mardi 13 octobre 2015

Herr Président Französisch Republik, François Hollande en visite à Saint-Nazaire

Herr Président Französisch Republik, François Hollande, est en voyage d’affaires aux chantiers navals de Saint-Nazaire, accompagné de quelques DRH pour leur enseigner sur le terrain l’art de négocier des licenciements sans anicroche.
Si la présidence annonce une « visite des ateliers d'usinage, ainsi que le navire en construction « Harmony of the Seas », plus grand paquebot de croisière du monde, 362 mètres de long et 66 de large » (pour des futures promenades gracieusement offertes aux migrants ?), les rumeurs les plus fantaisistes laissent entrevoir une rencontre avec d’éventuels repreneurs des deux Mistral qu’il a refusé de livrer au luciférien Vladimir Poutine, rompant ainsi un contrat signé en bonne et due forme, juste pour faire plaisir aux cousins américains, sans que pour autant ces derniers affichent à son égard un surplus d’estime. Petit il était, petit et frustré il demeure. Craquer du denier public de cette façon est tout sauf responsable et indigne du grand homme qu’il voudrait être.
Avouons qu’aller rendre visite aux prolos des chantiers navals, au moment où les gardes à vues des cinq salariés d’Air France sont prolongées ne manque pas de toupet. Est-ce pour bien faire comprendre aux péquenots que l’État ne plaisante pas avec le gourdin quand il s’agit de ramollir les côtes ?...
Sûr qu’au cours de cette visite, monsieur Hollande n’aura pas la moindre pensée pour le plus légitime des nazairiens, Victor Nazaire. Comment le pourrait-il, l’un planait, l'autre rampe !
A peu près en même temps, à l’autre bout de la terre, Manolo Valls, en visite officielle en Arabie saoudite concluait une série d’accords avec cette démocratie exemplaire, à qui la France ne cesse de faire de gros poutous, portant sur l’énergie, l’armement et l’agroalimentaire pour un total de 10 milliards d’euros. De quoi nourrir un plaisir satisfait chez les gauchos version caviar. Mais pas assez pour comprendre la « violence » des futurs licenciés d’Air France à l’égard desquels Manu se montre inflexible, voire méprisant.
Ce soir, demain, et plus tard, à l’instar de Mélenchon et d’autres potes de la marge, pour les mêmes raisons ou pour d'autres, je veux bien remplacer dans leur paillasse les gardés à vue de la violence Républicaine !





Sous l'casque d'Erby



10 commentaires:

  1. Bonsoir aux caillardeuses et aux caillardeux. Que voulez-vous que je vous dise ? Tous à la patauge !

    RépondreSupprimer
  2. Salut les biscottes ! En tout cas, le délégué CGT de STX a refusé de serrer la main à Mhollande, qui de son côté a refusé de dénoncer les violences patronales.

    Curieusement, j'ai vu la vidéo ce matin, mais je n'en retrouve plus trace.

    RépondreSupprimer
  3. Réponses
    1. Merci Jean-Claude. Simple, digne et imparable. Le charmeur de serpents présidentiel a l'air d'avoir perdu son pungi !

      Supprimer
  4. l'argent est roi, l'argent fait le roi.
    Pour le faire fructifier
    Les gens sont leurs proies.

    RépondreSupprimer
  5. Pertinents et acérés toujours les pamphlets du Rodo... J'acquiesce à chacun d'entre eux mais ne saurait... sniff... armer mes mots avec la même juste et précise virulence...
    Odile

    Juste citer René CHAR poète et résistant français; çà leur reste pourtant collé aux semelles à ces minables.

    « Il existe une sorte d’homme toujours en avance sur ses propres excréments… »

    RépondreSupprimer
  6. Je suis nazairien depuis presque trente ans, mais cette visite du grand blablateur-en-chef aux chantiers navals d'ici « m'en a à peine effleuré une sans déranger l'autre », pour reprendre l'expression couillue d'un joueur de belote dans le bistrot voisin, hier. Faut dire que je revenais d'une visite médicale qui me souciait beaucoup, outre l'éventuel souci de présence policière incongrue sur mon trajet (qui n'eut pas lieu). Et que j'avais un instant dérangé les joueurs de belote en prétendant que le Hollande passerait dans cinq minutes au bistrot, « se taper la belote entre potes » !...

    Faut croire, lediazec, que, de plus loin, tu es mieux placé que moi pour bien présenter ce « non-événement » présidentiel à ta superbe façon. Non événement sinon de te fournir bonne occasion de revenir sur « le vrai événement » qu'est la réhabilitation de VICTOR NAZAIRE !

    Revenant tout à l'heure d'une seconde visite médicale, cette fois à l'hôpital, je viens seulement de lire ton billet puis relire, via les deux liens que tu donnes, tes billets consacrés au Prince-des-Poètes Victor... C'était sur « la Casbah » puis « Cailloux », il y a deux ans déjà ! … Et VICTOR COURT TOUJOURS !!! c'est ça l'important !

    (à suivre)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (suite)
      J'ai également relu avec plaisir, sous ta prose de si fin connaisseur du poète Victor Nazaire (dont on ne viendra jamais à bout !), les commentaires de ces billets.
      Avec surprise, j'ai même constaté que – vers la fin des commentaires du second billet - , tu donnais le lien en clair du billet que l'ami Jean-Jacques (de Couleurs d'AEncres) avait fait sur mon expo-photo, partiellement dédiée à notre « papa Victor »... : j'avais moi-même perdu l'accès à ce reportage amical. Et bien entendu je recommande aux internautes qui se sont déjà baladés sur mon site PHOÉSIE 3 d'aller voir ce reportage de Jean-Jacques : ce site a commencé, avec « Surprises de vue », en même que l'expo... même s'il s'est bien développé depuis, toujours sous le parrainage du poète Victor Nazaire qui ignore les frontières et les siècles !

      Vive la poésie et à bas les blablas...
      C'est sans doute l'avis du cégétiste qui a refusé de serrer la main de F.H. et lui a dit 3 des 4 vérités, au moins !

      Supprimer
  7. Une fausse manœuvre a effacée mon long message, merde... c'est sûrement dû à ce que je me suis mis en colère pour dire tout le mal que je pense de la couverture merdiatique locale (Presse-Océan, Ouest-France) du passage de F.H...

    Et du pire : leurs aboiements de chiens de garde du pouvoir capitaliste. Celui de STX (« fleuron » comme Air-France!) mais, tant qu'à faire celui de VIVENDI, le bétonneur du projet d'aéroport de NDDL, « l'Ayraultport » pour les zadistes qui viennent d'être emmerdés (quel hasard !...) il y a quelques jours par la maréchaussée...

    Et le pire du pire : en plus du matraquage national du JT, ces feuilles de choux sont très lues ici par les chômeurs, ouvriers et retraités, par bobonne et fifille, bref par le bon peuple, qui hausse les épaules de résignation et retourne jouer à la belote, voilà...

    J'avais fait 3 fois plus long...)

    RépondreSupprimer