L'arbre et l'homme aiment la liberté de l'oiseau envolé... |
Quatre
éléments : Voilà le dernier des quatre poèmes annoncés dans le billet du 9
mai – Rem*
*
L'AIR ?... ô l'Azur-l'Azur-l'Azur !... Air
connu...
Mais l'air de quoi ? D'un cul-terreux, d'un
clown, d'un coincé ?
Mais de quoi donc j'ai l'air ? D'une
rengaine de Piaf, au mieux ?
Ça a l'air de rien l'air mais ça manque pas
de vocabulaire
Ni d'odeurs.
Ni de courants d'air...surtout !
Lorsque je crache en l'air (Voltaire n'y
est pour rien)
Sans malheur pour mon nez (Rousseau y est
pour quelque chose)
C'est qu'il y a du vent
Et j'aime Le vent
Même mauvais – mais bon, mieux encore...
Vive les "monte en l'air" les
montgolfières et les fiers oiseaux
Vive l'air d'une chanson qui s'entête
A me faire courant d'air dans la tête et
Vivement de l'oxygène
Un peu !
L'air est à la fête : J'ai l'air d'y avoir
bien bu
Je m'éclate et je plane...
Là-haut les vrais planeurs - frégates des
mers et aigles de monts -
Ignorent nos bulletins météo et
Savent profiter des courants ascendants, en
bons professionnels :
Ils sont les maîtres d'école des amateurs
de delta-plane...
Là-haut les nuages naissent et foncent
Se chamaillent se zèbrent et fondent
Là-haut le sable du désert en arrive à
cacher le soleil
De là-haut peut s'abattre soudain un nuage
de sauterelles
Vers là-haut s'élèvent en gaz et en
poussières
nos pollutions industrielles pires que
sauterelles
De là-haut tombe la nouvelle plaie des
pluies acides...
L'AIR ? Tout-un-chacun benêt-savant ne peut
plus l'ignorer :
Il règne très haut de très grands vents -
et "paravents" -
dessous les quels s'ordonnent nos vents et
nos climats et nos vies...
Oui, ça n'a l'air de rien l'air
Oui, c'est tout ce qu'il nous reste de
gratuit
Oui, on y pense peu souvent, que l'on
respire de l'air
Et que c'est une première raison d'être
libertaire... pur.
*
(Nous sommes tous de "l'élément AIR"
en particulier les natifs
des GEMEAUX, de la BALANCE et du VERSEAU)
Sous l'casque d'Erby
Bonjour caillardeuses et caillardeux. Un peu à la bourre en ce jour où le manque d'oxygène ne pose pourtant aucun problème. Pourtant, pourtant... C'est une période sans. Mais on verra ça plus tard. Merci à Rémi pour l'envoi de "Meursault, contre-enquête" dont j'ai fini la lecture tard dans la nuit. Un (très) bon livre.
RépondreSupprimerBon, ben je vais m'changer d'air en allant au marché du dimanche, d'autant que la journée s'annonce ensoleillée...
RépondreSupprimerBon ben je sais que des esprits chagrins (mais qui me pompent l'air) vont ricaner sur ma religion dominicale du marché-du-dimanche...
Une pose et sie, une pose et zou , une pose de feu, d’air, d’eau et de terre. Manque une pose d’onde, d’énergie, de force , de vie...!
RépondreSupprimerDu moment que ce n'est pas une pose de personnage politicard en recherche de gloriole, ou celle de la star après l'épreuve de l'escalier de Cannes ("L'ai-je bien descendu?...), VIVE LA POSE-et-ZIE en ZIG-ZAGS et ZYK-AUSSI !.
SupprimerQuant à la PAUSE, il en faut souvent, vite fait, dans nos si courtes vies... Puis on se repose-ra très-très longtemps, après la vie !