Sarko l'a dit : Basta !

Source

Pauvre Sarko ! Tellement seul ! Tellement triste ! Tellement en dedans qu’on aurait presque envie de le prendre par la main pour lui montrer le chemin de la délivrance.

Depuis que la France, capricieuse et ingrate, lui a refusé l’anneau des secondes noces, il broute du dédain dans des champs désolés. De son côté, Marianne est orpheline de clowns et de lui en particulier… Elle s’ennuie dans les bras de quelques répliquants qui, profitant de la confusion générée par son mandat, squattent son paddock pour des coïtes d’un ennui mortifiant. Pour ma part, puisque nous ne sommes pas encore prêts pour le « grand saut », je préfère Sarko à un Manuel Valls, le premier ayant l’avantage d’être comique malgré lui, le second, sorte de malfaisant refoulé, scélérat par vocation, est de ces personnages qui dans le cinéma comme dans la réalité n’aura jamais d’autre rôle que celui du renégat.

Qui ne se souvient pas du quinquennat sarkozyste ? A pisser de rire dans les futals ! Qu’il semble loin le temps de ces rassemblements festifs où, groupé, le « peuple de gauche » dansait des petites carmagnoles sur le bitume enchanté. Calicots au vent, qui n’a pas misé son tiercé, son quinté et son quatre heures, pariant qu’il ne finirait pas sa mandature (ralala, le délire !) tant ça chauffait sous les calbuts ?...

Des millions de citoyens bonnets phrygiens visés à la coloquinte dans les rues pour défendre le Tout sur le Tout, à commencer par le minimum vital dont le volume se réduisait (et se réduit toujours autant) à vue d’œil. Les moins que rien, boostés par des syndicats et des partis sans âmes, retraités, R-Saistes, chômeurs-tricheurs, mendigots sans statut, main dans la main, dénonçaient la dérive xénophobe, l’homophobie omniprésente, la stigmatisation des roms, la surenchère sur le port du voile par quelques gamines, la justice bafouée, les libertés fondamentales menacées, l’affaire Bettencourt, Karachi, EPAD, Woerth, Buisson, Kadhafi, Besson, Hortefeux, Guéant, Copé, Morano, Lefebvre et Zadig… Y a pas à caguer, c’était le « bon temps » !

Pas un matin sans qu’une casserole attachée à la queue d’un chien errant ne réveille bruyamment des quartiers ensommeillés pour alerter la populace que des voyous faisaient la loi là où tout se devait d’être ordre, propreté et exemplarité, ce qui finit par escagasser cette couche molle de la classe qui avait appris le mot révolution dans les chansons de Carla Bruni au hasard d’une émission télé animée par Michel Drucker et cautionnée par Julien Clerc, à qui Etienne Roda-Gil avait cessé de poster des télégrammes depuis le Walhalla.

Tandis qu’aujourd’hui… Qu’avons-nous aujourd’hui, hormis de l'antisémite à tous les repas ?... La même chose que hier en plus triste !

Mais tout cela va changer. Si la droite revient, le surmoïque Sarko le dit, la réforme territoriale qui sème « la pagaille partout » il en fait son affaire !

Reste à savoir s’il… Reviendra !

Sous l'casque d'Erby

Game au vert !?...