Depuis le mois d'avril, la Bretagne, belle comme toujours, où il fait bon vivre, paisible, mais jamais tout à fait tranquille, vit au rythme du cochon par la grâce des instances supérieures.
L’air de rien, avec la complicité des municipalités locales et de la chose politique, jamais à court d'un mauvais coup, l’industrie porcine, profitant de l'argent public en période d'austérité, s’est exhibée publiquement sous la forme d’une Pig parade, manifestation folklorique et bon enfant, afin de charmer le gogo et redorer un blason éclaboussé par des méfaits répétés.
Invitant au festin artistes, poètes et saltimbanques pour jouer les alibis, elle s'est livrée à une orgie dite « culturelle », pour vanter les qualités d’un animal sympatoche ouvrant les yeux au monde et les fermant sans même savoir dans quelle dimension il est, cherchant par l’occasion à masquer des désastres qu’une telle façon de produire cause sur l’humain et sur le biotope.
Opération de mécénat « conviviale » et attrape-nigauds occultant intentionnellement les conditions de vie et les difficultés des éleveurs et des agriculteurs dont bon nombre sont, à l’instar des cochons, suppliciés, victimes d’un système d'exploitation horrifique, nombre d’entre eux allant jusqu’au suicide dans l’indifférence générale ! Qu'importe, puisque ce qui compte avant tout c'est la poudre aux yeux ! Et en cela cette campagne de séduction de l'industrie porcine s'est révélée ignoble !
Il n’en fallait pas plus pour allumer les feux de la contestation avant la Saint-Jean chez tous ceux qui en Bretagne, et partout où ces pratiques criminelles sont en vigueur avec la bénédiction de l’Etat, pour mettre les choses à l’endroit, donnant de la voix, dénonçant la supercherie, en organisant des Pig mascarades !
Pour cette raison, samedi 20 juin, les artistes de l’ArTche des sens se joindront aux contestataires pour répondre à la Pig Parade du bussiness par une Pig Mascarade qui en détaillera les actes délictueux de la production porcine et se déroulera à 15 h sur le port de Paimpol, afin de prouver, si besoin est, que les artistes sont des individus concernés par les injustices d'un monde corrompu.
Sous l'casque d'Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillardeux. Temps sinistres.
RépondreSupprimerSalut-z-amis ! Avant de partir pour mon congrès, à Saint Denis bien sûr, je confirme que les temps s'étendent jusqu'à l'étang des lamentations de la Pythie. Œuvrer à redresser lla barque sera long, demandera bien des efforts et bien des bras. Alors commençons maintenant.
RépondreSupprimerSus aux gros cochons qui paradent : les business men de la filière porcine, pollueurs, empoisonneurs et corrupteurs de prétendus artistes...
RépondreSupprimerHardis les artistes de la mascarade des p'tits cochons rebelles, moqueurs, activistes d'un avenir débarrassé des sus-dits...
Vive les libres sangliers et les femmes et hommes libres...
Nous allons en famille avec un fameux trois mat fin comme un oiseau de ma fabrication, hisse HO !
RépondreSupprimerPhotos et film plus tard !
élevés à 3 km de chez moi, et quelle viande ! http://rosacanina.be/mangalitsa.html
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