samedi 18 mars 2017

Silence, on tourne !

Erby
On se bat pour du boulot. Il devient rare.
On se bat pour de la propreté, tout est de plus en plus sale, sauf l’apparence !
On se bat pour de la chaleur. Humaine, bien entendu. Tout devient de plus en plus froid. Pourtant, ça chauffe de partout, mais pas comme on le voudrait.
On se bat pour moins d'agios. Les banques grossissent au nez et à la barbe de milliards de couillons avec des milliards d’imprimés que le couillon accueille à mallettes de biftons bourrées à faire éclater les biftons !
On se bat pour soi, pour son prochain. Pour une certaine idée de la liberté. Salut ! A la prochaine !… Nous sommes en République républicaine !
Jamais pourtant les outils de réflexion et de contestation n'ont été aussi puissants. La disponibilité aussi grande… C'est le paradoxe de la perplexité !
La nuit je fais des cauchemars…
Je me réveille tout en sueur… Je faisais un rêve. Le truc qui bouge, vraiment.
Je me lève d'un bond. Quitte la chambre. Allume un clope. Ouvre la porte et regarde le ciel. Rien n'est plus simple, il suffit de lever des paupières closes.
Dans le noir, je devine les contours ou sa version bêta. Je découvre ! Au bout de mon nez, des billes sorties de nulle part : la voie lactée qui me passe le bonjour de la part d'un certain Buñuel !
Une parabole installe sa pulsion à l'heure du laitier et des croissants chauds. Je sens du beau. Du laid, se pougnant le corgnolon comme toujours, comme jamais. La sortie de route… Les bérets, verts ou noirs…  Toutes sortes d'idées me traversent l'esprit...
Tu penses ! Enthousiasme extraordinaire ! Imaginez !... A gauche… A droite… A toi, à moi… Au centre… Nulle part… J’y suis ! Et toi ?... La boîte à néant !
Comment fait-on pour résister au tsunami ? Il s’abat, point à la ligne !
Un fichier criminel pour le manant qui ose dire non, à tout ça et au reste ?...
Reste à savoir.

Sous l’Casque d’Erby



11 commentaires:

  1. Le bonsoir aux caillardeuses et aux caillouteux. On fait ce qu’on peut devant le désastre, mais on s’accroche quand même.

    RépondreSupprimer
  2. la nuit porte conseil,ne prend pas de somnifères,tes insomnies nourrissent les réflexions

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jamais de somnifères Guillemette. Aucune confiance dans les médocs.

      Supprimer
  3. "Silence on tourne!"... Le film que tu te tournes dans ta tête est d'abord très réaliste : plein de ces combats que nous avons tous, hélas âprement, voire le plus souvent vainement... Et puis, appel au lyrisme, à Bunuel, à la voie lactée... ton film vire au surréalisme, sacré poète ! - Rem*

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Rémi. En effet, du réel à l’irréel il n’y a qu’un pas que j’ai franchi sans crier gare.

      Supprimer
  4. Je continue d'y croire, mon rêve éveillé est juste un peu moins sombre que le tien, même si je fais les mêmes constats que toi.
    Un jour, nos combats passeront la porte étroite et leurs fruits mûriront au soleil de la victoire humaniste.
    Et fuck les banquiers.
    Kiss
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L’espoir est cette graine qui pousse souvent en terrain hostile, mais dont nous avons furieusement besoin pour ne pas sombrer.
      Le bon dimanche.

      Supprimer
  5. Gardons espoir et luttons.
    Je pose ça là, ça dépote : https://www.youtube.com/watch?v=EoRkGlEgdx8

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut DPP. J’ai maté le discours de Méluche jusqu’à tard dans la nuit. Je l’ajoute en vidéo du jour.

      Supprimer
  6. Allez j'ajoute ma dose (j'ai lu ça hier)
    " Les Etats-Unis ont été en guerre 93% du temps de leur existence depuis leur création en 1776 c’est à dire 222 des 239 années de leur existence
    Le pays n’a été en paix que 21 ans depuis sa création en 1776."
    Bien entendu je ne suis pas sectaire et je ne pense pas que ça vaille bien mieux pour la France sur la même période !
    J'ai appris aussi, par le même canal (Seenthis) que notre beau pays relançait une filière munitions pour armes légères histoire qu'on puisse se flinguer les uns et les autres avec du "made in France".
    Y'a d'autres domaines pour lesquels, paraît-il, on manque de pognon.

    En tout cas beau texte ; la comparaison avec un Tsunami n'est pas fortuite.

    RépondreSupprimer