mardi 23 mai 2023

Avons-nous une âme ?

A force de s’élever contre tout et contre rien, on finit par manquer d’oxygène, tant l’élévation finit par faire exploser l’organisme. Suffit de regarder autour de soi pour découvrir à quel point les « bonnes intentions » sont en train de conduire l’humanité à sa perte.
Méfions-nous de nos élans du cœur, n’ayant pour objet qu’une énième manipulation. Gardons à l’esprit que ce qu’on appelle « évolution » n’est que la volonté des puissants à plonger les peuples dans le chaos et la violence par l’ignorance. Les cerveaux sont en passe de devenir les poubelles de la mafia gouvernante.
Les causes « à défendre » sont tellement absurdes qu’on en rirait si la vie de milliards d’êtres vivants n’était pas l’enjeu d’une lutte âpre contre l'extermination de l’espèce. Nous en sommes là. Gardons-nous d’aller précipitamment dans le sillage des ONG, si prompte à défendre la « veuve et l’orphelin », et si complaisantes à servir d’éclaireurs à des armées d’occupation cherchant à s’approprier par le sang le bien d’autrui.
Ainsi, sous prétexte d’évolution, nous avons fièrement ruiné des continents entiers et massacré des millions de personnes avec le mépris propre aux gens sans humanité. Des « sauvages sans importance », qu’on disait dans les manuels scolaires, à qui il fallait enseigner les « bonnes manières » ! Au point qu’à la conférence de Valladolid l’Eglise catholique, dans le cadre d’une « controverse » aussi bien présentée qu’une tortilla locale, se demandait si « les indiens avaient une âme » ! Autrement dit, étaient-ils humains ?!
Les grandes familles qui gouvernent le monde, sans en avoir le titre, inventent de nouvelles « controverses », animés par des bateleurs grassement payés et une nuée de petits militants juchés sur des trottinettes de nouvelle génération, avec moins de lumières dans le cerveau qu’un bateau pirate, jetant le grapin sur la prise convoitée.
Pourquoi l'école est-elle obligatoire ? Certainement pas parce qu’elle ouvre les esprits aux océans de la connaissance. Elle est le moyen le plus direct pour l'Etat visible et invisible de contrôler le présent et le futur de ses esclaves en leur faisant apprendre de mémoire tous les mensonges, à commencer par les plus grossiers, comme celui de faire croire que nous vivons en démocratie !
Que penser de ces bataillons de folingues, hystérisés par l’élite, défilant pour des droits qui n’en sont pas ? Faisant de la défense de l’enfant le tombeau de l’enfance ; des droits de la femme sa dépersonnalisation suprême, nous obligeant à accepter la transmutation de genre comme la nouvelle panacée !
Comble de l’horreur et du cynisme, donner un nom à l’enfant qui vient de naître serait un acte passible de je ne sais quelle peine d’embastillement, car cela le priverait de choisir « son genre ». On ne parle pas ici de genre musical ou cinématographique ! Nous en sommes là.
Quand nous ne serons plus que quelques milliers de serviteurs, sur les quelques milliards biffés de l’état civil, collabos d’aujourd’hui y compris, la « civilisation » nous enseignera dans les écoles du futur que là était le prix à payer pour nous sauver de nous-mêmes !

Sous l’Casque d’Erby 



8 commentaires:

  1. Le bonjour. Voilà que ça continue. On n'arrêtera donc jamais ! Que faire d'autre en attendant des jours meilleurs.

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  2. Salut Rodo ! Il y a un moyen sûr : convoquer tous ceux qui vont à Davos, ceux du Bilderberg, ceux de la Trilatérale, les banquiers de la City de Londres, de Wall Street, de Bâle, de Zürich, tous les lauréats des Science Po, à une croisière. Laisser avancer de 600 ou 700 kilomètres, puis tourner le gouvernail un peu vers tribord, le bloquer, et le laisser continuer à avancer une dizaine d'années en repartant en vedette avec le commandant de bord. Voilà voilà voilà. Les passagers ? Bah, ils aiment bien se mettre en trans, laissons-les faire.

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    1. Le bonjour Jean-Claude. Ton scénario est on ne peut plus lénifiant. Du genre qui se finit bien et où, à la fin, tout le monde est heureux. Hélas, cela n’arrivera pas et nous ne le savons que trop bien. Mais, nous ne pouvons pas, de temps en temps, nous empêcher d’imaginer de tels films, histoire de ne pas sombrer dans la folie et, aussi, pour se représenter la tête que cette engeance ferait si cela arrivait… Se faire plaisir n’est pas un péché, mais un exutoire par ces temps où le totalitarisme maille impitoyablement le monde. La bonne journée.

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  3. Mmmmouais, c'est un humour un peu limite, mais faut c'qu'y faut !

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  4. Hi les amis,
    La lecture de ton article Rod m'a invitée et je vous invite à le faire aussi, à retrouver leurs sages messages… J'avais gardé leurs paroles précieuses à ces grands chefs indiens:

    "Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
    Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."
    Smohalla, chef indien Sokulls
    "
    Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."
    Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas

    http://www.syti.net/MessageIndiens.html
    Oma

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    1. Bonjour Oma. L'homme sage sera toujours l'ennemi à abattre par le tyran. Car sans lui il a les coudées franches pour piller, détruire, brûler et faire disparaitre toute trace d'intelligence sur terre.

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  5. Hey ! J'y reviens..... l'important est d'avoir lame : c'est nécessaire pour couper le saucisson, ou pour faire un carpaccio. Pour ma part, j'ai une lame artisanale japonaise bien pratique pour faire ça. Il suffit, après de bien l'aiguiser régulièrement, et en prenant son temps.
    En revanche, prendre garde à ne pas trop séjourner dans les bâtiments qui ont 70 à 100 ans : car l'âme y hante.... quand je pense qu'il y a environ 50 ans j'avais découpé des plaques pour le plan de travail chez mes parents : à la réflexion, c'était du fibro-ciment, donc de l'amiante, et j'en ai respiré les poussières !
    JC

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    1. Dis-moi, Jean-Claude, tu pètes la forme, j'en ai la lame à l'oeil !

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