« Encore un ringard ! », s'exclameront certains et ils en seront pour leurs frais !
Eh, oui, on ne se refait pas, la poésie sera toujours première dans les désordres de la vie, parce qu'elle est son premier pas, son premier vrai désordre ! Quelle qu'en soit la langue dans laquelle elle s'exprime, elle est le signe de paix et d'amour qu'un frère adresse à un autre frère, à une sœur, à la femme aimée, à l'étrange étranger, ou à n'importe quel être vivant foulant une terre de hasard offerte en cadeau.
Eh, oui, on ne se refait pas, la poésie sera toujours première dans les désordres de la vie, parce qu'elle est son premier pas, son premier vrai désordre ! Quelle qu'en soit la langue dans laquelle elle s'exprime, elle est le signe de paix et d'amour qu'un frère adresse à un autre frère, à une sœur, à la femme aimée, à l'étrange étranger, ou à n'importe quel être vivant foulant une terre de hasard offerte en cadeau.
Il est des « ringards » qui ont la flamboyance durable, l'âme chimérique et le cœur fragile de ceux qui l'ont donné, oubliant qu'il pouvait leur servir...
A force de l'offrir au premier blessé venu, Philippe Léotard, grand blessé de l'âme, a fini par quitter une planète qui n'a jamais été tout à fait la sienne et dans laquelle il se sentait parfois si heureux...
A force de l'offrir au premier blessé venu, Philippe Léotard, grand blessé de l'âme, a fini par quitter une planète qui n'a jamais été tout à fait la sienne et dans laquelle il se sentait parfois si heureux...
Marie Sauvion, dans un beau papier nécrologique publié à l'époque de sa disparition, écrivait qu'à « force de frôler la mort, il avait fini par se laisser convaincre », citant une confidence que cet artiste singulier faisait en 1990 : « J'ai été suicidaire par haine mais je n'ai jamais été las de vivre »...
Il est des vivants qui se portent moins bien que certains morts !
Le Bateau Ivre
Oi Tzigane
Philippe Léotard Léo Férré Monsieur William
Le Temps du Tango
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillasseux. Temps de cinématographe.
RépondreSupprimerDes films qui donnent envie. J'ai pioché cela chez Oulala.info. Le mieux c'est que vous lisiez, non ? L’Absence de Mama Keita : une course contre la mort et l’oubli à travers Dakar.
La Vidéo du jour, Gold and Red, de The Petebox, colonne de droite, je suis allé la piocher chez Les Brinsdherbes Engagés, un site qui a plein de choses intéressantes à partager.
Et encore une fois un Erby splendide ! Erby dont l’interview sur “Fenamizah numérique” est sortie en kiosque, version papier. FENAMIZAH MAGAZINE - L'interview... C'est Byzance !
Bon dimanche à tous.
Précision : la vidéo du Jour piochée chez Les Brinsdherbes m'a été suggérée par Martine...
Supprimerune sacrée gueule cassée que ce Léotard là que l'on préfère et de loin à son séminariste de frangin. Bon dimanche les caillounautes
RépondreSupprimerCe que tu écris de la poésie, lediazec, est court, percutant, juste : poétique...
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore (ré-)écouté le (pas-)ringard Philippe Léotard, mais j'en frémis d'avance d'émotion...
Un écorché vif, et quel talent!!!!
RépondreSupprimer« A force de frôler la mort, il avait fini par se laisser convaincre ».
Avec un ciel si gris qu'un poète a mouru...
RépondreSupprimerAutant je déteste son frère, autant j'ai toujours adoré cet écorché vif.
RépondreSupprimerMerci lediazec pour son choix de l’excellent Léotard, que j’aime...
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