lundi 4 juillet 2022

Ces maladies qu'on jette aux oubliettes

Source
Que sont devenues ces maladies mignonettes qui, jusqu’à fin 2019 et le tout début de 2020, rythmaient nos vies en alimentant un savoir relatif et enrichissaient les conversations en consolidant le lien social entre voisins ? Ces troubles dont le bon vieux médecin de famille nous faisait le récit comme s’il lisait un chapitre de L’ile Mystérieuse de Jules Vernes.
Allez maintenant trouver un toubib qui vous rende le trouble aussi peu pesant ! Allez, tout simplement, trouver un toubib ! Ils sont quasiment tous à la télé, coiffés d’un bonnet d’âne !
Sans en délivrer ici la liste exhaustive, je vais en citer quelques-unes. Je trouve que ce virage horrifique vers l’unicité des pathologies en une seule et unique appellation (Covid 19) relève de la dictature la plus absurde. On ôte à la poésie tout son pouvoir guérisseur et ça c’est létal !
Qui entend parler de la scarlatine, cette maladie infectieuse qui touche peu de personnes mais qui existe bel et bien. Ou existé jusqu'à récemment. Si quelqu'un a des nouvelles, faites-le moi savoir. J’ai consulté, par souci de vérité, le "Grand dictionnaire des maladies modernes", publié par les éditions Farces et attrapes, mars 2020. On peut lire que la scarlatine est référencée dans le sous genre Covidlight sous le code CL (?!).
Tout comme la mononucléose, autre maladie infectieuse. Je me souviens qu'enfant, lorsque j'entendais les adultes tailler la bavette sur la mononucléose, je pensais qu'ils faisaient référence à une panne nucléaire dans une centrale, quelque part dans les Carpates. A l'époque nous étions en plein dans la guerre froide. Rien à voir, mon Dieu, c’était déjà la forme radicale du Covid 19 qui pointait le nez, et nous l’ignorions !
Comme la rougeole et la varicelle, disparues sans laisser de trace ! Un bâtonnet dans le nez nous révélera que, comme Thelma et Louise, épuisées par des années de servitude, elles sont parties vers des contrées lointaines. Absorbées par la poussière du désert, elles ont préféré changer d'identité et rejoindre la grande communauté du Covid où l'anonymat est absolu.
La disparition de la maladie de Charcot, autre joyau des troubles de santé, ne vous rend-elle pas un brin nerveux, car, là aussi, plus personne n'en pipe mot ? D'où vient cet ostracisme ?
Mais que penser de la discrétion soudaine qui entoure la Maladie de Lyme ! Ça ne vous chatouille pas l’occipital de ne plus en entendre le moindre murmure à son sujet ? Pourtant, pas plus tard qu’en 2018 on dénombrait en France 114 000 cas ! Silence Covid ! Je suis convaincu, qu'avec un petit effort les médias nous auraient fabriqué une jolie pandémie, grâce à laquelle on aurait ruiné une bonne partie de nos espérances !
En voici une que j’aimais bien amener dans les échanges entre copains, rapport à la phonétique : la Fibromyalgie. Essayez, vous allez voir tout de suite l’effet canon que cela produit sur l’interlocuteur. Observez le vacillement du regard quand vous dites « j’ai une Fibromyalgie ». Dès qu’un proche se plaignait de douleurs musculaire à la suite d’une journée de travail intense, ayant sollicité des parties du corps inhabituées à l’exercice, et que ces douleurs persistaient durant quelques heures, voire davantage, je dégainais la Fibromyalgie ! Observer l’accélération du va-et-vient de la glotte dans sa gorge c’était de la pure jouissance ! 110 000 cas dénombrés en 2018. Tout de même ! Désormais, on appelle cela le FibroCovid, à ne pas confondre avec le Fibrociment même si… c’est du béton !
Pour ce rapide tour d'horizon des maladies passées avec armes et bagages chez l’ennemi Covidien, j'épargnerai la maladie de Crohn, afin de ne pas perturber le système digestif du lecteur hypocondriaque.
Pour mémoire, je vous file le lien des 100 maladies ayant déménagé depuis mars 2020 chez Covid et dont plus personne n’a des nouvelles.

Sous l’Casque d’Erby 




9 commentaires:

  1. Le bonjour. Oui, je sais, c'est léger et tout et tout. Mais nous sommes au mois de juillet et les temps sont à l'insouciance. Je me laisse aller. A toute.

