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C'est par les soins de Gérard Lambert-Ullmann,
ex-libraire de la Voix au Chapitre à Saint-Nazaire, homme actif,
défendant bec et ongles des valeurs de culture quand la broyeuse économique
cherche à les bazarder, que la nouvelle a atterri dans ma
boîte-aux-lettres. Bien que je ne sois pas surpris par de tels actes
de vandalisme, cela n'empêche ni le dégoût ni la colère. Raison
pour laquelle je partage cette alerte dans ce caillou du week-end.
La vie est un bien commun, ne nous la laissons pas confisquer par un gang de prédateurs.
La vie est un bien commun, ne nous la laissons pas confisquer par un gang de prédateurs.
Un coup de pouce géant pour la très petite
librairie à Clisson (Pays de la Loire) !
Pour que cette histoire de livres et d'amitié se
prolonge à Clisson (Pays de la Loire).
La très petite librairie est une librairie située à 30 km de Nantes dans une petite ville de 7 000 habitants, Clisson. Créée en mai 2005, elle va bientôt fêter ses 10 ans mais traverse actuellement une "crise de croissance" qui donne des "boutons aux banquiers"! Il nous faut trouver 10 000 euros au moins pour poursuivre une aventure culturelle et sociale intense.
Malgré un bilan comptable positif pour la première fois en 9 ans, une augmentation de chiffre d'affaires de 35%, l'obtention du Label Librairie de Référence par le Ministère de la Culture, l'embauche d'un salarié à mi-temps, les banques ne veulent pas suivre la librairie sur la trésorerie la mettant en difficulté.
Avec 10 000 euros, la librairie respire; au-delà de 20 000 euros, elle peut sortir de la précarité et envisager de nouveaux horizons . Ce sera alors la possibilité de poursuivre une aventure qui réunit un grand nombre de lecteurs sur des animations régulières: rencontres avec des écrivains, apéros littéraires mensuels, expositions, débats, balade littéraire annuelle... Ces animations et les liens avec les acteurs culturels de la ville rendent la librairie indispensable au bien vivre ensemble à Clisson.
Une association de lecteurs de 100 personnes, "la très petite association", est née en 2009 pour soutenir la librairie; elle s'investit également dans ce projet de financement par la foule.
Nous avons besoin que ce projet avec Ulule aboutisse vite et nous nous donnons un mois pour le faire.
La très petite librairie est une librairie située à 30 km de Nantes dans une petite ville de 7 000 habitants, Clisson. Créée en mai 2005, elle va bientôt fêter ses 10 ans mais traverse actuellement une "crise de croissance" qui donne des "boutons aux banquiers"! Il nous faut trouver 10 000 euros au moins pour poursuivre une aventure culturelle et sociale intense.
Malgré un bilan comptable positif pour la première fois en 9 ans, une augmentation de chiffre d'affaires de 35%, l'obtention du Label Librairie de Référence par le Ministère de la Culture, l'embauche d'un salarié à mi-temps, les banques ne veulent pas suivre la librairie sur la trésorerie la mettant en difficulté.
Avec 10 000 euros, la librairie respire; au-delà de 20 000 euros, elle peut sortir de la précarité et envisager de nouveaux horizons . Ce sera alors la possibilité de poursuivre une aventure qui réunit un grand nombre de lecteurs sur des animations régulières: rencontres avec des écrivains, apéros littéraires mensuels, expositions, débats, balade littéraire annuelle... Ces animations et les liens avec les acteurs culturels de la ville rendent la librairie indispensable au bien vivre ensemble à Clisson.
Une association de lecteurs de 100 personnes, "la très petite association", est née en 2009 pour soutenir la librairie; elle s'investit également dans ce projet de financement par la foule.
Nous avons besoin que ce projet avec Ulule aboutisse vite et nous nous donnons un mois pour le faire.
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillasseux. Eh, oui, cela arrive tous les jours et pas qu'aux autres !
RépondreSupprimerTu as raison Rodo. Les librairies, il faut les choyer. J'ai des amis libraires, à Nantes, désormais. C'est à eux que je m'adresse pour mes nouveaux ouvrages.
RépondreSupprimerParallèlement, des plumes magnifiques continuent à pondre leur grain fertile. Ainsi, ce matin, j'ai reçu un courriel de l'ami Pangloss, qui a sorti son dernier panégyrique (euh... c'est au second degré) des Grands Magnifiques de la Politique. Il suffit de suivre le lien.
Merci du lien ! cette longue analyse, pleine d'humour en prime, est superbe !
SupprimerJ'ai écrit un long commentaire sur le billet d'hier pendant que paraissait le billet du jour!!
RépondreSupprimerC'est sur le triste anniversaire du massacre raciste anti-algérien, à Paris du 17 octobre 1961. Ce qui fait l'essentiel du beau billet d'Erwan:
http://lescenobitestranquilles.fr/2014/10/noyes-par-balle-2/
Allez - en plus de soutenir la petite librairie de Clisson! - jeter un œil sur Erwan et mon commentaire (+correction)!...
C'est vrai qu'il faut le tenir à l'oeil le Erwan... Je fais suivre l'appel bien entendu sur les rezosocio...
SupprimerSalut Erwan. La forme ? Je découvre ton commentaire à l'instant. Merci pour eux.
SupprimerEh bien, les libraires de Clisson vont tenir la route, je pense. J'ai donné mon petit coup de pouce, moi aussi.
RépondreSupprimerPremière sortie en salles du film docu long métrage : LE SEL DE LA TERRE. Il est consacré à la vie et l'œuvre (en cours depuis trente ans) du plus grand photographe de "terrain" (et quels terrains!!), le vieux brésilien Sebastao Salgado.
RépondreSupprimerIl est co-signé du vieux Vim Weders et du jeune Juan Salgado, le fils de Sebastao. J'ai écouté, tard hier soir sur F-Inter, l'entretien donné à ces deux cinéastes (Juan est devenu cinéaste, dit-il, pour échapper au modèle paternel!). L'essentiel de l'entretien a tourné autour des problèmes de construire un vrai film, qui bouge, pour des photos qui sont fixes, plus problèmes de deux personnalités associées, chacune capable de faire un "bon" film, alors qu'ensemble ils voulaient faire un excellent film. Presque deux ans de montage ont été nécessaires. D'après ce que j'ai pu comprendre, cela semble être le cas : excellent. C'est en tout cas celui du premier concerné, Sebastao Salgado, qui n'a pas du tout été associé au travail des cinéastes, et qui a été bouleversé du résultat... alors qu'il n'y croyait plus, à la fin !!
C'est le prochain film que je veux voir, je vais guetter les programmes...
Il passe au Katorza, en tout cas.
SupprimerSauvons les arts de tout poils et de toutes couleurs. Sauvons les sens, remettons du sens dans la vie.
RépondreSupprimerhttp://lartche-des-sens.blogspot.fr. Bientôt un festival de tous arts à Brest
les banques préfèrent suivre les boutiques de pizzas !
RépondreSupprimerAmis, permettez-moi de vous faire découvrir le blog d'un autre ami, Joël Smolski, qui comme moi fréquente assidûment les billets du Monolecte. Le billet en question a un bel impact.
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