mercredi 26 novembre 2025

Sarko où les vingt jours qui ont ébranlé le monde !

Erby
« Les vingt jours d'incarcération d'un innocent »
aurait pu être le titre de l'ouvrage que le Lider Minimus, alias Nicolas Sarkozy, proposera dans les librairies à compter du 10 décembre prochain. Deux cent seize pages destinées à exposer son innocence et sa profonde métamorphose personnelle. Il est interdit de se gausser !
Ces trois petites semaines de détention deviendraient presque la version revisitée de « Sarko et les cent Vingt Journées de Sodome », de feu Pier Paolo Pasolini.
Après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen, trois modestes semaines passées au sein de la prison de la Santé lui ont inspiré un concept novateur : celui de l'innocence préservée malgré l'acharnement !
Durant ce séjour carcéral, il affirme avoir été persécuté par le bruit ambiant. Sans répit. Un fracas permanent dont le silence, par son absence, devient à la fois nécessité empirique et philosophie fondamentale.
Ces vingt jours se sont révélés suffisants pour transformer un camelot de grande envergure en une sorte de Friedrich Nietzsche du pauvre, nous dévoilant une existence intérieure traumatique, érigeant le silence en sépulcre de ses anciens débordements. Ou comment atteindre la rédemption par le biais d'une souffrance muette qu'il étale méthodiquement sur deux cent seize pages ! 
Désormais, sa mission existentielle consiste à écouter le silence et à karchériser les manifestations sonores.
Homme n'ayant plus rien à perdre ni à dissimuler, il se dévoile intégralement dans la confusion d'une métamorphose particulièrement prisée parmi les délinquants en col blanc. Sa souffrance intime ayant profondément bouleversé son inconscient, c'est avec un effort surhumain qu'il abandonne les derniers vestiges d'une pudeur meurtrie pour nous offrir un témoignage poignant de ces vingt journées passées au royaume de la savonnette, tout en maintenant une verticalité morale inébranlable aidé par des garde-chiourmes zélés !
S'il en est sorti miraculeusement indemne, les réseaux sociaux en subissent les conséquences, comme en attestent les quelques extraits qu'il a livrés en pâture à une opinion publique avide des choses de l'âme, le tout dans un style d'une richesse stylistique incomparable. Je cite : 
« En prison, il n'y a rien à contempler, et aucune activité significative à entreprendre. J'oublie le silence qui demeure inexistant à la Santé, où persistent de multiples phénomènes acoustiques. Le bruit y est malheureusement constant. Mais, à l'instar du désert, l'existence intérieure se fortifie et s'approfondit en milieu carcéral. » 
Notre organisation sociale, offre à certaines personnes, coupables d’actes graves le droit à une « seconde chance » afin de se reconstruire. D’autres personnes, en raison de la gravité de leurs actes ou de leur absence manifeste de moralité, ne méritent pas une telle clémence. C’est le cas ici. Mais, comme on dit, on ne prête qu’aux riches ! 
 
Sous l’Casque d’Erby 
 
  

