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Voguant sous
fausse bannière, le gouvernement français se livre au sabordage généralisé des
valeurs constitutionnelles en toute impunité. Tous les voyants sont au vert
pour faire basculer le pays d’un état semi-démocratique vers un régime
fascisant, où la libre parole sera considérée comme un acte subversif passible
de prison.
Pas un
instant, ce gang (car c’en est un) n’affiche la moindre pensée respectueuse à l’égard
des salariés (ou ce qu’il en reste), les prenant pour de la matière corvéable,
juste bons à se faire condamner, quand à bout de force et de mépris, en dernier
recours, pour qu’enfin on remarque leur agonie, ils séquestrent quelques
lampistes envoyés par le patronat pour en faire des sous-hommes en licenciant à tour de bras, comme cela a été le cas récemment à Air-France, ou précédemment à Amiens, avec « la prise en otage » de deux
cadres de l'entreprise par des employés de Goodyear condamnés mardi à deux ans
de prison, dont neuf mois fermes, par le tribunal correctionnel d'Amiens !
Pour « l’exemple » ! Rarement le patronat n'aura été aussi rassuré !
« Je n’ai pas bien entendu, vous avez dit
« abjecte » ?... Répétez, s’il vous plaît, le tribunal voudrait
vous entendre clairement… Je me disais… Sachez que la justice n'est pas rémunérée pour s’en prendre aux nantis, elle est là pour servir l'Etat ! Au gnouf, les manants ! Cela vous
fera réfléchir, graines de séditieux !... »
Nous voici devant le nouveau mur des fédérés, au pied duquel on jette dans une
fosse ouverte les restes de ce pourquoi l’humain se bat depuis toujours, la
liberté, la justice et la fraternité. Le versaillais n’a jamais quitté nos
murs ! C’est la loi du bâillon ! Loi que la maffia gouvernementale
cherche à renforcer par tous les moyens à disposition, et ils sont nombreux !
Dernier exemple, celui de l’amendement (on en parle peu) signé par les députés solfériniens
visant à sanctionner plus « durement
les « hoax » (canulars) lorsqu’ils sont suffisamment bien élaborés pour avoir
connu du succès sur les réseaux sociaux »… Tout colporteur de « mauvaises
rumeurs », l’internaute en l’occurrence, conscient de son acte ou pas,
pouvant mettre en danger la « paix
publique » risque 135 000 euros d’amende !
Rien dans
l’amendement n°CL387 n’indique qui sera aux commandes pour déterminer ce qui
est « vrai » de ce qui ne
l’est pas. Pas plus qu’il ne dit s’il existe dans cette disposition un alinéa
punissant « la diffusion de fausses promesses électorales », ni si
cela n’est au fond la vraie « menace
pour la démocratie » !
En somme, il
n’y a qu’une vérité : le mensonge d’Etat !
LE MENSONGE DE L'ÉTAT deviendra-t-elle AUSSI la vérité judiciaire concernant le sort des paysans de ND des Landes...
RépondreSupprimerLà ça va chauffer dur...
"La gauche" est un pavillon de complaisance. Attention ! Ce pavillon est utilisé par tous les négriers...
RépondreSupprimerLes pommes sont empoisonnées , gaffe !
RépondreSupprimerIl me semble avoir lu textuellement que les fausses promesses électorales n'entraient pas dans le domaine punissable par cette loi. Comme c'est bizarre !
RépondreSupprimerSalut les brouill'art d'eux ! Je sens comme une jouissance à vivre dans ce bienheureux pays....
L'autre jour, j'ai gueulé chez Casto pour que les patrons recrutent du personnel puisqu'ils ne remplacent pas les malades... Lorsque j'ai dit à la vendeuse qu'elle faisait partie des exploités, elle m'a coupée en disant "je ne vois pas les choses comme vous"...
RépondreSupprimerAllez donc semer des graines de la révolution chez des moutons !
Quant à la justice, bonne exécutante de lois complètement débiles votés par un Parlement ronflottant sur ses avantages auxquels il ne renoncera jamais... mpffff. Tous à genoux quoi ! Et la presse qui sert la soupe de + en + dégueulasse ! Roiiirk
Clo