Erby |
Selon la
rumeur médiatique du moment, Nicolas Sarkozy aurait signé un livre. « La France pour la vie », en
est le titre. Le sous-titre, écrit à l’encre sympathique, ou jus de citron pour
ceux qui connaissent : « Neuilly
pour toujours, les riches à jamais ». Evénement microcosmique sur
lequel une poignée de nostalgiques se pignole faisant briller les Rolex comme
autant de lucioles dans les soirées mondaines, avec le fol espoir du retour revanchard
de leur champi(gn)on aux affaires.
Un livre !
Et puis quoi encore ! Et le nègre dans tout ça ?... Car, ne l’oublions
pas, dans chaque publication politicarde gît un nègre. Le seul moment où les nègres sont appréciés, sans forcément
être respectés ! Honneur à eux de s’être avilis au point de ne plus être
eux-mêmes !
Un
journaliste complaisant (que ceux qui ne le sont pas lèvent le doigt, ça ira
plus vite au comptage) a écrit que le « nouveau »
livre de Sarko (il en avait commis un précédent en 2006) « passe le test de la page 99 » pour nous vanter les
qualités d’un homme qui en quatre ans (depuis qu’il a été foutu à la porte par
un pays exaspéré) a beaucoup changé. Au point que son obsession demeure intacte :
récupérer son « bien » dès
2017 !
Telle la chrysalide,
passant de chenille à papillon, le gars Sarko nous la fait j’ai « beaucoup changé », depuis son
éjection électorale de 2012. Et pour cause ! Il regrette beaucoup de choses,
mais une constante demeure : si son quinquennat était à refaire il le referait : il
retournerait au Fouquet’s, irait faire un tour en mer dans le yacht de son ami
Bolloré, devenu depuis le patron de Canal-boule, nous ferait de la Bettencourt
sans la « pauvre » Liliane,
avec le sosie d’Eric Woherts, du Kadhafi sans Kadhafi, de l’EPAD, du
nespotisme, du Buisson à sondage déployé, du Pérol, du Karachi, du Clearstream,
avec la tignasse du flamboyant De Villepin et, pour se passer les nerfs, il
reprendrait une rincée du « casse
toi pov' con ! », si bon au palais…
Dépenserez-vous
une partie de vos maigres économies pour lui faire gagner des sous en achetant
cette merde ?!
Je rassure
de suite la cohorte citoyenne : ceux qui ont remplacé Sarko en 2012 ne
valent pas mieux !
Une sixième république, sinon rien !
Une sixième république, sinon rien !
Sous l'casque d'Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillardeux. Je vais bien, merci.
RépondreSupprimerJe viens de te répondre sur le billet précédent, à propos des vaches-qui-pètent de la ZAD de NDDL...
SupprimerJ'enchaîne ici, à propos des nègres au nick-ôlà...
Réservez vos sous, amis lecteurs, à un écrivant sans nègre dont le bouquin rejettera aux zoubliêts celui du susdit. Car son bouquin vient, ce jour, d'être déposé à l'imprimerie.
C'est un der-des-der de bouquin de mes-zigs, je le présenterai dans 8 jours, avec la permission, j'espère, de tes-zigs.
Et, au fait : quid de la suite de ton polar ? L'assassin est-il un nègre ???
Salut les z-amis ! N'en voilà n'une journée nouvelle qu'elle est nouvelle, qui débute avec un bouquin inutile à ne pas offrir. Moi aussi, en revanche je m'inquiète du second tome de la Rodo-fresque de l'humanité, tout en sachant combien écrire une suite n'est pas si simple.
RépondreSupprimerhttp://www.lalibre.be/actu/international/la-bourde-de-nicolas-sarkozy-dans-son-livre-la-france-pour-la-vie-56a740a63570b38a585ef390
RépondreSupprimerÉric Hazan, fondateur des Ed. L'Atelier, à écrit une lettre avec Julien Coupat (« Tarnac »), publiée dans Libé le 25 janvier, sous le titre « Pour un processus destituant : invitation au voyage » . Il m'en envoie le texte, long, dont j'extrais ceci :
RépondreSupprimer« Depuis quelques jours, on perçoit dans les cendres de la gauche quelques lueurs rougeoyantes : les réticences sur la déchéance de la nationalité française et l’appel à une primaire pour l’élection présidentielle à venir. Le malaise pointe(...)
Toute cette politique est morte. Comme sont morts les mots dans lesquels se dit la chose publique – la France, la Nation, la République, etc. Comme est morte la pompe institutionnelle dont s'entoure le vide gouvernemental. La politique a poussé son dernier râle l'été dernier là où elle était née il y a plus de 2000 ans, en Grèce ; Alexis Tsipras fut son fossoyeur. Sur sa tombe sont gravés ces mots prononcés en guise d’oraison funèbre par le ministre allemand de l’Économie, Wolfgang Schäuble : « On ne peut pas laisser des élections changer quoi que ce soit ». Voilà. Tout est dit. Et sobrement.(...) »
ERREUR - Éric Hazan a fondé LA FABRIQUE ed. excuses !
Supprimeril ne reviendra pas, on en est persuadés. Mais ce n'est pas plus rassurant pour autant. Amitiés cafardesques
RépondreSupprimerIl circule un texte à finaliser par l'ensemble des comités antiaéroport NDDL. En voilà un passage central :
RépondreSupprimerDepuis 8 ans(...)la mobilisation très active dans plus de 200 lieux et villes en France des comités de
soutien, n'auront pas suffi à faire comprendre aux gouvernements Ayrault
et Valls qu'il ne s'agit pas seulement ici d'empêcher l'implantation d'un aéroport.
C'est un imaginaire qui prend racine dans les luttes du Larzac et des
années 70, qui se nourrit des mouvements altermondialistes et
anticapitalistes puis des luttes sociales et étudiantes, et qui
s'inscrit dans une détermination collective à repenser le monde
en-dehors des rapports productivistes. Ces rapports marchands et
mortifères qui condamnent la planète à devenir en quelques décennies,
une boule aride, toxique et hostile, et qui transforment chaque jour
davantage la société en une arène sociale et sécuritaire où chacun-e se
vit et se pense comme exploité-e ou exploiteur-e, menacé-e ou menaçant-e.
A Notre Dame Des Landes, les différentes composantes de la lutte
mettent en pratique les réponses possibles aux enjeux de notre époque
quand de son coté, incapable d'y faire face, le gouvernement tente
d'imposer ses ignobles réponses autoritaires(...)
DÉFENDRE LA ZAD
RépondreSupprimerest un « livre-appel » qui vient de sortir, du collectif « la Mauvaise Troupe », ed ; L'Éclat.
En voici quelques lignes issues de la présentation :
(...)Dans un monde où règne le « je », nous avons l’ambition de parler ici au « nous ». Celui employé dans ce livre nous dépasse et se risque même à incarner au fil du récit une des paroles collectives d’un mouvement fort de son hétérogénéité. Il n’en est pas la voix unique, mais une tentative d’énonciation de ce qui se construit de commun et d’indéracinable, dans l’entremêlement vivant de nos positions et de nos expériences singulières. (…)
En savoir plus sur https://constellations.boum.org/spip.php?article125