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De même, on ne dit plus « liberté de mouvement » mais sécurité globale. Pas plus qu’on ne dit virus, mais vaccin obligatoire.
Aujourd’hui, en notre bel Occident, brillant d’un lustre flamboyant, toute personne se réclamant du métier de journaliste, cherchant à l’exercer selon des règles morales strictes, est vouée à la précarité et au chômage.
Et si elle ne prend pas garde, finira sa vie sous les ponts de la Seine, un litron de picrate dans la poche d’un manteau crasseux et un second à la main, qu’elle goulotte pour oublier le froid nocturne, si, toutefois, les passants se sont montrés généreux au cours de la journée.
Il me souvient de ces temps glorieux où, de ce côté-ci du rideau de fer, nous faisions des gorges chaudes, désignant nos confrères de l’ex-empire soviétique comme agents de propagande, avec un rictus de dégoût sur le visage !
Bridés comme des forçats par un pouvoir sans pitié, ils faisaient pitié ! Aucun esprit subversif, les pauvres ! C’était l’agenouillement ou le Goulag !
Ce pouvoir inique que nous combattions de toutes nos forces à grands coups de « libéralisme ». Libéralisme désignant la société libre idéale, où chacun pouvait penser, acheter, vendre, faire, dire et publier ce que bon lui semblait sans craindre pour sa liberté ! C'était, pensions-nous, l'Age d'or de notre civilisation. Nous étions le « monde libre » !
Nous étions des putes dans un enclos, certes, mais nous avions un certificat de la préfecture pour vendre notre cul au plus offrant ! Putes quand-même, insistez-vous, oui, mais putes officielles !
Fallait nous voir évoluer dans les quartiers chics dans notre tenue de travail, clope au bec et verre de whisky à la main !
Pas comme ces trimardes qu’on croise dans les bas-fonds, sans aucune allure, se faisant chevaucher par des hordes avinées en criant Vive la Commune !
Ah, temps héroïques, quand vous reverrai-je !
Bien évidemment, tout cela était faux !
Nous pensions exprimer ce que nous croyions être notre opinion, alors qu’en réalité nous ne faisions que traduire, avec une mince couche de vernis, les directives du chef de rédaction, lequel les recevait d’un plus haut placé que lui et ainsi de suite jusqu’au sommet de la pyramide, qui était bien plus haute que celle de Khéops qui ne mesure que 280 coudées, soit un peu plus de 146 m de hauteur.
Bagatelle pour le pouvoir occulte !
Hier, comme aujourd'hui, la muselière était de mise. Comme on le dit très clairement chez les subversifs de tous les temps : « Il a toujours existé, dans toutes les sociétés, sur cette Terre, des gens atteints de déviances psychologiques. Leur style de vie inclut une forme de prédation sur la créativité économique de la société, parce que leur propre créativité est en général en dessous de la moyenne. Quiconque se branche sur ce système de parasitisme organisé perd graduellement toute capacité de travail légal. »
Sous l’Casque d’Erby
Le bonsoir aux caillouteuses et aux caillouteux. Les mots n'ont plus aucun sens, autant s'en servir.
RépondreSupprimerOn use de mots usés jusqu'à la corde pour nous pendre...
RépondreSupprimerCher DPP, nous vivons dans un monde de fous, chez certains ça frise la débilité. C'est usant ! Hier soir, j'ai lu une nouvelle hallucinante émanant d'un gars de Front Populaire, le bidule de Michel Onfray. Il claironnait au miracle après la "dure épreuve" traversée par Onfray en compagnie du Covid. On frissonne comme on peu. Au lieu de dire qu'il a passé une bonne quinzaine dans un état grippal, le gus se fait dessus en annonçant non point 15 jours ou trois semaines, mais 500 et quelques heures avec le virus! Le seul enseignement qu'on peut tirer de cela est que les cons sont encore bien vivants et... qu'on ne meurt pas du Covid quand on est de bonne constitution. Mais cela a échappé à ce forcené de l'admiration et du messianisme !
SupprimerOnfray montre son vrai visage en s'acoquinant avec Zemmour & CO...
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