vendredi 21 novembre 2025

De fil en aiguille

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L’expression « la cinquième roue du carrosse » désigne quelque chose de superflu, d’inutile, voire d’encombrant. C'est ainsi qu’on définit cette expression née au XVIIᵉ siècle. Expression qui, comme beaucoup d’autres de notre belle langue, met les pendules à l’heure quand la coupe est pleine. Quand le ras-le-bol atteint la limite supportable. 
Cette cinquième roue qu’on appelle désormais « roue de secours » ne sert qu'en cas de crevaison. C’est elle qu’on utilise à l’occasion. C’est utile, c’est pratique, « ça peut servir » !
Pareil en ce qui concerne le peuple, le pays, la masse, les composants d’une nation. Tous ceux qui bossent, turbinent, labourent, usinent, s’uberisent, et consomment (de moins en moins) au bénéfice d’une élite qui n’a qu’un but, nous enfoncer dans la misère et par elle nous asservir plus que nous ne le sommes déjà !
Comme pour la roue de secours, cette population ingurgite et assimile. Se divertit et fait tourner les affaires d’une minorité cannibale. Ça vit de peu dans des clapiers qui, à l’occasion d’une pandémie planétaire, ou de guerres tous azimuts, on confine, on pique et humilie par de multiples mesures d'éloignement social et de taxes démentes ! Pas touche entre les gens, les gens, c'est sale ! On les autorise juste à aller se dépoussiérer à heure fixe, sous réserve de détenir une autorisation « légale » ! C’est cela la démocratie selon le concept occidental !
À l'heure où s'annoncent les échéances électorales (peut-être anticipées), la profondeur des crises et l'ampleur des faillites contraignent l'appareil en place à actionner son mécanisme préféré : la mise en scène d'une opposition entre camps retranchés, soi-disant irréconciliables.
Cette mascarade vise à canaliser l'attention des citoyens vers un avenir déjà scellé dans les officines de la pensée unique. On inculque à la population l'illusion qu'elle serait son propre ennemi. On instille la trouille par wagonnets entiers. Débute alors un spectacle navrant d'invectives et d'anathèmes entre personnes pourtant issues du même terreau social. Les étiquettes infamantes — facho, antisémite, homophobe, transphobe, islamophobe — ont désormais supplanté dans le discours public toute idée de débat raisonné et d'analyse nuancée. Plus la joute verbale s'avilit, plus la violence et le désordre achèvent de gommer les ultimes lueurs de jugement dans une bacchanale indécente où les démunis sacrifient les derniers restes de lucidité pour le plus grand profit des marchands d'illusions politiques.
La distance séparant l’orteil de l’occiput, pouvant parfois se mesurer en années-lumière, tant l’espace cognitif est abîmé chez l’individu moyen, est une vérité tangible que nous touchons du doigt à chaque instant. Cela est particulièrement manifeste pendant les joutes électorales dont on crée les conditions à loisir. C'est durant ces périodes que l'on constate de manière frappante comment les détenteurs du pouvoir s'amusent à manipuler les dominés, qu'ils traitent comme des paillassons sur lesquels ils essuient la boue des chaussures. 
Dès que le signal du début des hostilités est donné, c’est déjà le cas, les enclos s'agitent. Le moment est venu de libérer la bête pour qu'elle décharge son taux d’adrénaline négative sur ses semblables de condition. À terme, cela finira par l'éradication du surplus ! 
Mais, qu’on se rassure, tout va bien. N’est-ce pas ainsi que tout ça fonctionne depuis des millénaires ? Qui pour compter les victimes ? S'en souvenir ?
 
Sous l’Casque d’Erby 
 
 

mardi 18 novembre 2025

La tumeur totalitaire

Pixabay
Le temps s'écoule inexorablement, rythmé par des retours en arrière. C'est cyclique. Lorsque la situation semble s'améliorer, ou du moins ne pas se dégrader davantage, la machine donne de nouveaux signes de faiblesse. Le moteur dégage une fumée épaisse et inquiétante, et lorsque l'accélérateur est enfoncé, la pédale de frein se révèle tout aussi défaillante que le lien qui nous unit à la vie. 
Cela me rappelle le récit rapporté par Les Renards Futés ce 17 novembre, qui raconte l'histoire d'un éleveur de porcs ayant eu la malchance de rencontrer le Président de la République française, Emmanuel Macron.
Il avoue avoir ressenti de la nausée et une sorte de terreur, comme s'il avait rencontré le diable en personne.
Il faut dire que le personnage est on ne peut plus haut perché ! Il est prouvé, et cette constatation recueille un soutien croissant, qu'aucune discussion n'est possible avec lui. Les actions menées par ce qu'il reste de l'État français sont conformes aux directives de l'Agenda 2030 et à l'influence croissante des cabinets-conseil, allant de la stratégie vaccinale à la réforme des retraites et à la refonte de l’État, parmi d'autres dérives technocratiques.
Que ces lois soient examinées par les députés, que l'Assemblée ou le Sénat choisissent de les approuver ou de les rejeter, dans une sorte de représentation théâtrale, cela n'a guère d'importance. En dernier ressort, c'est le pervers narcissique qui détient la clé, et cela va du 49-3, dont on a largement abusé, à l'ordonnance, comme cela en prend le chemin !
Dans le contexte actuel, il est alarmant de constater que de nombreux intervenants continuent de nous saouler avec le danger des extrêmes, qui apparaissent presque comme des agneaux face à la nébuleuse qui dirige le pays depuis Bruxelles ! 
Il est « amusant » de noter que le bouillon « démocratique », malgré son utilisation répétée, clame sans scrupules de scrutin en scrutin que la démocratie est menacée et qu'il est donc dans l'intérêt du pays de résister à la « tentation totalitaire », fonctionne comme une horloge au mécanisme impeccable.
L'État mène cette course avec une maîtrise inégalée. Il sera le premier à atteindre l'objectif qu’il fait semblant de craindre. N'est-ce pas ainsi que sont apparues les tumeurs nazie et soviétique ? 
Bien que cela paraisse facile à comprendre, dans la pratique, c'est aussi mystérieux que le secret alchimique de la pierre philosophale !
Après la destruction méthodique des économies, place à celle des esprits. Comment en sommes-nous arrivés là ? 
 
