mercredi 20 janvier 2021

Têtes au panier !

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Ne soyons pas étonnés si, dans le cadre d’une insurrection, des têtes roulent avec un bruit mat sur l’asphalte. Pas obligatoirement celles des vrais responsables, mais celles des larbins du pouvoir recevant leurs consignes du cercle occulte qui les guide dans le chaos qu’il a planifié et déclenché.
Ces gens, dont la tête ne repose plus sur grand-chose, dirigeants politiques de la planète, ne sont certes pas entièrement responsables de ce crime – ça en est un – ils ne sont que les bras armés d’une armée de l’ombre pour qui l’empathie n’est pas le sentiment primordial.
Pour eux la vie et la mort ne sont qu’algorithmes. Des courbes sans âmes que des laquais, grassement rétribués et décorés plus tard pour « services rendus », projettent sur un écran et qu’on efface pour une suivante.
Il est désormais évident que le Coronavirus n’est en rien responsable de la vague de misère qui s’abat sur les pays, laissant sur le carreau des millions de personnes qui, du jour au lendemain, sont passées du statut de citoyen de classe moyenne – celle qui fait le lien entre le haut et le bas de la société – à celui de mendigot, à qui on demande des comptes si d’aventure l’espace qu’il occupe dans le lieu public n’est pas interdit aux personnes de sa condition...
Je sais que dans une guerre il y a deux camps. Des pauvres gens se frittent pour le compte d’un tiers qu’on ne voit pas. Pour atteindre cet ennemi occulte, il faudrait que les deux camps s’entendent pour déposer les armes et leur foncer dessus sans pitié. Possible et impossible à la fois, c’est le paradoxe du vouloir et du pouvoir. Jusqu'au jour où un détail infime fait sauter le couvercle. Gare !
En attendant, les deux camps s’exterminent devant le regard impassible des commanditaires. Officiers, gradés, médaillés, héros de toute sorte, sont les obstacles à franchir pour atteindre cet ennemi occulte qui tire ficelles et profits.
Ne reste dès lors qu’à foncer, baïonnette au clair, sur votre semblable pour sauver ce qui reste de petite misère.
La morale – y en a une – est la suivante : même si je sais que ministres, sous-ministres, chef de l’exécutif, faux scientifiques, faux journalistes, mais vrais propagandistes, aussi vrais qu’ils sont des salauds, ne sont pas entièrement responsables des ordres qu’ils exécutent, mais voir leurs têtes rouler jusqu’au panier, à défaut de soulager la misère mettrait du baume au cœur !

Sous l’Casque d’Erby 



1 commentaire:

  1. Le bonjour aux lanceurs de pavés. Les boules ! Mais quand faut y aller, faut y aller !

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