vendredi 18 octobre 2013

La Sili-conne et l'ami-Marsupi


L'insecte nommé éphémère a une vie de 24h, dit-on. Bien d'autres organismes vivants ont des durées beaucoup plus courtes, dit-on. On dit aussi que seul Dieu serait éternel... Va comprendre Charles ? : ben moi, je crois comprendre que l'insecte (réel) et le Dieu (irréel) c'est presque pareil. Que seul l'éphémère est éternel, quoi ! (rassurez-vous, je ne suis pas encore fou : je pense au temps de la galaxie et celui de la p'tite bête...)
On dit encore que nos connaissances progressent de façon exponentielle, par rapport au temps des premiers savants modernes comme Newton. Lequel disait en toute lucidité : « Ce que nous savons, c'est une goutte d'eau, ce que nous ignorons, c'est l'océan. » Admettons que, par rapport au temps de Newton, on soit passé, question poids de nos connaissances, du 1 gramme de la goutte d'eau à quelques 1000 tonnes d'eau. Ce n'est encore pratiquement rien par rapport au poids de « l'océan de nos ignorances » !... : restons modestes et lucides !
Y en a des qui se croient très lucides, avec leurs algorithmes si pointus, mais sont surtout très immodestes. Tels ces jeunes golden-boys adeptes de la secte du transhumanisme, de la robotisation de l'homme, vers le Super-Man : DIEU éternel !... (cf le film d'Arte).
L'une des choses qui m'a estomaqué, dans ce film, c'est la superbe ignorance que TOUT le confort de leur petit paradis de nantis (pseudo-savants) repose sur l'immense misère des hommes, des esclaves en fait, qui – par exemple, au Kivu – extraient le coltan (etc.) nécessaire à toutes les puces électroniques des engins électroniques... Au mieux, l'un d'eux concède qu'il faut aider, via leurs fondations « humanitaires » des ONG de charité...
Sur un autre registre, il est remarquable aussi que les « cerveaux californiens » du film soient exclusivement ceux d'hommes, pardon de golden-boys. Comme si les belles dames californiennes (si célèbres en poupées Hollywood !) n'étaient plus, dans la Silicon Valley, qu'autant de Sillly-connes aux seins siliconés, of course... : un quasi statut d'esclave !
Enfin, ce paradis scientiste d'une élite se rêvant devenir post-humanité-transcendentale (après la préhistoire de ce qu'est toute l'humanité !...) ignore non seulement l'humble sagesse du savant Newton (et de tant d'autres, comme Einstein), mais ignore aussi et surtout le principal : l'ART... super moyen de connaissance par la sensibilité, l'émotion, la vibration, l'amour. Bref l'essentiel de la nature humaine, par rapport à la froide logique des dites « Sciences dures ». Aux quelles opposer les dites « Sciences molles » (Géographie, Histoire, Sociologie...), qui ont certes besoin des algorithmes et des ordinateurs, mais s'appuient aussi sur l'Art, la Philosophie, etc. : cf.Gaston Bachelard, Hubert Reeves et tant d'autres scientifiques-poètes (ou musiciens, etc.), comme - souvent - des chercheurs X-Y-Z, audacieux et acharnés, si modestes dans leurs coins...
C'est là qu'intervient l'ami-Marsupi. Le sympathique personnage (réincarnation de Victor Nazaire?) des B-D de Frankin est un artiste, équilibriste et drôle à souhait. J'imagine les farces qu'il serait capable de faire à nos sages (?) golden-boys, comme d'emballer la Silly-conne. Et les laisser entre mâles guignols affolés (sans girl-friend, sans mamma...) !
L'ami, réel cette fois, qui m'a inspiré ceci est un simple ouvrier, c'est à dire un homme comme toi et moi, avec ses millions de particularités comme tout un(e) chacun(e)... Pas un pseudo post-humain robotisé. L'ami est arrivé visiter mon expo-photo alors que je regardais le film d'Arte : le contraste était saisissant !...
Ces copains l'affublent d'un autre surnom, « la Gaffe », comme le Gaston du même Frankin. Mais je lui ai préféré, pour l'occasion, celui du Marsupi espiègle, venu me sortir de l'enfer de ces golden-boys du futur (prétendent-ils)... Puis, après son départ et ses emplettes de photos (merci!), j'ai visionné la fin du film, qui, ouf, est surtout consacrée à durement critiquer (y compris par une intellectuelle pas conne) ce mauvais rêve de scientistes obtus...
Et vive les beaux rêves d'artistes ! Et vive l'ami Marsupi ensorcelant une conne siliconée ! 

