vendredi 1 novembre 2013

Je m'en foot à 100%

Erby
Les brouteurs de gazon, les footeux et leur univers impitoyable, sont en colère. Because, the taxe à 75% sur laquelle Hollande, après la déconvenue du « portique écotaxe », suite au barouf breton, ne veut pas transiger. Droit dans son yoghourt, il a dégosillé un cocorico qui a résonné sous les lambris et écaillé quelques dorures. C'est que monsieur est très sourcilleux quand il s'agit de battre le symbole. Son hobby.
Sonnée qu'elle était, devant le perron de l’Élysée, l'escouade de « factieux » venue faire entendre la voix de l'argent en terrain hostile. Colère, déclarations tapageuses - certaines frisant l'obscénité – menace de grève, une journée blanche prévue fin novembre, appel au soutien des supporters pour que le ballon continue de tourner rondement avec un maximum de rendement pour une petite minorité de contribuables d'environ 1% touchée par cette mesurette (pas de quoi siffler un penalty) qui ne représentera que pipi de chat dans l'escarcelle de l’État, puisqu'elle est d'ordre purement symbolique. Nous ne le savons que trop bien, l'impôt c'est toujours à la base, chez le minus, donc chez les plus nombreux, qu'il génère les pépètes pour maintenir le train de vie de la caste dirigeante.
Bref, le petit monde des dirigeants du foot, des combinards, des véreux, de l'opacité tous azimuts, de l'esclavage à la chaîne (Oh, le vilain mot!), des bénéfices à robinets ouverts, de l'égoïsme en comité restreint et de je-m’en-foutisme généralisé se lance dans la chouannerie, avec son allié naturel, l'empire médiatique... Les prémices d'une longue et douloureuse guerre civile ?...
Heureusement, aussi bien chez certains professionnels et des supporters pas « trop cons » - oui, ça existe - des voix discordantes se font entendre pour nous dire que cette idée de « journée sans foot », qui ne manquera pas de poncifs, est « honteuse » et d'une vulgarité insolente.
Il y a même un entraîneur de foot, mais il n'est pas seul dans le milieu, n'ayant pas la langue dans sa poche, qui a déclaré : « celui qui gagne doit payer »  ! 
Pour ma part, je m'en foot.

Lien sur le sujet :


Sous l'casque d'Erby

Démo ! Des mots ! Des maux !
 
 

9 commentaires:

  1. Bonjour les caillounautes. Temps de jonglage.
    Eh, oui, le pays du fromage qui pue vous invite à partager les mauvaises odeurs !

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  2. Bah ! Les manchots, cassez-vous, avec votre baballe en peau de vache ! Relents de vestiaires, pire, relents de banques, de salles des coffres aux remugles suisses.... Comté, Comté, Comté, Comté, la grue y erre !

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  3. Que les footeux râlent ! Ça ne me chagrine pas ! Des rats resteront toujours des rats !

    En revanche, que des supporters fassent du foin et se mettent à rouspéter violent parce qu'ils n'auront pas leur match fin novembre ; ça , ça me montre la mentalité des sportifs pro, des staffs qui les drivent et des collatéraux groupies.

    Il est vrai que c'est au stade qu'on peut s'enfiler ses 8/10 bibines sans la présence de bobonne, s'insulter, se bagarrer et même - je l'ai lu - se pisser dessus !

    Vive le sport !!!!!

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  4. Roger Paul Droit :" le sport = la philosophie. Cela se pratique à tout âge, en bon équilibre du corps et de l'esprit... Dès que c'est professionnel et lié au fric, c'est plus du sport, ni de la philosophie"

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  5. Il est prouvé que faire du sport à plusieurs en faisant les même gestes, ou de la danse ou autre même en étantsimplement spectateurs fait jouer les neurones miroirs. Ils provoquent la libération de l'ocytocine qui procure une grosse empathie , une commuion les uns avec les autres et en même temps qu"un grand lavage collectif de cerveau. Exactement comme le décrit Erby jusqu'à se pisser dessus.
    Les spécialistes ont eu vite fait de glisser l'astuce à Hitler pour que comme au bon vieux temps des romains, le sport puisse être une façon de bien occuper les esprits du peuples.....Elle est pas belle la vie?

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  6. Résultat of course : je songe, avec des sueurs froides, aux milliards d'individus (si, si), amateurs de sports collectifs, fanatisés, robotisés, lobotomisés, qu'il nous faut convaincre (DE-MO-CRA-TI-QUE-MENT) pour changer ne serait-ce qu'un brin la face de ce monde pourri. Ralala ! Mais c'est vol au-dessus d'un nid de coucou, tout ça !
    C'était la minute nécessaire de Monsieur Cyclopède !

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  7. Quand la moutarde monte au nez des prolétaires, ça devient Germinal. Exemple, cette déclaration de Jean-Louis Triaud, président du club des chèvres brouteuses, les Girondins de Bordeaux, toujours à propos de la taxe : ... "Peut-être alors qu’on ira s’enchaîner aux grilles de l’Élysée. (…) Je trouve désagréable de discuter de l’avenir de notre sport avec une majorité de gens qui n’y connaît rien ou qui ne connaît du football".
    On ne connaît peut-être rien au foot (bien que cela soit très discutable) mais on n'est pas du tout nuls en ce qui concerne le reste !
    Girondins – Triaud et la taxe

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