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Quoi qu'on pense on n'est jamais au-dessus de la mêlée, bien que tel soit notre désir, par clairvoyance, par conviction ou par simple dégoût devant le tas d’immondices que la politique nous force à avaler. Tout est planifié pour que nul ne gambille en dehors du pré carré sans y payer le prix fort, pour nous faire croire que le mot qui désigne une chose est la chose en soi. Qu’en dehors du basique noir et blanc, dont nous devons obligatoirement faire un choix, nous condamne à l’errance et à la proscription, dès lors qu’on émet un doute raisonnable ou qu’on clame une colère légitime.
C’est ce tube macabre que les hiérarques de l’Union européenne, annexe américaine, a fabriqué pour faire danser les peuples jusqu’à épuisement. Ces peuples alignés, plan après plan, dans l’austérité, dans le chômage, poussés vers la mendicité et le suicide, parce que convaincus de leur culpabilité, ce sentiment avilissant que les puissants ont savamment développé comme un virus redoutable nous obligeant à garder la tête basse pour cacher notre honte, parce que ce qui arrive est de notre faute !
Tout allait bien dans cette sauterie bien rodée, jusqu’à ce que la Grèce, pays test mis aux enchères, vendu au plus offrant, ne vienne dérégler la belle mécanique comme un caillou dans la chaussure ou comme une patate bien enfoncée dans le pot d’échappement d’un véhicule ! Refusant de fournir la corde pour se faire pendre Alexis Tsipras a mis les malfrats des institutions européennes dans une rage folle laissant entrevoir qu’un condamné n’est pas obligé de demander pardon à ses bourreaux, mais des comptes ! Ce à quoi l’Europe répond en brandissant la menace du bannissement. La belle affaire !
La rencontre entre Poutine, lui aussi persécuté par l’hydre européenne, et Alexis Tsipras, que certains s’amusent à présenter avec mépris comme le « nez rouge » de l’Europe, était inévitable et réjouissante au-delà de tout espoir, dans la mesure où elle se révèle par effet boomerang comme l’histoire de l’arroseur arrosé. Situation d'autant plus hilarante que cette « partie d’échecs » que L’Europe pensait gagner facilement risque de se finir par une déroute en rase campagne, puisqu’en dehors du vilain Poutine, Tsipras « a donné aussi quelques gages de bonne volonté aux Chinois [toujours à l'affût] en acceptant la poursuite de la privatisation du port du Pirée. Ceux-ci sauront s'en souvenir en espèces sonnantes et trébuchantes au cas où l'U.E. serait assez stupide pour pousser la Grèce hors de la zone euro... »
Pire que tout, cela est en train de donner des (très mauvaises) idées au reste des pays pris en otage par l'Union !...
Sous l'casque d'Erby
Bonjour caillardeuses et caillardeux. Un Erby de gala que nous avons là. Pour le reste chacun fait comme il peut !
RépondreSupprimerLu à l'instant chez Babel et je ne vais pas me priver pour le partager : Les États terroristes, USA en tête, se portent bien, merci
SupprimerLe gamin CQFD de Erby c'est Tsipras face au prof de Bruxelles... sauf qu'au lieu d'un nez rouge, c'est l'auréole rouge qu'il a, en finale !
RépondreSupprimer"Tout est planifié pour que nul ne gambille en dehors du pré carré..." sauf qu'on est pas des bœufs ni des moutons...
RépondreSupprimerHeureusement que non, Rémi ! En tout on fait tout pour ne pas le devenir !
SupprimerVoici Rémi un exemple pioché chez les Brinsdherbe qui va dans le (bon) sens commun : Parole : Les réflexions du jour
SupprimerTsipras et son gouvernement font preuve d'un courage jusqu'à présent qui force le respect. Un sentiment diamétralement opposé me vient quand je vois Hollande et la clique gouvernementale.
RépondreSupprimerHollande s'est volontairement mis hors circuit ! Je profite : Alexis Tsipras pour TASS : la Grèce peut devenir un pont entre l’ Occident et la Russie
Supprimer+1 avec despasperdus.
SupprimerQuand à la vidéo du jour, un grand merci !
Certains journalistes indépendants et éveillés ne croient pas que Stipras pourra s’en sortir. Ils pensent qu’il va être obligé de se coucher....On verra, pleins d’espoir, c’est sûr ! Même si c’est le reste des pays européens qui doivent, s’il restent Européen, payer les pots cassés de la dette de la Grêce comme les accords ( MES) ont été solidement fixés. mais bon , raison de plus pour dire stop et sortir plus vite de cette l’Europe malsaine et malfaisante
RépondreSupprimerErby.....excellent
RépondreSupprimerSalut tout le monde, un coucou en passant ! J'avoue faire de l'allergie (sévère) à l'actu en ce moment... Je n'arrive plus à la lire (pas très bon pour mon moral)... Mais prévenez quand il y a de la poésie, hein ? La bise !
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