Sous l'casque d'Erby

 Ah, la Vache !

10 commentaires:

  1. Confions-nous plutôt aux plus sages, ces Rroms qui n'ont que leur coquille sur le dos, et parcourent l'Europe en une quête d'absolu sous le ciel et sur la terre.
    Sweet Rrom, sweet chariot
    Coming for to carry me Rom
    (bisser le refrain)

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  2. Toute cette connerie est extrêmement inquiétante. Il faut préférer le mieux au plus, donc oui l'art en fait parti !

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  3. Bonjour les gens. Temps élastiques.
    Peu importe les efforts faits par nos "amis" les puissants et la cohorte des serviteurs pour réduire l'homme à l'état de robot, il y aura toujours un bouton défectueux dans la machine à façonner, et ce bouton est l'humain lui-même... Il est, malgré ses efforts pour afficher le contraire, le grain de sable dans les rouages de sa propre absurdité.
    C'était ma minute empathique ! On en profite, parce que ça va pas durer !

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  4. Heureux hasard, ce jour :
    en plus de la parution de ce billet, ma vraie première contribution à ce blog d'avenir (puisque je n'avais que présenté le billet "Anonymes de notre temps" et commenté diverses contributions), je vous informe - avant même de l'annoncer sur mon site SurPrises de Vue! - la ré-impression en fin de journée de ce carnet de 32 photos-cartes SurPrises de Vue !
    Pour rappel, il est disponible, par correspondance postale pour 14€, de la main à la main 12€ : je vous en "pince cinq", mentalement ici.Et, si possible, charnellement (l'expo-photo est ouverte sur rdv tout le mois d'octobre).

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  5. Si vous avez manqué ce qui suit, je vous suggère de prendre quelques minutes pour le lire, très instructif :
    "C’est amaigri et le visage émacié que Laurent Gémeille s’est rendu ce mercredi au tribunal de grande instance de Lyon, pour la première audience du procès qui l’oppose à la chaîne franco-allemande Arte. Selon ses propres propos, cet électricien de 37 ans vivait « dans une confortable ignorance » jusqu’à ce qu’une série de reportages l’empêche « pour toujours de vivre dans l’insouciance » et le plonge dans une « culpabilité quotidienne insoutenable ». Rencontre"...
    Il attaque Arte en justice pour lui avoir « trop ouvert les yeux »

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    1. Il est malade ce mec.... en fait il attaque le messager, et non le fautif. N'importe quoi. Il est très contre-productif. Il n'analyse pas du tout la situation, mais les aigreurs que celle-ci lui procure. Il devrait porter plainte contre son estomac.

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    2. Ce précédent risque de créer des problèmes à des types comme nous. Désormais, n'importe qui pourra porter plainte contre nous pour avoir essayer de déciller ces yeux aveugles...
      Au secours, ce monde devient dingue !

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    3. C'est exactement ce à quoi j'ai pensé tout de suite. J'ai pensé à une autruche autiste....

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    4. Remarque, si quelqu'un de cette étoffe portait plainte contre moi (lui ou n'importe qui d'autre de bien plus puissant) au tribunal ils ne seraient pas déçus du voyage ! Je leur promet du spectacle !

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    5. Moi que me vante en début du billet de n'être pas malade mental, comme le mec en question en tout cas, cette histoire me donne idée de porter plainte contre CEUX qui, au contraire, ont tout fait pour que je sois aveugle et sourd dans la jungle socio-politique... Le problème c'est QUI sont ces CEUX-là ?... :
      es manieurs de bâton les jours pairs et de carotte les jours impairs, les TINA-Lovers, les prosélytes de sectes (réussies et nommés religions, et les autres, scientistes par exemple), ou encore mon banquier, mon magouilleur collant comme un sparadra sur le pif à Haddock... bref tant d'emmerdeurs que, raisonnablement, je m'abstiens de mettre l'ongle du petit doigt dans la machine judiciaire, elle même truquée, d'ailleurs !

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