mardi 3 novembre 2020

Si t’es pas content tu dégages en Corée du Nord

Erby

Tôt le matin, entre deux gorgées de café, je lis, à la une d’un média subventionné (presque 12 millions d’euros par an !) que 71% de français sont pour « le confinement pendant la période de Noël ». A ce tarif, les sondages peuvent montrer certaine élasticité, n’est-il pas, messieurs du recul et de la rigueur éthique ?
Le média dont je parle n’est pas celui qui palpe le plus. Certains dépassent les 16 millions d’euros de subvention. La France du travail et de la sueur est généreuse avec les escrocs, puisque c’est son argent qu’on distribue de manière si dispendieuse. Je vous laisse imaginer l’effort que les patrons de presse doivent consentir pour faire plaisir au généreux donateur !
Dans ces conditions, parler de liberté de la presse relève de l’illusion ! Itou pour la démocratie. Dès que la critique de notre constitution et des partis qui la représentent se fait plus acide, voire carrément hostile, devant la dictature qui s’installe, on vous frotte le nez avec le très fumeux argument : « si t’es pas content, tu peux partir en Corée du Nord ! » Et si je n’ai pas envie de quitter la France pour la Corée du Nord ou pour l’ex URSS, on fait comment ?
Argument définitif que le con emporte avec lui jusque dans le caveau familial, sans pour autant ensevelir sa connerie. Cette dernière il la laissera en héritage aux futures générations. Pour la souvenance, c’est la seconde nature du con, celle qui lui survit et qui continue son travail de destruction pour les siècles des siècles.
Le mérite de la classe politique est d’avoir mis la main sur le con ! Une mine inépuisable ! Quelle que soit l’invention qu’on mettra à disposition du con pour l’aider à s’affranchir il aura toujours un train de retard, voire même une vie entière. Et ne pensez pas que votre empathie, votre patience ou votre indulgence va l’aider à prendre en marche ce fameux train de retard !
A propos, en quoi l’empathie a aidé les cons de tous les camps pendant les guerres mondiales ? Combien sont morts convaincus de « mourir pour la patrie » en trucidant leur alter ego d’en face, alors qu’ils faisaient la lessive pour les riches des deux camps ? Les cons des deux camps se foutant sur la gueule à qui mieux mieux pendant que les escrocs des deux côtés jouaient au golf bien à l’écart, les usines des deux camps marchant à plein régime pour accélérer l’éradication du surplus !
A la fin, des médailles par-ci, une commémoration plus loin, quelques larmes de crocodiles dans des films en cinémascope et technicolor où le con du camp des méchants, un prolo de l’usine d’armement dans son pays, en costume de méchant, tandis qu’en face, le gentil avec son uniforme de gentil, un pauvre de l’usine d’armement du pays d’en face, se serrant la pogne et disant « plus jamais ça » !
Jusqu’à la prochaine, où les deux pauvres se retrouvent pour la belle !

Sous l’Casque d’Erby




4 commentaires:

  1. Bonjour les caillouteuses et les caillouteux. Peut-être un peu acide le papier d'aujourd'hui, mais j'en ai marre de croiser des gens qui se réjouissent presque de l'état actuel des choses. A bas les cons !

    RépondreSupprimer
  2. " À travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé " (Michel Audiard)

    Et il rajoutait : "On peut raisonnablement remplacer emmerdeurs par cons, vu leur comportement similaire"

    RépondreSupprimer
  3. "Il faut être économe de son mépris étant donné le grand nombre de nécessiteux." (F-R. de Chateaubriand)
    Sinon c'est l'épuisement assuré.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour ma part ce n'est pas du mépris, c'est de la colère. Il faut aussi se méfier de la charité, car elle peut conduire à l'acceptation et au désastre.

      Supprimer