Sous l’Casque d’Erby 
 
 

jeudi 13 novembre 2025

Vous croyez encore à l'honorabilité de l'État ?


M art' IN
La vie qu’on vit, qu’on subit et celle qu’on imagine, qu’on rêve d’avoir, nippée pour le bal des novices, chaque jour plus belle, chaque jour plus attirante !
On traverse l'existence comme on porte un costume aux mille éclats, tantôt paré de splendeurs, tantôt déchiré et abîmé par la laideur du quotidien.
Cette vie, nous l'endurons, nous la maquillons, nous la rejetons avant de finalement l'embrasser, la magnifier, avec cette étrange tendresse qu'on réserve aux vieilles habitudes - à l'image de cette fumée de cigarette qu'on finit par aimer après l'avoir haïe.
L'être humain est une argile corvéable, et pourtant si difficile à façonner, livrant un combat désespéré contre sa propre malléabilité. Car, au cœur même de cette fragilité, jaillit son paradoxe le plus beau : sa capacité à transcender les limites, à enfanter des merveilles, à donner corps à l’impossible.
En groupe ou individuellement, il peut s’élever pour devenir le maillon essentiel de l’harmonie cognitive. 
Maudite crédulité ! Mélange toxique de candeur et de naïveté ! Nous voilà suspendus aux lèvres des bateleurs qui placent leur intérêt bien avant celui du prochain.
Que soient maudits ces funambules de l'imposture, ces bâtisseurs de débâcles, ces négociants de désolation et de mort. Que soient maudits ces propagateurs de conflits et de disettes, parant leurs supercheries des atours de la probité afin de mieux vendre leur enfer.
On nous abuse. On nous dépouille. On précipite la nation dans la ruine. On assassine en son nom. Ils sont libres comme l'air. Fréquentent les palaces servis par les honnêtes gens. On s'incline servilement sur leur passage. C'est le pouvoir et son imposture. Le respect obtenu par la crainte et la tromperie ! 
Vous manifestez, vous banderolez dans les rues, contre la flambée des prix et des taxes, le gel des salaires, les entorses aux libertés essentielles, le contrôle des foules, l'injonction vaccinale et son poison. 
Vous veillez à agir dans la paix, avec civisme, mais cela reste insuffisant. Vous n'êtes pas un terroriste, mais les médias vous en attribuent le statut. Car les médias, ce sont encore eux !
Pour une vitrine fracassée par des provocateurs au service du pouvoir infiltrés dans les cortèges. Une voiture incendiée par les mêmes, on vous crève les yeux. On vous frappe. On vous mutile. On vous interpelle. On brutalise les vieux, les femmes, les enfants. On vous prive d'emploi. On vous déshonore au nom de la sécurité de l'État !
Nous sommes le peuple ! Celui qui peine et qui trinque ! Eux, la racaille en col blanc !
 
Sous l’Casque d’Erby 
 
 

vendredi 7 novembre 2025

L’Amérique, terrain de jeu du « peuple élu » ?

