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A notre tour de lui consacrer, dans son sillage, un coup de projecteur dans la rubrique zyzycale en ce dernier dimanche de l'année 2013, histoire de suspendre des ponts de chaque côté du gouffre...
Pour info et éclairage, je suis allé sur le site de la Dame pour en extraire l'essence.
Extrait :
Cristhine Salem est une des rares voix féminines du maloya, une personnalité charismatique et forte. Depuis son enfance, passée dans le quartier des Camélias, Christine Salem n’a jamais cessé d’écrire et de composer. Dans ce pays maloya, l'Île de la Réunion, où les morts parlent aux vivants, elle remplit ses cahiers d’écriture au milieu de sommeils agités. Mais la plupart de ses chansons naissent sur scène, au cours de séances extatiques qui laissent jusqu’à ses musiciens pantois. Dans ces moments d’intense créativité, la jeune femme est littéralement traversée par un flot de paroles et d’émotions. Vecteur ou médium, elle fait don de son corps tandis qu’à travers son esprit les ancêtres guident sa plume, mugissant leur révolte dans un culte saisissant aux esclaves marrons. Une voix très grave dans un corps de femme, des textes emportés sur des musiques en transes ou des complaintes en lamento sur des rythmes endiablés. Surtout, c’est une langue inventée, où les onomatopées se mêlent aux accents créoles, arabes, malgaches et swahilis. Christine Salem est un diamant brut qu’elle façonne à sa guise ; une artiste extra-ordinaire qui suit une voie singulière, rétive à toute forme de compromis, rebelle par nature, insoumise par culture, marquée par un besoin absolu de liberté. Comment pourrait-il en être autrement pour celle qui est née un certain 20 décembre, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage à la Réunion ?!
Sur la Dame :
Christine Salem, le maloya défendu
Christine Salem, maloya spontané
Ethno Port Poznań Festival 2011
Lanbousir
Au Sakifo 2013
Ti blé
Saisissante, cette femme !
RépondreSupprimerPour les bonnes résolutions, je me demande vraiment qui a (ré)inventé (récemment) ce truc-là : dans ma jeunesse on n'en parlait jamais. Certains sites Internet font pourtant remonter cette coutume à l'époque de Babylone, où les paysans promettaient de rendre le matériel aratoire emprunté, à l'occasion de la Nouvelle Année qui commençait alors avec le printemps.
Bonne journée, en espérant qu'elle ne sera pas plus vieuse que les précédentes.
Bonjour les caillasseux ! Temps à pilosité variable !
RépondreSupprimerOui, oui, oui, c'est parfaitement déso-pliant, ce champ à moitié labouré qu'Erby nous propose aujourd'hui. Comme quoi l'idée du "changement c'est maintenant" n'est pas nécessairement une bonne idée ! En tout cas pas obligatoire !
Oui, Rodo, désopilante cette photo d'un capitaine au long-court ! Dommage, on ne voit pas si le gouvernail a subi le même sort.... ;)
SupprimerPendant ce temps-là, le soleil prépare sa venue, après bien de la pluie et du vent. Dommage qu'en cette saison, le parking à étages en face ne lui permette de se montrer que tardivement. Bonne journée à tous !
magnifique chanteuse qu'on va sûrement relayer un de ces 4 chez nous. Salut à vous les caillouteux
RépondreSupprimermagnifique voix.
RépondreSupprimerJ'adore:::: Merci de l'avoir partagé.
RépondreSupprimerBon dimanche à tous
Bon réveillon par ici !
RépondreSupprimerPortez-vous bien !
Merci.
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