Bonjour les caillasseuses et les caillasseux. Bonjour à toutes les passantes et à tous les passants. Un peu de réclame pour notre association en vue d'un proche événement.
Première exposition alternative de « l’ArTche des sens », du 6 au 18 décembre, Rue des frères Le Montréer. dans une villa de Perros-Guirec, parking du Maréchal Juin.
Un membre de notre association possède une maison dans le centre ville qu'il met à notre disposition pour cette première. Nous avons un bel espace et, de plus, la Mairie permet d'exposer sur le trottoir, ce qui donnera davantage de visibilité et une plus grande ampleur à cette manifestation artistique.
Il y aura, sans ordre préférentiel, de la peinture, de la photo, de la sculpture, de la céramique :
|
Otznek |
|
Dominique Pajot |
|
Miss E |
|
Susana Vida Vida |
|
|
Noël Philippe |
|
Martine Prud'hom |
|
Carlos |
|
Rodolphe Diaz
Il y aura aussi une section Vidéo avec Ivanoé Merlin. De la musique avec Thomas Guermeur. De la harpe avec Kévin Le Pennec. Vidéo et dessins avec Miguel Prud'hom. Encore de la photographie avec Zorba Diaz, ainsi que Rodolphe Diaz himself pour la présentation de "Il faisait encore nuit".
|
Bonjour donc ! En prime en vidéo du jour je vous propose une chanson de Martine. Elle n'est pas belle la vie ?!
RépondreSupprimerhello les caillaisseuses et eux, une chanson qui me fait frissonner, punaise, le texte, la zic et la voix de M'art'In un pur instant magique. la bise
SupprimerMerci Val
SupprimerZuuuuper mon grand ! Dommage, c'est un peu compliqué pour y aller, et entre autres le 6 (et au-delà) je serai à Saint Denis....
RépondreSupprimerJ'espère bien que ce sera un succès !
Salut Bab, je viens de regarder St Naz Perros pour moi, je ne sais pas où tu habites, mais ça fait 3H30, 257 kms, pour 20 eurots de gasoil alors bon. la bise
SupprimerCe n'est pas une question de prix. J'ai du mal à conduire.
SupprimerSi vous trouvez le moyen de transport, par ici on peut s'arranger pour le reste...
SupprimerBravo! : ça c'est du bô, du bon, du... vrai dé-brouill'Art !! Pourvu que les trottoirs de Perros-Guirec ne soient pas trop venteux et douchés!...
RépondreSupprimerSalut à Toa, comme tu dis c'est du Lourd, je me le ferai bien ce délire pour rencontrer Rod, M'art'IN et d'autres !!! la bise
SupprimerOula ! , mon Rémichhhh, J’aime ta trouvaille dé-brouill’art, cela rime avec trottoirs. Je vais m’en charger du trottoir et je vais procéder à des incantations pour faire cesser la pluie !
Supprimercette expo semble intéressante. Et dire qu'à Beaubourg, ils exposent Koon... Misère !
RépondreSupprimerNe dit pas ça, DPP, on risque de passer pour des fachos tendance nazillonne ! MAL-HEURT !!!
SupprimerMerci des pas perdus.
SupprimerJeff Koons, l’art sous vide
SupprimerMagali Lesauvage • 25 novembre 2014
http://www.exponaute.com/magazine/2014/11/25/jeff-koons-lart-sous-vide/
Le Centre Pompidou reçoit en grande pompe l'artiste pompier Jeff Koons, qui présente là trente-cinq ans d'une carrière vouée à la polémique. Une rétrospective qui démontre la vacuité fascinante d'une œuvre bâtie contre la critique.
Jeff Koons, Moon, 1995-2000, acier inoxydable, vue de l'exposition Jeff Koons, une rétrospective, Paris, Centre Pompidou, 2014.
On commence toujours par parler de l’Américain Jeff Koons en évoquant ses records de vente, à l’exemple de la gigantesque sculpture Ballon Dog (Orange), vendue 52 millions de dollars en 2013 chez Christie’s. Viennent ensuite les commentaires sur la vulgarité de son travail et le scandale que constitue le succès phénoménal de ses œuvres, avant même leur analyse. Laquelle se réduit généralement à deux ou trois références, en particulier le ready-made de Marcel Duchamp, et le Pop Art dont Koons serait un ultime et décadent avatar.
Or, Koons n’est pas Warhol – et encore moins Duchamp. Si le maître de la Factory s’est révélé, malgré des apparences glamour, un véritable dynamiteur de la culture occidentale, Jeff Koons, avec son rapport continu à l’enfance, au sentimentalisme et au kitsch, apparaît, après trente-cinq ans d’une carrière démentielle, comme l’enfant gâté de cette « bulle » de l’art contemporain apparue dans les années 1980, et qui n’a décidément toujours pas éclaté.
Le contrôle que l’artiste exerce sur ses œuvres et sur leur diffusion est absolu. Son atelier est une véritable petite usine qui emploie une centaine de personnes, ....
Pschitt
À propos de l’exposition du Whitney Museum, le grand critique du New York Magazine Jerry Saltz affirme : « Son œuvre ne modifie ou ne déplace jamais la pensée. Ces objets sont des anomalies visuelles, qui exsudent la vacuité. Vous regardez dedans, et rien ne se passe. Là est l’effrayante grande beauté de Koons ». Plus loin, il décrit Jeff Koons comme un paria du milieu de l’art, où l’on exècre son cynisme, mais tient à le voir comme un « étrange et sincère croyant », convaincu de la générosité de son œuvre.
Pourtant Koons le dit lui-même (toujours à Bernard Blistène) : « Mon travail est contre la critique. Il combat la nécessité d’une fonction critique de l’art et cherche à abolir le jugement, afin que l’on puisse regarder le monde et l’accepter dans sa totalité. Il s’agit de l’accepter pour ce qu’il est. Si l’on fait cela, on efface toute forme de ségrégation et de création de hiérarchies ». Et toute nécessité de l'art, pourrait-on ajouter.
Sortant de l’exposition Koons, on tombe sur celle consacrée à Marcel Duchamp, qui il y a près d’un siècle emprisonnait l’Air de Paris dans une fiole de verre. Et l'on se demande : si on en est arrivé là, est-ce de sa faute ? Et l’art de Koons, pompier pompant, finira-t-il par se dégonfler dans un dernier pschitt ? Ou est-ce seulement l’air du temps.