dimanche 20 décembre 2020

La démocratie ouvrait demain, mais c’était jour férié

Si tantôt on voyait dans l’école une institution au service de L’État, que l’État, par le biais de petits mais puissants soldats du corps enseignant, mettait énergie et savoir au service de la grande finance, développant concepts et illusions, fabricant de l’histoire comme on écrit des fables, mais militant pour une gouvernance globale et la disparition de la pauvreté par l’éradication du surplus de pauvres, aujourd’hui on voit ce vieux rêve totalitaire prendre corps.
Il aura fallu l’apparition « miraculeuse » (le miracle étant un leurre comme ceux qu’on utilise pour la chasse ou la pêche) d’un virus pour voir enfin l'oligarchie jouer carte sur table : désormais, on ne prend plus de gants pour nous faire croire que nous sommes une démocratie, on nous bastonne, on nous triture l’esprit par la peur, nous persuadant à grands coups de propagande médiatique que nous sommes les nuisibles dont il faut faire table rase pour qu’enfin advienne le modèle de société clairsemé qu’ils ont patiemment élaboré !
Il est temps que vous sachiez que les enfants que vous avez conçus ne sont que des commandes dont vous n’êtes que les réceptionnistes, c’est aussi clinique que ça. Ils vous sont livrés emmaillotés, avec muselière intégrée et nanoparticules injectées, incluant un programme scolaire et un mode de vie prédéfinis par Microsoft, sanctionnés non point par des diplômes, comme jadis, mais par des bon à servir !
Finis les cartables. Fini le système éducatif tel que nous l’avons connu et souvent dénoncé comme étant le prélude de ce qui arrive maintenant. Leur vie, leur éducation et leur destinée sont la propriété des multinationales que nous avons si généreusement nourries au cours des années. Nous sommes leurs copyrights. Place aux transhumains !
Et si vous pensez que je suis nourri par des idées « complotistes » que les réseaux sociaux m’auraient instillé, libre à vous. Mais je reste persuadé que cette « pandémie » ressemble étrangement à ce que Slobodan Despot appelle le paradoxe des guerres : « le soldat en première ligne ne voit que ses cent mètres de front. Il ne sait pas s’il s’agit d’une bataille dantesque ou d’une escarmouche, sinon par les nouvelles que lui transmet sa hiérarchie. Laquelle ne lui transmet que ce qu’elle a besoin qu’il sache ».
 

Sous l’Casque d’Erby



1 commentaire:

  1. Le bonsoir dominical aux caillouteuses et aux caillouteux. Que nous le voulions ou non : ou on se bouge ou on nous bouge.

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