lundi 4 novembre 2013

Lard ou l'Art ?

Miguel P.Diaz
Tu erres dans le brouillard, pas celui de la météo ou du smog industriel, mais dans le pire, celui de faire son chemin à l'aveuglette dans les embrouilles de la société humaine réelle et quotidienne... Tant bien que mal tu te risques à ceci-cela, te décourages de tourner en rond ou parfois t'encourages, à l'improviste, de l'éclaircie d'une question bizarre : « Et si j'envoyais un caillou dans le brouillard ? », par exemple...
Pour avoir un certain temps pratiqué cet art frondeur avec un ami (Ro...) qui m'avait lancé la dite question bizarre, j'ai appris ceci : « L'essentiel est de participer ». Enfin non, pas dans le sens (des affaires) de Coubertin, mais dans celui du présent blog, de lancer cailloux dans l'brouill'Art, nuance dans la question... ou nouvelle question encore plus bizarre ! Et belle !
Oui l'Art est tout en embrouilles, si « tout est bon dans l'cochon » (faudrait vérifier!), dont le lard... D'où l'expression « s'faire du lard » pour le nouveau riche. Et autres cochonneries, appétits de bouffer de tout pour s'faire du lard, y compris sous l'étiquette « marché de l'Art » comme celle du « marché de Rungis » : ...Et comme il y a lard et lard, il y a l'art et l'art. Vastes questions...
Assez parlé du lard, pas assez de l'art.
Il y a l'art de la guerre (je tousse), l'art de la combinazione politico-maffieuse secrète, l'art de l'électoralisme verrouillé, l'art du beau discours de l'opposition qui, une fois au pouvoir, s'inverse... bref il y a de quoi tousser, retousser et s'étrangler dans ce brouillard des appétits de pouvoir... et ses art-ifices.
Ceux de « l'élite » (?) sur nouzautres, pauvres gosses, pauvres pioupious, pauvres contribuables, pauvres bosseurs, pauvres vieux, qui rêvions d'être et artistes et égaux, et individus et corps social : libres, solitaires-solidaires !
Alors je dis oui, oui et oui, à l'Art de poser des questions saugrenues, du genre de « Faut-il lancer des cailloux dans le Brouill'Art ?», après avoir tenté de répondre à celle de l'utilité de lancer des cailloux dans le brouillard : la bonne réponse à cette dernière question est sûrement de l'avoir mieux formulée, en passant de « brouillard » à « Brouill'Art » !
Et je gage que l'expérience nouvelle de ce blog arrivera un jour à se poser une question encore plus saugrenue et utile, plus précise et concrète. A défaut de pouvoir répondre à une nouvelle question, on fait avancer le schmilblick : on arrive à une autre nouvelle question meilleure. Question que je suis bien incapable de formuler (elle ne peut sortir que de nos neurones individuels connectés entre nous tous, rédacteurs et lecteurs!). Mais j'ai idée que cela pourrait tourner autour de « Ne sommes-nous pas tous des Artistes - potentiellement ? »... « Tous artistes, tous élites ?», c'est à dire sans élite auto-proclamée, puisque capables partout de s'autogérer, de créer le meilleur social et individuel...
Puisqu'il est vrai que nous n'utilisons qu'une faible partie de nos capacités vitales (perception, émotion, attention, imagination etc.). Et que l'art véritable c'est l'humble création continue (individuelle et collective)...
Comme l'art... d'apprendre à lancer de mieux en mieux nos modestes et vaillants cailloux dans le brouillard social, dont le brouill'Art fait partie !

Sous l'casque d'Erby

 Manif fête action !...


 

7 commentaires:

  1. Grave question de l'Art, qui se lance dans nos vies quotidiennes comme les Lares veillent sur le foyer.

    Et comme l'Art est souvent fou, eh bien, qu'il en soit ainsi.

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  2. Bonjour les caillounautes. Temps de brouillage tous azimuts.
    Les bretons par-ci, les bretons par-là, les bons, les mauvais, les moyennement bons, les carrément nuls, les culottés, les déculottés. Y a pas à chier, quand le breton déboule, il n'y a pas d'étagères assez solides pour ranger sa mauvaise humeur. Difficile à bouger, ce bougre de breton, tant il est incontrôlable. Ma Doué, c'est que sans l'avoir lu nulle part, il n'a ni Dieu ni Maître, le breton. Et que quand la soupière est pleine, il n'y a pas de discours assez lénifiant pour l'empêcher de faire ce que sa conscience lui dicte. D'où il en sort beaucoup de confusion et autant de détresse chez les professionnels du roulage dans la farine, car avant d'être ceci ou cela le breton est lui-même et que quand il dit Basta !, il ne dit pas autre chose et le prouve avec des grands coups de pavés dans le brouillard politique.
    Le Yeti du jour l'a bien senti dans sa chronique :
    Carhaix contre Quimper : Mélenchon a raison et tort à la fois

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  3. Magnifique mon Rémichhh ! J'ai la même philosophie quant à la participation sur ce blog....nous sommes tous des petits l'art dons en puissance. Il faut juste se réapproprier nos forces et nos atouts pour les partager entre nous tous.

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    1. Va, M art IN, va pour les petits "l'art-dons" et autres "l'art-donnes" : dansons dansons la farandole de la création artistique continue, mais pas dans la poêle à frire du cuisinier du FRIC!

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  4. Bien sûr, lediazec, le breton a les qualités et défauts que tu dis (ainsi que pas mal de peuples typés, Corses, Kabyles, Irlandais, Apaches...).
    Et leur sang ne fait qu'un tour, à tort ou à raison, pour PARFOIS s'engager à fond dans une colère sociale déviée par de finauds capitaines, pas celui du "pédalo" sur l'étang élyséen, mais des pirates de juteuses affaires, ces "artistes en magouilles brouillardeuses"...
    En fin de semaine, l'ami Jean-Jacques (blog Couleurs d'Aencre) avait fait part de la préparation de la manif des bonnets rouges de Quimper, puis se rétractait, dimanche 3. Je lui ai écrit ce commentaire:

    Je comprend et j'approuve que tu ais supprimé ton appel pour "les bonnets rouges de Quimper", mais trouve ton explication un peu courte...
    Comme trop souvent il y a là "récupération" par des loobies de l'agro-alimentaire (spéculateurs, FNSEA...) de JUSTES inquiétudes sociales, face à l'usine-à-gaz de pouvoirs publics qui tentent vainement de ménager la chèvre et le chou...
    L'écotaxe est mal barrée depuis le début! Sarko y a été contraint suite aux accords de Grenelle (bidonnés!) et a "vendu"(PPP) à de nouveaux Fermiers Généraux (!) la charge de son recouvrement (20%!!)... Hollande a gardé et empiré ces mœurs ignobles... beurk !
    Et c'est la juste cause écologiste qui paie les pots cassés, en cassant les portiques de l'écotaxe :
    Le patronat se frotte les mains, il gagne dans les 2 cas de figure! Soit si l'écotaxe perdure, il en est bénéficiaire par son rôle de Fermier Général Général, soit si l'écotaxe s'arrête, il peut continuer à polluer sans payer !
    Il existe un 3° cas de figure, non prévu : remettre le monde à l'endroit, au lieu de marcher sur la tête, lorsqu'on a que le FRIC en tête, au lieu de la JUSTICE SOCIALE...

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