Source |
Du mensonge par omission à l’escroquerie érigée en doctrine d'Etat tout est fait pour nous faire prendre de la breloque pour de l’or, tout comme l’on faisait et l’on continue de faire avec les peuples indigènes au nom d’un principe établi : le crime. Ce que nous prenons pour des camps « opposés » n’est que le miroir aux alouettes que les chasseurs agitent pour capturer ou canarder du volatile à loisir.
Le temps passe, mensonges et forfaitures demeurent. Les sociétés évoluent, on parle « progrès », « bonheur démocratique », modèle « inimitable » dont il faut coûte que coûte, y compris par les actes les plus vils, garder l’assise. On s’en lèche les babines, de liberté de « choix », d’avantages acquis, du privilège des pauvres, parce que chômeurs au long cours, soumis aux règles du bagne administratif, l’Etat, utilisant une infime partie de l’argent qu’il nous arrache, lui verse un misérable subside, pas par générosité, mais parce qu’il a trouvé la double (bonne) opportunité : culpabilité par la sujétion à l’aumône, restriction de pensée et de mouvement par le besoin...
En prime, ces malfrats nous offrent de l’aventure et du sérial thriller à coller du frisson aux chiures de mouches qui constellent les gourbis de la pauvreté. Du terroriste des banlieues à l’antisémite rêvant de peste brune, du complot basique à la conspiration diabolique, les ingrédients ne manquent pas pour nous presser le citron en activant la chtouille au vingt heures, faisant d'un honnête homme l'ennemi à abattre. A ce jeu, nous sommes les gagnants d’une loterie où il n’y a qu’un gagnant, le perdant !
C’est ainsi que le tout sécuritaire voulu et imposé par un Manuel Valls schismatique, trois mois après les attentats de Paname, nommé « projet de loi sur le renseignement », entre en discussion au Palais Bourbon pour un bouclage express. Une loi liberticide qui permet aux pandores de vous saisir au collet, de vous tailler un CV sur mesure, de vous pousser dans n’importe quel sous-sol le temps qu’ils le jugent nécessaire ruinant tout espoir de rédemption.
Mais ne le crions pas trop fort, même si cette loi est taillée pour tailler en pièces les valeurs fondamentales du pays et du citoyen, elle est conçue pour nous délivrer du Mal, et ceux qui en doutent n'ont qu'à bien se tenir, parole de Valls ! A ce stade, ce n’est plus de politique dont on parle mais de chasse à courre. J’imagine petit Valls bien dressé sur un canasson républicain jouant le veneur, sonnant l’hallali d’une république mise à mort. Même l’ « opposition » est restée bouche bée devant le discours d’introduction marmoréen du catalan à l’Assemblée nationale. La soufflette a tellement décoincé les bronches qu'y compris les adversaires les plus durs en sont attendris, à l’instar de sieur Ciotti qui l'écrit sans hésiter sur son compte Twitter : « Même si le texte renseignement est incomplet et perfectible je le voterai . Ne soyons pas naïfs et impuissants face à la menace terroriste ! »
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir caillardeuses et caillardeux. Pas mal de bugs sur la mise en ligne (un signe ?) mais bafouille en place. Même pas eu le temps de corriger ! Tout à l'heure.
RépondreSupprimerPour dire jusqu'à quel point ça bug chez moi, même le superbe noir et blanc d'Erby avait disparu de la circulation sans laisser d'adresse ! Rétabli !
SupprimerOuf, de bug en bug, c'est nous qu'on finira par y arriver, nous, à bugger hors de France la horde de ces minables politicards aux ordres...
RépondreSupprimerTrouvé çà, écrit par Maspero en 2006, via l'article des Inrocks - et ce n'est pas sans rapport avec ton article :
RépondreSupprimerhttp://www.lesinrocks.com/2015/04/13/actualite/francois-maspero-mort-dun-resistant-a-toutes-les-formes-doppression-11741660/
Zut, j'ai loupé le texte, que je vais envoyer après! ya déjà le lien...
“J’ai des sentiments extrêmement simples de révolte et d’indignation. La dérive libérale est la plus terrible des utopies. C’est penser que le monde peut être régulé par la loi du marché. Elle est aussi plus terrifiante que d’autres car on n’en voit pas la fin. Je crois donc à la lutte, sinon il n’y a plus d’Histoire et peut-être plus d’humanité. Mais exprimer son indignation ne sert à rien, c’est du café du commerce. Je ne peux plus faire autre chose qu’écrire, décrire, au moins j’ai l’impression de ne pas baisser les bras”. François Maspero 2006
SupprimerVoilà un sentiment que je partage pleinement. Lien précédent en clair : François Maspero, mort d’un résistant à toutes les formes d’oppression
SupprimerIl me revient que dans mon copieux 1°commentaire, passé à la trappe à cause d'un des bugs dont tu te plains, il était surtout question du superbe dessin d'Erby en relation avec ton superbe article. Notamment du bébé-Valls (moins de deux ans à son poste) qui pisse dans sa culotte, comme dans la première case du dessin et dans ton titre... Le reste , bof!, c'est le diable go-gueule qui l'a pris!
RépondreSupprimerJ'étais pour ma part en pleine écriture d'un long commentaire, et paf ! coupure totale de courant pendant un quart d'heure. Après je suis parti assister à une conférence d'ATTAC à la Manu sur le TAFTA : cela ronronne toujours autant, sans décider de quitter l'union européenne, sans vouloir se donner des moyens. Pas étonnant, s'il y en a tant qui ont quitte cette organisation ! J'ai eu beau intervenir....
RépondreSupprimer...et tu as a eu bien raison d'intervenir : moi aussi je constate que bien des gens quittent ATTAC (et autres cercles ou orga de bavards "savants" qui n'osent prendre position politique radicale, concrète, pourtant conforme à leurs exposés et discours...
SupprimerMieux que cela : un autre intervenant que je connais, José Dos Santos, s'est vu rétorquer par un organisateur barbu que ce qu'il disait était hors sujet. Ben voyons !
Supprimer