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Cette cinquième roue qu’on appelle désormais « roue de secours » ne sert qu'en cas de crevaison. C’est elle qu’on utilise à l’occasion. C’est utile, c’est pratique, « ça peut servir » !
Pareil en ce qui concerne le peuple, le pays, la masse, les composants d’une nation. Tous ceux qui bossent, turbinent, labourent, usinent, s’uberisent, et consomment (de moins en moins) au bénéfice d’une élite qui n’a qu’un but, nous enfoncer dans la misère et par elle nous asservir plus que nous ne le sommes déjà !
Comme pour la roue de secours, cette population ingurgite et assimile. Se divertit et fait tourner les affaires d’une minorité cannibale. Ça vit de peu dans des clapiers qui, à l’occasion d’une pandémie planétaire, ou de guerres tous azimuts, on confine, on pique et humilie par de multiples mesures d'éloignement social et de taxes démentes ! Pas touche entre les gens, les gens, c'est sale ! On les autorise juste à aller se dépoussiérer à heure fixe, sous réserve de détenir une autorisation « légale » ! C’est cela la démocratie selon le concept occidental !
À l'heure où s'annoncent les échéances électorales (peut-être anticipées), la profondeur des crises et l'ampleur des faillites contraignent l'appareil en place à actionner son mécanisme préféré : la mise en scène d'une opposition entre camps retranchés, soi-disant irréconciliables.
Cette mascarade vise à canaliser l'attention des citoyens vers un avenir déjà scellé dans les officines de la pensée unique.
On inculque à la population l'illusion qu'elle serait son propre ennemi. On instille la trouille par wagonnets entiers. Débute alors un spectacle navrant d'invectives et d'anathèmes entre personnes pourtant issues du même terreau social. Les étiquettes infamantes — facho, antisémite, homophobe, transphobe, islamophobe — ont désormais supplanté dans le discours public toute idée de débat raisonné et d'analyse nuancée. Plus la joute verbale s'avilit, plus la violence et le désordre achèvent de gommer les ultimes lueurs de jugement dans une bacchanale indécente où les démunis sacrifient les derniers restes de lucidité pour le plus grand profit des marchands d'illusions politiques.
La distance séparant l’orteil de l’occiput, pouvant parfois se mesurer en années-lumière, tant l’espace cognitif est abîmé chez l’individu moyen, est une vérité tangible que nous touchons du doigt à chaque instant. Cela est particulièrement manifeste pendant les joutes électorales dont on crée les conditions à loisir. C'est durant ces périodes que l'on constate de manière frappante comment les détenteurs du pouvoir s'amusent à manipuler les dominés, qu'ils traitent comme des paillassons sur lesquels ils essuient la boue des chaussures.
Dès que le signal du début des hostilités est donné, c’est déjà le cas, les enclos s'agitent. Le moment est venu de libérer la bête pour qu'elle décharge son taux d’adrénaline négative sur ses semblables de condition. À terme, cela finira par l'éradication du surplus !
Mais, qu’on se rassure, tout va bien. N’est-ce pas ainsi que tout ça fonctionne depuis des millénaires ? Qui pour compter les victimes ? S'en souvenir ?
Sous l’Casque d’Erby


Le bonjour aux passantes et aux passants. Oui, je sais, nous ne sommes pas en campagne électorale. Mais ne trouvez-vous pas que c'est tout comme depuis pas mal de temps ? Et pourquoi cette atmosphère ? Cela arrange qui ? Allez ! La bonne journée et le week-end à suivre.
RépondreSupprimerCamarade esclave, salut !
RépondreSupprimerJC
Bonjour Rod, cet article est mis en ligne sur les Renards. Un grand merci à toi. Vois si cela te convient. Tu connais l'adresse. Belle journée, envers et malgré tout. Il faut s'accrocher aux branches en ce moment, et ce n'est pas fini.
RépondreSupprimerBonjour Biquette. Plaisir. Merci pour le relais. Cela me convient tout à fait. Et comme toi, je m'accroche aux branches, en priant un peu pour que ça tienne. Le bon tout à toi.
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