de décision en dernier ressort), peut s'appliquer immédiatement. L'article 50 d'un traité qui a été refusé NE PEUT PAS S'APPLIQUER, quoi qu'en dise Asselineau, qui reste malgré tout un fonctionnaire habitué à obéir aux diktats les plus aberrants, sans accepter d'en apprécier en toute objectivité la pertinence.

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    1. Bonsoir Jean-Claude, Je visite aussi Les 7 du Québec, moins souvent qu'avant, il y en a tant qui se sont levés éveillés et enragés, et qu'il est bien difficile d'être fidèle à l'un plus qu'à l'autre autant qu'on l'aimerait, mais le temps, le temps... :-(
      En tous cas, idyllique ce monde tel que décrit là ! Zont l'air pourtant faciles les solutions proposées...Bien sûr qu'il eût été possible, et comme j'aurais aimé le connaître....

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  6. @Oma et @Jean-Claude. Ah, ça y va ! De « à l’impossible nul n’est tenu, à l’impossible n’est pas une utopie », on y est. En ce qui concerne Prud'hon, qu’on présente dans certains milieux plus comme « polémiste » ou « journaliste » que comme ce qu’il était : philosophe de l’anarchie. Il fit partie des lectures prioritaires lors de mes premiers pas dans le mouvement anarchiste. Contemporain de Marx, il y dénonça chez Karl sa « période transitoire » vers le communisme libertaire et son « obligatoire » dictature du prolétariat. Le temps et l’Histoire ont mis chacun à sa place… Est-ce qu’une société telle que présentée par Jean-Claude serait possible ? Oui, et les Espagnols l’ont prouvé dans le camp républicain pendant les trois ans de guerre civile, avec les collectivisations, aussi bien dans le domaine industriel qu’agricole… Est-ce que cela reste possible dans le contexte chaotique actuel ? J’ai des doutes. Quand on voit le mal que nous avons à convaincre un proche sur des thèmes aussi simples que la vaccination, la pénurie, ainsi que sur la responsabilité de l’Occident dans la tragédie ukrainienne, je peine à le croire…
    Dis-donc, Oma, très bonne, ta collection de PDF sur Prudhon ! Je l’ai mise de côté dans mes favoris.

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  7. Bonsoir les zhommes...je reviens demain :-)
    Oma

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  8. Je me suis étonnée en farfouillant dans ma collection d'adages et de pensées de retrouver celle de Proudhon, et de m'étonner dis-je que jamais son nom rencontré, son existence évoquée au fil d'émissions politiques. Un grand absent de toutes formes de débats évoquant l'Histoire de notre société. Tu es venu ouvrir les lacunes de ma mémoire avec ton commentaire :-) !

    "La science a peut-être trouvé un remède pour la plupart des maux, mais elle n’en a pas trouvé pour le pire de tous : l’apathie des êtres humains". Hellen Keller
    Hélas hélas...

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