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Le boucan que cela fait, mes aïeuls, dans les étranges lucarnes ! Les absurdités qu'on peut entendre et qu'on lit sur la possible victoire de Syriza ! Les plus hardis des yoyotés de la touffe médiatique poussant le bouchon jusqu'aux limites extrêmes de la raison, s'autorisent à nous assener de la « vérité première », comme on débite de la volige dans l'industrie de la charpente. Et pourtant, diable, que nous avons besoin de ces utopies pour échapper au suicide ! Sans elles, plus d'espoir, plus d'autre vie que celle, uniforme et ennuyeuse, d'une mort sans surprise… D'une ligne toute tracée de la naissance au cercueil. Alors, oui, croyons fortement à ce moment enthousiasmant tant attendu de la victoire du bien sur le mal... De la morale sur la corruption. Que cette victoire puisse donner des idées à l'électeur ibérique en propulsant, le moment venu, le parti frère Podemos à la tête de l'Espagne, et, pourquoi pas, donner des ailes au Front de Gauche en notre si triste Hexagonie, ainsi qu'à bien d'autres, au Portugal, en Italie et partout où la racaille règne en maître !...
Si
pour beaucoup d'hommes politiques de cette Europe soumise à la
volonté de l'empire de l'argent et de la politique étasunienne, la victoire d'Alexis Tsipras est actée, pour le ministre des Finances solférinien,
Michel Sapin, il
ne fait aucun doute qu'il faudra laisser un « laps
de temps »
suffisant aux grecs pour être en « capacité
de dialogue ».
Du
temps pour mettre de l'eau dans le lait des vieillards ?… Salaud !
En
attendant, attendons les résultats pour exulter et la suite pour
nous éclater...
Sous l'casque d'Erby
Bonjour caillardeuses et caillardeux. Bel hommage d'Erby à un monument de la radio, José Arthur !
RépondreSupprimerOui le grand et odieux sottisier à faire peur au bon p'tit bourge qu'on est tous censés être fonctionne à fond !
RépondreSupprimerComme tous ses congénères, Sapin espèrent que le changement de gouvernement n'aura aucune incidence sur la politique mise en œuvre... J'espère que Syriza et les grecs lui démontreront le contraire.
RépondreSupprimerDe même que pour Podemos et le "Front de gauche" en France, Syriza n'a aucune intention de quitter l'euro et l'union européenne : effectivement je pense que cela ne changera rien. Les forces anti-U-E sont plus faibles, ne serait-ce que par un support médiatique soigneusement égal à zéro.
RépondreSupprimerPour ceux qui ne savent pas encore, le CNR-RUE organise une belle réunion le 7 février à Saint Denis (à cent mètres du métro ligne 13 Saint Denis - Porte de Paris) : il y aura d'intéressants intervenants, cela durera la journée. J'y serai.
Voilà ce dont il s'agit
Pour s'y rendre, à la sortie du métro traverser les rails du tram, suivre la ruelle derrière la clinique, la porte de derrière de la Bourse du Travail est juste en face. Il y a même sur la vitre un autocollant contre l'aéroport de Notre Dame des Landes, et ce n'est pas moi qui l'y ai mis.
J'avoue ne pas compatir depuis que je sais que l'église, les armateurs (Onassis, etc) ne payaient pas d'impôts et les gens ne disaient rien...
RépondreSupprimerTout n'est pas rouge, tout n'est pas rose, espérant que cela ne vire pas au brun : Victoire historique du parti de gauche radicale Syriza
RépondreSupprimerEnjoy !
Via "les moutons enragés", j'ai surtout retenu la belle analyse faite par "les7du Québec" qui confirme ce que j'avais déjà lu et compris ailleurs : Syrisa n'a RIEN d'extrême-gauche... et le fort vin rouge de Grèce est très-très coupé d'eau... salée de mer Égée où règnent les armateurs richissimes quasi-exonérés d'impôts, comme l'autre institution "intouchable"(!) l'Église Orthodoxe...
SupprimerBon, j'ai conscience d'être rabat-joie...
Et je ne demande qu'à m'être trompé ! : on verra bien, bientôt, selon les cris d'orfraie (ou non) des Seigneurs de l'Orthodoxie et de la Bande à Onassis...
Ceci dit, moi qui suis assez vieux pour avoir connu bien des Grecs depuis 65 ans (en Égypte, etc.), et visité la Grèce AVANT la sinistre dictature des colonels, j'ai toute confiance en ce peuple "zorbaïque" et héroïque !!