Source
Pas tout à fait satisfait de la destruction de Gaza et de la réduction du peuple palestinien à une simple parenthèse historique, Benyamin Nétanyahou, faussaire et criminel de guerre en sursis, s'en prend désormais aux figures contestataires américaines Tucker Carlson et Candace Owens pour avoir osé dire ce qu’aucun être humain ne doit taire sur l’horreur israélienne en terre palestinienne.
Estimant que ces deux gratte-culs constituent une menace pour « l'existence » d'Israël (rien que ça !), il entreprend une croisade afin de les remettre dans le droit chemin, peu importe la méthode utilisée.  
Après Gaza, place à l'Amérique ! Tsahal n'a pas terminé sa mission terrestre, loin s’en faut ! Mais préalablement, une vaste campagne de discrédit s'avère nécessaire. Le « peuple élu » ne saurait se laisser distraire par les scrupules humanitaires de certaines factions, y compris juives, qui dénoncent ouvertement un « génocide palestinien » !
Et si Gaza n’était finalement qu'une étape préliminaire. Mais l'Iran ? Une simple mise en bouche. Mais la Syrie ? Le temps viendra. Le Liban ? On fait traîner, mais on s’en occupe. Tout est sous contrôle ! Et si ces actions masquaient à peine l'objectif véritable du leader sioniste et de ses auxiliaires : transformer les États-Unis en la fameuse terre promise ?
Certes, la chose pose problème d’un point de vue strictement géographique, mais l’histoire n'en est pas à sa première cocasserie, n’est-ce pas ? L’Amérique comme futur berceau du Grand Israël, avouez que cela a plus d’allure que cette ridicule et agaçante bande de Gaza et sa nuée de moustiques !
Financièrement, c'est déjà acquis : l'Amérique est sous influence. Mais cela suffit-il ? Les stratèges du sionisme ne sauraient se contenter de l'ombre et du silence ; ils aspirent à la lumière crue de la puissance ! À exhiber leur force. À se délecter du plaisir combiné de leur pouvoir et du silence des morts et des soumis ! Un bon adversaire est un adversaire éliminé ! Ce principe est sacré. Leur Bible l'affirme. Œil pour œil ! 
Et si elle (l'écriture sacrée) ne l'exprime pas si brutalement, on en rédigera une nouvelle version, plus punchline, mieux adaptée aux besoins de la communauté, qu’on imposera à des populations travaillées au corps ! 
Dans un monde dans lequel l'ignorance sera bientôt une vertu, qui osera contester une parole divine ? Il suffira de prétendre que des « récentes » découvertes, quelque part dans une grotte perdue, recouverte par la poussière du désert, des scientifiques irréprochables ont exhumé la cassette vidéo d’un entretien entre un journaliste israélien et Dieu en personne revendiquant la paternité de cette nouvelle édition sur la suprématie du peuple élu sur le reste de l’humanité et des lointaines galaxies !
N’est-ce pas ainsi, en quelque sorte, que les zélateurs de la cinquième colonne sioniste présentent les faits dans les nouvelles colonies occidentales, parmi lesquelles la France figure en bonne place ? 
 
Sous l’Casque d’Erby 
 
 

mardi 4 novembre 2025

Les églises brûlent en silence

Cathédrale de Salisbury

« La France assiste, impuissante ou indifférente, à la lente combustion de son patrimoine religieux. La destruction du monastère de la Chartreuse du Mont-Dieu n'est qu'un épisode supplémentaire d'une sinistre chronique. »
À la surface, comme dans un lac gelé, tout est lisse et brillant. Inodore. D’équerre. Rien n’existe réellement, car le regard ne peut atteindre que les parties les plus voyantes.
On marche. On s’agite. On esquive les coups. Quand on le peut.
Le nom des êtres et des choses n’est qu’une pierre tombale sur laquelle un anonyme a fait inscrire des choses oubliées, à commencer par lui-même. A peine un souffle et c’est déjà demain, un siècle plus tard. Ce souffle que le temps orne de mille facettes dans les rayons d’étranges bibliothèques.
Une croix ne représente que deux lignes volontaires qui se croisent comme on croise les doigts, symbole à la fois de crainte et d’espoir. De culture et de nuit noire !
Chaque pierre posée est un jalon dans la lente ascension vers les cimes. Pas pour dominer, mais pour mieux saisir la ligne d’évasion. 
Chaque pierre échouée est un pas en arrière et des douleurs dans le braille de nos pensées. Le prix de l’effort, de la contrainte, des joies et des souffrances se perd dans l’ellipse du verbe.
Une église qui brûle est un livre réduit en cendre. Une langue sans repères est une porte qui s’ouvre dans le vide sidéral. Une misérable particule jetée à la vitesse de la lumière vers un point de non-retour. Un mécanisme sans contrôle entraînant des troubles sévères de la mémoire. 
C’est dans cette auge que l’élite abreuve sa soif de vengeance, sans que nul ne sache quel en est l’origine. 
Quand la haine de l’autre se déclenche par simple impulsion, agissant comme un mécanisme déclencheur de la peur animale inhérente à l’être vivant, soit par instinct de conservation ou par stupidité, ce n'est pas vraiment l'autre qui est ciblé, mais la denrée périssable que nous sommes devenus.
Nous sommes devant l'échographie d'une décérébration programmée. Tout est enseveli sous les algorithmes, où chaque signe entraîne nos corps jusqu’au tombeau, où nous ferons inscrire, en guise d’épitaphe : « Qui a éteint la lumière ? »
C’est peut-être à ce moment que nous réalisons combien nous avons besoin d’elle ! 
 
Sous l'Casque d'Erby