    RépondreSupprimer
  2. Salut Rodo de la part d'un mec en bonne santé. Tu disais la maladie de Charcot ? Hélas, c'est de cette horreur que mon unique cousin germain est décédé il y a bientôt quatre ans. Il était "pourtant" un hospitalier : il a commencé comme infirmier, a continué dans l'informatique de l'AP-HP, et a fini DRH du CHU de Montpellier. Je me souviens avec nostalgie de son mariage, qui avait eu lieu sous un temps magnifique à Marmande. Comme c'était un boute-en-train impayable, il y avait une ambiance !.... ses copines infirmières étaient là, et nous ont régalés de chansons grivoises..... je préfère repenser à lui ce jour-là (nous nous ressemblions beaucoup).
    .
    Pour le reste, à douze ans j'ai eu la rougeole (une formalité, pourquoi vacciner ?). Autant avoir les maladies le plus tôt possible, après on est tranquille. Bon, ce n'est pas à six ans qu'on va chopper la chtouille ou la Grande Vérole. En revanche le palud qu'avait eu Rémi en Algérie lui a fait des ennuis le reste de sa vie.
    .
    Non, nous ne sommes pas malades ! Seulement lassés de voir des docteur Knock de caniveau sale se pencher sur les Français qui se portaient bien, avant qu'on ne décide arbitrairement que ce n'était pas vrai.
    .
    "Rodrigue, as-tu du cœur ? — Oui, je me nourris au trèfle, et si tu insiste pour qu'on me pique, je t'étends sur le carreau !"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Jean-Claude. En effet, il est préférable de choper certaines maladies étant jeune, ce qui immunise par la suite plus que certains vaccins. Je n’ai rien contre les vaccins, j’ai été vacciné à des multiples reprises. Mais il s’agissait des vaccins éprouvés. Mordu par un chien au Maroc espagnol, on m’a piqué contre la rage. Mais ce vaccin avait mis plus de 15 ans avant de passer du laboratoire à son application concrète sur le terrain…Le vaccin Covid, en revanche pue le crime de masse… A propos de palud. En Afrique on prescrivait la Nivaquine qui est un antipaludique. Médicament qu’on retrouve dans l’Hydrochloroquine que le professeur Raoult conseille comme traitement préventif contre le Covid, à la place d’un vaccin génique, et que le gouvernement s’est dépêché d’interdire !

      Supprimer
  3. Hum, "si tu insistes", banane....

    RépondreSupprimer
  4. 4 juillet : Aujourd’hui, c’est aussi la journée mondiale du naturisme ! Est-ce une maladie des temps nouveaux ? ;-))
    Oma

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Oma. Célébrer le 4 juillet comme le jour de l’indépendance c’est comme si on disait que la Mafia veille sur nos intérêts. Sans moi ! Et d’ailleurs, sur quoi a été coulé le béton de ses fondations ? Sur l’extermination des nations indiennes (combien de millions ?!) et l’esclavage des noirs importés d’Afrique. Si c’est ça l’Amérique exemplaire, le berceau de la démocratie, qu’on oppose souvent à des modèles coréen ou soviétique pour mieux nous poignarder, c’est sans moi ! Un journaliste du « Monde » avait écrit en 2001, lors du « drame » des Tours Jumelles (la belle arnaque !) : « Nous sommes tous des américains ! » Non seulement je ne le suis pas, mais je ne le serai jamais ! La Bise à toi.

      Supprimer
    2. Salut à tous, Rodo, Oma, Erby (il doit bien être dans les parages). Depuis les riants (mais plutôt secs) coins saintongeais, un grand bonjour. Tiens, je viens de me faire imprimer un exemplaire du bouquin de Rémi, "Le piège". Si quelqu'un est intéressé..... pour ceux qui préfèrent l'avoir "en virtuel", c'est là :
      https://ti1ca.com/rwj3tf3h-le-Piege-le-Piege.zip.html
      Je l'ai encore corrigé pour des petites coquilles depuis le départ de notre héros vers d'autres Terres....
      Jean-Claude

      Supprimer
    3. Curieux que tu ramènes à la lumière « Le piège » de Rémi. Pas plus tard que l’autre jour, alors que je farfouillais dans ma grotte, je suis tombé sur quelques-uns de ses livres, dont celui-là, ainsi que sur l’un des tiens : « Il avait décidément la tête dure, et toujours des lunettes ». Au fond ce n’est pas si étrange que ça. On ne dit pas que la mer revient toujours au rivage ?

      Supprimer
    4. Quand je pense, Rodo, qu'il aura fallu que Rémi nous quitte, pour que je fasse connaissance avec sa petite sœur (celle dont Claude François était amoureux), sa fille Juliette dont il parle dès le début de son livre ! et aussi le reste de sa nombreuse famille.....

      Supprimer